mercredi 22 novembre 2023

ENSAUVAGEMENT EN BRETAGNE ! LE PARTI COMMUNISTE EN SERVICE APRÈS-VENTE DU " VIVRE ENSEMBLE " !

 


 

Fougères. 

Insécurité : le Parti communiste, en service après-vente du « vivre ensemble » ?

parti communiste

Après la série d’agressions au couteau à Brest et à Rennes, c’est au tour de Quimper d’être concernée tandis que dans le Morbihan, de nombreux véhicules ont été vandalisés.

 Du côté de Fougères, ironie de l’histoire, le Parti communiste organise une réunion… sur la sécurité.

 

Menaces au couteau à Quimper

Les menaces et les aggressions au couteau se banalisent en Bretagne. 

Y compris dans le Finistère, où, le 5 novembre dernier à Brest, un couple avait été agressé par un individu masqué et muni d’un couteau. 

Le même jour, toujours à Brest, un autre individu quant à lui âgé de 15 ans avait sorti une lame de couteau pour menacer son éducatrice au sein du foyer de Kertatupage dans lequel il était placé.

Puis, le 10 novembre, cette fois à Rennes, un artisan avait été poignardé de trois coups de couteau en pleine rue par un homme l’ayant attaqué directement la sortie de son fourgon, dans le quartier de la gare Sud. 

La victime de 45 ans, poignardée dans le dos et au thorax, fut transportée en urgence absolue au CHU de Pontchaillou. 

Quant au profil de l’assaillant, il s’agissait d’un migrant né en 1991 à Libreville au Gabon.

Le 17 novembre, c’est à Quimper qu’une nouvelle affaire de menaces au couteau a eu lieu. 

Dans le secteur des Halles, en plein centre-ville de la capitale de Cornouaille, un individu brandissant une lame aurait menacé des passants. 

Par ailleurs, certains témoins cités par le quotidien le Télégramme ont indiqué que l’homme était également muni d’un pistolet à impulsion électrique.

Après la diffusion d’un portrait-robot, plusieurs patrouilles de policiers quimpérois ont sillonné la ville pour mettre la main sur l’individu menaçant. 

Si les forces de l’ordre ont fini par interpeller un l’homme correspondant à la description faite par les témoins, elles ont entre-temps arrêté par erreur un retraité finistérien portant un vêtement similaire à celui de l’individu au couteau, à savoir un pardessus marron. 

Une frayeur de courte durée pour cette victime collatérale de la traque policière qui sera rapidement relâchée. 

Quant à l’individu interpellé, il a été placé par la suite en garde à vue avant d’être déféré au parquet de Quimper.

 

Pneus crevés et voitures dégradées dans le Morbihan

À Auray, la nuit du 18 au 19 novembre derniers a été agitée dans le centre-ville. 

Dimanche matin, le réveil a été difficile pour une cinquantaine d’automobilistes, qui ont retrouvé leur voiture avec un ou plusieurs pneus crevés.

 Des dégradations qui ont été commises à différents endroits au cœur de la ville morbihannaise. 

Sur la place du Jeu de Paume, au moins huit véhicules ont été la cible des vandales. 

Ces derniers ont également sévi sur le parking situé le long de l’avenue du Président John Fitzgerald Kennedy. 

Une enquête de gendarmerie a été ouverte suite à ces faits.

Quelques jours auparavant, c’est à Noyal-Pontivy que des véhicules ont été vandalisés dans la nuit du 14 au 15 novembre.

 À la différence près que les voitures se trouvaient garées sur le parking extérieur de la concession Toyota de la zone du Gohélève.

Le ou les individus à l’origine de ces dégradations semblaient avoir un but précis : après avoir brisé les vitres de 31 véhicules d’occasion, ce sont les batteries présentes dans les voitures qui avaient suscité leur intérêt puisque neuf batteries hybrides ont été dérobées. 

Après cet épisode, une enquête a été ouverte par la gendarmerie tandis que les dommages pourraient dépasser les 100 000 €.

Le département du Morbihan n’est pas le seul concerné par cette série de pneus crevés.

 Le 13 novembre, plusieurs véhicules furent également ciblés de la sorte à Brest, dans le secteur de Pen-ar-Créac’h.

 

À Fougères, réunion sur la sécurité organisée par le Parti communiste

Enfin, terminons ce tour d’horizon de l’ensauvagement breton par une note d’ironie : à Fougères, une ville où le climat sécuritaire s’est fortement dégradé depuis plusieurs mois avec notamment des incendies à répétition, c’est justement sur ce thème de la tranquillité publique et de la sécurité qu’une réunion publique est organisé le jeudi 23 novembre… par la section locale du Parti communiste français.
 
Devant se tenir à partir de 18h30 à la maison de quartier des Cotterêts, cette réunion donnera notamment lieu à une intervention de Robin Salecroix, vice-président de Nantes Métropole et « membre du conseil national du PCF en charge des questions de tranquillité publique ».
 
Robin Salecroix semble rompu à l’exercice des réunions publiques puisqu’au mois de novembre 2022, il en organisait une à Nantes suite à la décision de la municipalité de transformer les anciens locaux du Creps, parc Broussais à Doulon, en lieu « d’hébergement de personnes précaires » pour débattre de ce « beau projet au service du vivre-ensemble».
 
Une promotion du « vivre ensemble » qui, à Fougères comme dans bien d’autres villes bretonnes, nécessite désormais un « service après-vente ».
 
 D’autant plus que, comme l’indiquait déjà sur sa page Facebook le PCF local le 10 octobre, « il faut ouvrir la parole, écouter les habitants et leur donner des éléments d’explication » tandis que « la succession de crimes et délits, trafics de drogue et incendies criminels sur Fougères inquiète toute la population ».

Crédit photo : page Facebook du Parti communiste Fougères (photo d’illustration)
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