TRIBUNES LIBRES !
Deuxième camouflet pour la gôche : après l’Algérie, Zucman !

Décidément, les temps sont durs pour les collabos de gauche, qualifiés ce soir par Philippe de Villiers, sur CNews, de députés algériens.
Hier, c’était le camouflet subi sur le vote – à la demande du RN – remettant en cause l’accord de 1968 avec l’Algérie.
Catastrophe pour ces vendus à Tebboune, le cordon sanitaire mis en place par Mitterrand pour empêcher Chirac d’arriver au pouvoir a volé en éclats et, pour la première fois, des LR et des Horizons ont voté avec les partis de Marine Le Pen et d’Éric Ciotti.
Après les insultes et les menaces habituelles, ils espéraient se refaire une santé avec leur nouveau joker, la fameuse taxe Zucman qui, selon eux, allait rapporter entre 15 et 20 milliards d’euros.
Cet économiste, bobo de gauche payé par Soros, passe sa vie sur les plateaux du service public et est devenu le gourou de toute la gauche, camp auquel il appartient.
Dès les premiers jours de l’arnaque, Sarah Knafo dénonçait l’escroquerie, expliquait qui était vraiment Zucman, en quoi la mise en application d’une telle taxe serait une catastrophe pour l’ensemble de l’économie française et rapporterait bien moins que les sommes annoncées, mais coûterait bien davantage.
Comme Faure et tous les traîtres socialistes croyaient tenir le gouvernement avec une menace de censure à la clé, ils espéraient que leur chantage allait payer.
Or, ce fut un fiasco et leur texte a été balayé en deux coups de cuillère à pot !
Bien sûr, égaux à eux-mêmes, les Insoumis, par l’ineffable Mathilde Panot, hurlaient à la censure, et tout le monde attendait les socialauds qui avaient annoncé qu’ils censureraient s’il n’y avait pas Zucman.
Or, il n’y a pas eu Zucman, et il n’y aura pas de censure car Faure et Vallaud ont trouvé un nouvel os à ronger : ils veulent à présent que Lecornu leur accorde le retour de l’ISF !
Et en attendant, Macron, avec ses 11 % d’opinions favorables, reste en place grâce aux socialistes qui ont bien trop peur de revenir devant les électeurs et tiennent bien trop à leur place.
Rappelons que tous ces collabos sont incapables de mettre en place le plan très facile à trouver de 100 milliards d’économies, plan nécessaire pour relancer l’économie et attaquer l’État profond tentaculaire et nuisible devenu le pire ennemi des Français.

Nous allons donc regarder la suite de cette mascarade qui, faut-il juste le rappeler, sont les complices, à l’exception du RN, de l’invasion migratoire que subissent les Français et de l’islamisation de notre pays.
Par
ET AUSSI
La Gauche, parti de l’étranger : une bande d’abrutis haineux, incultes et nuisibles

Le vote, jeudi 30 octobre 2025, à l’Assemblée nationale, de la résolution RN demandant que soit dénoncé l’accord de 1968 avec l’Algérie a été l’occasion de voir la gauche telle qu’elle est en vérité : une bande de gens abrutis, incultes et surtout très nuisibles à notre pays.
Cela devient insupportable d’entendre ces imbéciles débiter leurs fadaises et mensonges plus gros les uns que les autres.
Par ailleurs, et c’est un aspect des choses absolument essentiel, tout observateur juste honnête ne peut contester que la gauche, spécialement LFI, est devenue le parti de l’étranger.
En effet, chaque fois qu’un cas se présente, les représentants de gauche ne manquent jamais l’occasion de prendre fait et cause pour le pays étranger, ici l’Algérie, contre la France.
Tout d’abord, on assista immédiatement après le vote à des scènes qui devraient faire hurler de rire toute personne qui y assiste, pour autant que cette personne soit simplement intellectuellement honnête.
Ainsi, Cyrille Chatelain (les Verts) avait les larmes aux yeux et débita devant les micros un petit discours lunaire qui se terminait ainsi : « Les macronistes ne sont jamais là quand les combats importants se mènent.
Vous vous rendez compte, cette résolution est passée à une voix près.
Oui, une voix. Cette voix qui a manqué, c’était celle de Gabriel Attal ».
J’avoue avoir eu du mal à ne pas me faire dans la culotte tellement cette déclaration est grotesque et risible.
