mardi 11 novembre 2025

FACE AU WOKISME , DES VOIX S' ÉLÈVENT ET NE S' EXCUSENT PLUS D' ÊTRE LIBRES !!!

 


 

REVUE DE PRESSE !

Face au wokisme, ils ne s’excusent plus d’être libres

Une tribune de Nicolas Conquer


Face au wokisme, ils ne s’excusent plus d’être libres
L'actrice américaine Sidney Sweeney. DR.

Sydney Sweeney, Javier Milei, Charlie Kirk, Cristiano Ronaldo… 

Ils sont tous coupables d’un même crime : ne pas s’excuser d’être libres. 

À l’heure où la soumission s’appelle “vertu” et la peur “prudence”, leur simple franchise tient lieu d’insurrection. 

Et si, à notre tour, nous cessions de nous excuser d’être libres ?


À première vue, tout semble les opposer: une actrice d’Hollywood, un économiste argentin excentrique, un commentateur américain conservateur et une légende du football mondial… 

Ils ont en commun de choisir la franchise plutôt que la soumission. Librement et simplement, ils choisissent de dire ce qu’ils pensent et d’en assumer le prix.

A lire aussi, du même auteur: Assassinat de Charlie Kirk, le point de bascule

 

Le courage tranquille

Prenez Sydney Sweeney, star montante d’Hollywood. 

On lui demande en plein podcast, de « condamner » une marque de jeans à laquelle elle a servi d’égérie et aujourd’hui accusée d’entretenir un supposé « suprémacisme blanc ».

 Au pays des Pilgrim Fathers et de la confession publique, elle répond d’un transparent « Non ». 

Pas un frisson de peur, pas un mot en trop. 

Ni explain, ni complain. `Voilà la force tranquille du courage dans un monde où tout est millimétré et où la prudence est devenue une vertu obligatoire.

 La starlette refuse d’immoler son bon sens sur l’autel du jugement collectif. Cristiano Ronaldo, passé à la question, a répondu d’un rire franc. 

 The woke is dead.

 Voilà une idole qui, pour une fois, ne s’excuse pas avant de parler. 

Réussite, discipline personnelle et mérite ne sont pas des crimes.

 Assez logiquement, il a salué publiquement Donald Trump qui, lui, obtient des résultats.

Il faut comprendre que la société américaine, née entre Réforme et capitalisme, n’a pas tant cultivé des saints que des idoles. 

Ces exemples ne sont pas les figures exemplaires, élevées pour édifier les âmes mais des visages pour peupler les écrans.

 Ces idoles, façonnées par le grand marché, lui obéissent d’ordinaire. 

L’opinion publique veille, traque le moindre écart.

Le tribunal des fans ne pardonne guère à ceux qu’il a lui-même couronnés — surtout lorsqu’il leur attribue toutes ses victoires.

 Les célébrités adoptent souvent des postures standardisées et des opinions de marché. 

Elles aspergent d’eau tiède l’assistance à chaque Oscar ou César : contre la guerre, contre la pauvreté, pour l’humanité entière… 

 

Le showbiz est moins un divertissement qu’une pastorale. 

Alors, voir les idoles se rebeller contre le conformisme de la multitude, cela a tout de l’évènement !

 

L’insoumission érigée en principe

Les vedettes ont compris que le non-conformisme paie. 

N’est-ce pas aussi la leçon politique de Milei qui a fait de l’insoumission un style et un programme politique, coupant sans précaution oratoire – et à la tronçonneuse – la dépense publique et le discours diversitaire ? 

Depuis sa victoire aux élections parlementaires de mi-mandat, il est devenu difficile de ne voir en lui qu’un fou ou qu’un trublion.

 La liberté, même au prix du scandale, fait vendre, ne ternit plus l’image des stars, et peut même faire gagner les élections, carajo!

A lire aussi, Charles Gave: L’Argentine à la tronçonneuse

 

L’esprit Charlie ? La liberté jusqu’au bout. 

La voix du fondateur de Turning Point USA, Charlie Kirk, résonne encore. Pour lui « une démocratie sans liberté de parole est une dictature en sursis ».

Lors des Patriot Awards organisés par la chaîne Fox News, un trophée a été remis à son épouse, Erika Kirk, pour saluer son courage et la force de sa foi. 

Face caméra, la voix tremblante mais ferme, elle a déclaré : « Pour le reste de ma vie, je m’assurerai de ne pas rester silencieuse. 

Je continuerai à dire la vérité, quel qu’en soit le prix. » 

 “La vérité” : un mot tabou dans une Amérique relativiste mais que certains ont choisi de dire, simplement et librement.

 Ce soir-là, sur scène, des athlètes féminines, écartées du podium par des concurrents trans nés hommes, refusaient aussi de se taire. 

La veuve d’un pompier tombé au champ d’honneur y recevait, la voix brisée mais fière, le prix du courage.

 Des vétérans, des professeurs, des parents d’élèves — tous ces héros du quotidien rappelaient que la dignité n’a pas besoin de hashtags.

Une autre Amérique arrivait enfin à se célébrer.

 

Le retour du bon sens

Et si la France faisait de même ? 

Nous manquons cruellement d’une cérémonie qui honorerait nos propres héros, ceux qui refusent de se taire et de s’excuser d’être libres.

 Une version française des Patriot Awards pourrait voir le jour — portée par ces médias qui écoutent encore le pays réel, loin des cénacles parisiens. 

Célébrer la veuve de Philippe Monguillot, un professeur Balanche, intimidé en plein cours et désormais sous protection fonctionnelle, ou encore l’avocat Pierre Gentillet, pris pour cible par des nervis d’extrême gauche.

 Sans oublier les lanceurs d’alerte, les parents, les anonymes, qui tiennent bon dans leur coin de France. 

Eux aussi méritent qu’on leur dise merci, car leur courage quotidien vaut bien toutes les grandes messes télévisuelles. 

Dans nos entreprises où les formations “Diversité, Équité, Inclusion” tiennent lieu de confession, dans nos écoles où la propagande LGBT remplace le savoir, dans nos médias où l’objectivité se résume à réciter le catéchisme progressiste. 

Le courage n’est pas réservé aux présidents ni aux stars : il se mesure à la capacité de dire “non” quand tout le monde dit Amen en langage inclusif ! 

Le monde d’aujourd’hui récompense l’émotion, pas la conviction.

 Il admire ceux qui cèdent, pas ceux qui tiennent. 

Comme le disait Chesterton : « Seules les choses vivantes vont contre le courant. 

Le reste se laisse emporter par la peur, la mode ou la lâcheté. » 

Il ne faut donc rien céder. 

Car la guerre culturelle ne se gagne pas par la colère silencieuse, mais par la capacité à tenir la ligne.

A lire aussi, Martin Pimentel: Eugénisme et intifada: l’été caniculaire des démocrates américains

 

Dans un pays où repentance rime avec vertu, ces voix qui disent “non” rappellent une vérité essentielle : la liberté ne s’hérite pas, elle se défend. 

Elle ne se délègue pas, elle se vit au quotidien. 

Le courage n’est plus l’héroïsme, c’est le retour du bon sens. 

Alors oui, Sydney Sweeney, Milei, Kirk, Ronaldo, et ces Américains célébrés aux Patriot Awards ne sauveront peut-être pas le monde. 

Mais ils rappellent au moins ceci : dans un temps d’uniformité morale, refuser de s’excuser d’être libre est déjà une révolution.

Source et Publication :  https://www.causeur.fr/face-au-wokisme

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