Ramadan à Brest : venus sécuriser une mosquée, des policiers attaqués par des « jeunes »
Rien ne va plus à Fougères !
Déjà confrontée à une vague d’incendies aussi mystérieuse que répétitive entre 2020 et 2022, touchant notamment des véhicules en centre-ville, la sous-préfecture d’Ille-et-Vilaine vient de connaître un nouvel épisode mouvementé.
Selon le quotidien local La Chronique Républicaine, deux véhicules ont une nouvelle fois fait les frais d’incendies volontaires dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars, route de La Chapelle-Janson, un axe reliant le boulevard de Groslay au terrain de camping municipal.
Aux alentours de minuit, les deux véhicules espacés d’une quinzaine de mètres ont ainsi été brûlés. Selon la même source citant un témoin, les incendies auraient été déclenchés à l’aide d’un conteneur à ordures se trouvant sur le trottoir.
Véhicules incendiés à Fougères : l’éclairage n’explique pas tout
Il fut question du même procédé, quelques heures plus tôt, lorsqu’à l’aube du samedi 16 mars, deux autres véhicules partaient déjà en fumée à Fougères, cette fois rue des Sabotiers.
La façade d’une maison a été légèrement endommagée à cette occasion.
Concernant les incendies commis sur la route de La Chapelle-Janson, certains riverains ont déploré l’extinction de l’éclairage public à 23 h, expliquant que l’obscurité faciliterait désormais les dégradations et les feux de véhicules à répétition depuis de nombreux mois.
Une question de l’éclairage qui, selon la municipalité fougeraise, n’expliquerait pas tout puisqu’une majorité d’actes de délinquance (y compris des incendies volontaires de voitures) commis à Fougères ont toujours lieu en plein jour.
Ce climat d’insécurité a pris une telle ampleur dans la ville qu’au mois de novembre dernier, la section locale du Parti communiste français avait organisé une réunion publique ayant pour thème la tranquillité publique et la sécurité.
Protégeant la mosquée, les policiers caillassés à Brest
Dans un autre registre, le début du week-end dernier a été mouvementé pour une équipe de policiers brestois.
Arrivant aux abords de la mosquée Ar Rahma de Kergoat vendredi 15 mars vers 22 h avec pour mission de protéger cette dernière durant le Ramadan, les fonctionnaires ont vu leur véhicule essuyer des jets de projectiles de la part d’une dizaine d’individus.
Par la suite, après l’arrivée de renforts policiers, quatre mineurs ont été interpellés puis placés en garde à vue au commissariat central de Brest « pour violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l’ordre public », a précisé le quotidien le Télégramme.
Le quatuor, niant les faits, a finalement été remis en liberté durant le week-end.
Il s’avère que les quatre individus sont actuellement hébergés par le Conseil départemental du Finistère. Aux frais des contribuables donc…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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