Pourquoi ? Mais parce que lorsqu’on est à gauche, donc dans l’opposition à Macron, reprocher aux macronistes de ne pas voter ce que veut la gauche, c’est pour le moins une position exotique.
Ensuite, on ne peut qu’être atterré devant tant de bêtise.
La voix qui a manqué était celle d’Attal ?
Ben voyons… sauf que tous les députés verts n’étaient pas là, et même chez LFI il y avait pas mal d’absents parmi lesquels on relevait des noms bien connus : Sophia Chikirou (très proche de Mélenchon), Louis Boyard, Éric Coquerel, Alma Dufour, David Guiraud, Aurélien Taché, et d’autres députés LFI.
Ajoutons que de très nombreux élus PS étaient aussi absents. Cyrille Chatelain devrait donc balayer devant la porte de gauche avant d’accuser les autres des propres turpitudes de cette même gauche.
En vérité, la gauche a été rendue folle par ce résultat du vote des députés pour deux raisons : tout d’abord parce que la proposition venait des rangs du RN, c’est-à-dire des rangs fascistes, comme il disent.
Donc il fallait rejeter par principe, sans même chercher à comprendre.
À gauche, c’est devenu maladif et cela relève très sérieusement de la médecine, ils voient des fascistes partout et se sentent en permanence menacés ainsi que l’existence de la démocratie dans notre pays, alors que ce sont eux qui soutiennent la violence des antifas et qui ont soutenu les pires régimes totalitaires à travers le monde.
Leurs réactions sont tellement pavloviennes quand Marine Le Pen parle que si elle dit qu’il fait beau, ils prétendront qu’il pleut des cordes même s’il n’y a pas un nuage dans le ciel.
Des abrutis complets, vous dis-je.
Et en plus, ils sont de mauvaise foi.
Par exemple la gauche prétend que la résolution du RN était un texte raciste… parce qu’elle demandait la dénonciation de l’accord de 1968. Raciste ?
Mais pourquoi ?… parce que c’est l’Algérie qui est en cause.
Et comme il s’agit d’un pays dit arabe, voter un texte lui supprimant un avantage, c’est une mesure raciste.
Raisonnement qui est à l’évidence une politique pour déficient mental.
D’ailleurs, sans rentrer dans le détail car nous n’avons pas le temps, le lecteur sait-il qu’avec l’accord de 1968, l’Algérie est le seul pays au monde dont les ressortissants qui arrivent en France peuvent toucher immédiatement le RSA et le minimum vieillesse, sans avoir jamais cotisé ?
Aucune autre nationalité n’a ce privilège.
Autre point : les Algériens sont les seuls à pouvoir obtenir un titre de séjour de 10 ans après 3 ans sur le territoire français. Pour les autres nationalités, il faut attendre 5 ans.
Et tout est de la même eau dans l’accord de 1968.
Au nom de quoi devrions-nous maintenir tous ces avantages et privilèges ?
D’autant que les dirigeants algériens crachent en permanence sur la France et de plus détiennent toujours, sans raison, dans leurs geôles, Boualem Sansal (très malade et qui va sans doute mourir prochainement dans sa prison) ainsi que le journaliste sportif Christophe Gleizes.
Ce qui n’empêche nullement la gauche de soutenir le régime mafieux de Tebboune. Pour preuve, souvenons-nous de Rima Hassan (LFI) votant contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de Boualem Sansal.
Mais les forfaits de la gauche contre notre pays ne s’arrêtent pas là. La France est en permanence accusée des pires crimes contre l’Algérie, notamment du fait de la colonisation, crimes imaginaires pour lesquels nous serions condamnés à demander éternellement pardon.
Dans cette pitoyable comédie il est un acteur de gauche qui pour rien au monde ne laisserait son rôle à un autre : Ian Brossat du PCF.
Une véritable crapule stalinienne.
Et sa réaction au vote du texte du RN est exemplaire. Il a à ce sujet déclaré que « c’est le retour de l’Algérie française » !
Rien de moins. Il a ajouté qu’au lieu de s’engager dans cette voie , « la France ferait mieux d’ériger un monument pour les centaines d’Algériens morts à Paris lors du massacre du 17 octobre 1961 ».
On ne sait pas dire si c’est par inculture crasse ou par un mensonge éhonté, dont le PCF a le secret, que ce sinistre individu peut faire cette déclaration.
Reste que ce style de déclaration est plutôt sa spécialité.
Il nous en avait déjà donné un aperçu à propos du rôle du PCF durant la Seconde Guerre mondiale, niant grossièrement que le PCF n’était pas entré dans la Résistance au début de la guerre du fait du pacte germano-soviétique et que le PCF invitait même les Français à « ne pas tirer sur un soldat allemand car derrière chaque uniforme il y a un travailleur allemand ».
Tel est le personnage.
Et pour revenir au soi-disant massacre du 17 octobre 1961, plus le mensonge est gros plus il a de chance de passer, disait Goebbels.
Et c’est bien le cas avec ce prétendu massacre.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, je rappelle qu’en 1998, le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller d’État Dieudonné Mandelkern qu’il chargea de faire la lumière sur ces évènements.
Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière des accusations portées contre la police française.
Ce rapport consultable sur le net n’a visiblement pas été lu par ceux qui continuent à accuser la police française, notamment Ian Brossat.
Pour être un peu plus précis, on complétera ces éléments par l’article du 19 octobre 2025 de Bernard Lugan (historien et universitaire) :
« La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole, y provoquant des milliers de morts.
Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN.
Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1 433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1 726 autres blessés.
Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6 000 Algériens et en blessa 9 000 autres.
Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.
En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida alors de manifester.
Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7 000 comme cela est encore trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré 300 manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2 300. » (…) «
Quel est donc le vrai bilan de cette manifestation ?
- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un prétendu massacre, l’Institut médico-légal (la morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord-Africain dans la terminologie de l’époque) ;
- Le 17 octobre 1961, de 19 h 30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21 h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?
- En dehors du périmètre de la manifestation, « seuls » 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre.
Le 18 octobre, à 4 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay, le directeur général de la police parisienne, fut donc de 3 morts.
Nous sommes donc loin des dizaines de morts et de « noyés » auxquels l’actuel occupant de l’Élysée a rendu hommage !!!
Certes, nous dit-on, mais les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants.
Faux, car ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’Institut médico-légal de Paris puisque, entre le 18 et le 21 octobre, « seuls » 4 cadavres de « NA » furent admis à la morgue.
Nous voilà donc bien loin des 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains et pour lesquels M. François Hollande a en son temps reconnu la responsabilité de la France. »
À l’inverse, la gauche et les bien-pensants ont inventé une histoire totalement fausse et font demander pardon à la France pour un crime absolument imaginaire.
Mais cette invention ne peut prospérer que parce que le cerveau des gens est lavé en permanence par cette gauche et les médias.
Il en est exactement de même s’agissant des « crimes de la colonisation » notamment en Algérie.
Là encore l’histoire est réécrite par la gauche, une histoire absolument à l’opposé de la réalité.
Rappelons simplement que quand les Français posent le pied sur les plages d’Alger en 1830, l’Algérie n’existe pas. Il n’y avait rien.
Ce territoire ne sera nommé ainsi qu’à partir des accords d’Évian en 1962.
Tout ce qui existait en Algérie en 1962 a été construit par la France. Les routes, les ports, les écoles, les chemins de fer, les aéroports, les hôpitaux, les ponts, les tunnels, sans oublier les puits de pétrole et de gaz… tout, absolument tout.
On rappellera aussi qu’en 1959, ce territoire qui était un département coûtait en une seule année 25 % du budget de la France.
C’est pour cela que de Gaulle décida de donner son indépendance au pays et déclara à ce sujet : « Bye, bye, vous nous coûtez trop cher » (C’était de Gaulle – Alain Peyrefitte).
Avoir fait tout cela pour ce pays, effectivement, comme crime contre l’humanité, ça se pose là.
Pourtant la gauche raconte invariablement ses fadaises et prétend que la France a eu un rôle fort condamnable en Algérie et dans de nombreux pays d’Afrique noire.
Cette gauche, sur tous ces sujets, prend systématiquement le parti contraire à celui de la France.
La France est toujours et sans exception l’ennemi à abattre, tout comme sa population doit être remplacée car elle pue le moisi, le rance.
La gauche est devenue le parti de l’étranger.
Elle est indiscutablement l’ennemi de notre pays et de son peuple.
Un dernier mot : à voir la réaction de la gauche et des bien-pensants pour ce vote d’une simple résolution du RN, résolution non contraignante pour le Gouvernement ou le Président, cela nous permet d’imaginer la réaction de cette gauche si le RN gagne en 2027.
Il m’étonnerait qu’elle reste les bras ballants si le RN gagne la présidentielle de 2027.
Respecter la démocratie n’est pas non plus son fort.
Par Bernard GERMAIN
ET AUSSI , POUR NE PAS OUBLIER !
1er novembre 1954 : « La Toussaint Rouge »

« L’Algérie, c’est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la sienne » (François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur, 1er décembre 1954).
Chaque année, dès qu’arrivent les premiers jours de novembre, j’ai une pensée pour un beau pays, un pays de cocagne, qui fut français de 1830 à 1962, car le 1er novembre marque le début de l’insurrection algérienne.
Ce qu’on appellera plus tard « la guerre d’Algérie » éclate le 1er novembre 1954, jour de la « Toussaint rouge » parfois appelée aussi « Toussaint sanglante ».
Depuis 1962, cette journée est devenue une fête nationale en Algérie.
Avant de parler des événements de ce triste 1er novembre 1954, disons un mot des origines du FLN, le « Front de Libération Nationale ».
Au début des années 1950, en Algérie, il existe plusieurs mouvements nationalistes, autour de Messali Hadj (le MTLD : « Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques »), des Oulémas et de Ferhat Abbas (l’UDMA : « Union Démocratique du Manifeste Algérien »).
Ces mouvements se radicalisent car ils ont compris que la France n’est plus une grande puissance.
Elle a été sévèrement battue en juin 1940 et depuis, Soviétiques et Américains œuvrent pour nous chasser de notre Empire colonial, en gros pour les mêmes raisons.
Au début des années 50, le MTLD subit une scission entre « messalistes » et « centralistes » ; ils font sécession en juillet-août 1954.
Mais dès le mois de mars 1954, un groupe de militants autour de Mohammed Boudiaf, responsable du MTLD en métropole, fonde le « Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action » (CRUA), plus proche des centralistes que des messalistes.
Durant l’été 1954, le CRUA obtient le ralliement de Belkacem Krim, qui mène depuis 1947 une rébellion en Kabylie.
Une direction de six membres est alors mise en place : Mohamed Boudiaf, Larbi Ben M’hidi (responsable de l’Oranais), Mostefa Ben Boulaid (Aurès), Rabah Bitat (Algérois), Mourad Didouche (Constantinois) et Belkacem Krim (Kabylie).
Puis des pourparlers ont lieu avec la délégation du MTLD au Caire (Khider, Aït Ahmed, et Ben Bella) qui acceptent de se rallier au CRUA.
En octobre 1954, celui-ci est dissous et remplacé par le « Front de Libération Nationale », dirigé par les neuf « chefs historiques », avec un seul but : le passage à la lutte armée avec, pour objectif final, l’indépendance.
Pour se signaler de façon spectaculaire, il est décidé de commencer par une opération de grande envergure et de choisir une date symbolique pour les chrétiens.
Le 2 novembre est envisagé car c’est la fête des morts.
Finalement c’est le 1er novembre qui sera choisi. Le FLN ne manque pas d’armement léger puisqu’il hérite des stocks de l’ex branche armée du MTLD.
Des armes fournies, via l’Égypte, par les Soviétiques, les Américains et les Britanniques.
Plus tard, c’est la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie qui fourniront des armes aux rebelles, livrées clandestinement par la Tunisie et le Maroc. L’Égypte de Nasser va, elle aussi, continuer à livrer des armes.
C’est dans ce contexte que le SDECE réussira un coup magnifique en arraisonnant le cargo « Athos » le 16 octobre 1956, mais ceci est une autre histoire, nous n’en sommes pas encore là ; revenons au 1er novembre 1954.
Ce jour là, le FLN opère plusieurs attaques contre l’armée française : installations militaires, commissariats, divers entrepôts, des centres d’équipements ou de communications, et des bâtiments publics, principalement dans les régions des Aurès et de la Kabylie.
Ces attaques s’accompagnaient d’une déclaration dite « du 1er novembre 1954 », dans laquelle le FLN invitait tout le peuple d’Algérie à s’associer à la lutte nationale.
Le FLN est le premier mouvement nationaliste à user de la violence comme mode principal d’action. Il marquait ainsi une rupture totale avec les autres mouvements comme l’UDMA de Ferhat Abbas, le parti de Messali Hadj ou l’Association des Oulémas Algériens.
Mais les attaques du 1er novembre 1954 – une trentaine au total – furent plus ou moins désordonnées. Leur bilan est de sept morts, ce qui est peu ; loin du résultat envisagé par le FLN.
L’histoire a retenu l’assassinat des époux Monnerot : Guy et Jacqueline Monnerot, mariés depuis deux mois et arrivés depuis une semaine de métropole pour enseigner à Tifelfel, localité du douar de Ghassira.
Seuls Européens parmi les passagers, ils se trouvent, avec le caïd Hadj Sadok, et des paysans se rendant au marché, dans l’autocar de la ligne Biskra-Arris, qui est arrêté vers 7 heures du matin dans les gorges de Tighanimine par un groupe d’insurgés.
Les rebelles, après avoir barré la route avec des pierres, font descendre les époux Monnerot sous la menace de leurs armes. Le caïd Hadj Sadok intervient en les interpellant: « Vous n’avez pas honte.
Ce sont des enfants, des instituteurs, ils viennent juste d’arriver chez nous pour notre bien… ».
En guise de réponse, les fellaghas abattent les trois personnes d’une rafale de pistolet-mitrailleur.
Puis leur chef, Bachir Chihani, laisse repartir le car avec ses passagers, et avec le caïd Hadj Sadok, qui n’est que blessé.
En revanche, les époux Monnerot, blessés, sont abandonnés au bord de la route. Ils sont secourus vers midi par un groupe venu d’Arris sous les ordres de l’ethnologue Jean Servier : Guy Monnerot est mort depuis peu.
Il est le premier tué de cette guerre qui commence.
Malgré le peu de victimes de cette première journée, le FLN venait de faire parler de lui !
Le mouvement se structura les mois suivants grâce à la plateforme politique établie lors du congrès de la Soummam d’août 1956.
Congrès organisé par Abane Ramdane qui fixait un statut pour « l’Armée de Libération Nationale » (ALN) et affirmait « la primauté du politique sur le militaire ».
En même temps, le « Gouvernement Provisoire de la République Algérienne » (GPRA) était créé.
Ce gouvernement donnait une reconnaissance internationale au mouvement. Le FLN était donc doté d’une branche armée – l’ALN – elle-même dotée d’un état-major et d’une organisation militaire. Les futures zones de combats furent divisées en cinq régions militaires : les « Wilayas ».
À la suite de la « Toussaint rouge » la France prend peur. L’état d’urgence est décrété le 3 avril 1955. Mais le 20 août constitue une date clé à partir de laquelle le conflit va se généraliser.
Une guerre qui ne dit pas son nom est en train de naître.
Bientôt, l’insurrection enflamme tout le pays.
Au début de l’année 1956, le contingent français sur le sol algérien avoisine les 200 000 hommes. Les années 1956 et 1957 sont surtout marquées, sur le terrain, par des vagues d’attentats terroristes.
Le point culminant est atteint à Alger, avec 112 attentats pour le seul mois de janvier 1957. Les imbéciles – hommes politiques ou journalistes – qui affirmaient, de façon péremptoire, après les attentats du Bataclan (13 novembre 2015) ou de Nice (14 juillet 2016) que « jamais la France n’avait connu une telle vague d’attentats » devraient pourtant savoir qu’Alger était alors la 2e ville de France et qu’elle a subi 112 attentats en un mois, et quelques dizaines d’autres ensuite !
Je ne vous raconterai pas la guerre d’Algérie, ce serait trop long.
Je l’ai fait dans plusieurs livres dont « Hommage à NOTRE Algérie française » (1).
La bataille d’Alger en 1957 ; le 13 mai 1958 début de la trahison gaulliste ; la semaine des barricades en janvier 1960 ; le putsch des généraux du 21 avril 1961 ; les accords d’Évian signés le 18 mars 1962 ; les massacres d’Oran et l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962, sont les grandes étapes de cet abandon honteux.
Le travail exemplaire de la France durant 132 ans de colonisation a été balayé au nom du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », une tarte-à-la-crème lénifiante imposée après guerre par les communistes, à une époque où les Soviétiques maintenaient leurs pays satellites au sein du pacte de Varsovie.
Personne, à l’époque, n’a voulu voir que la fin de l’Algérie française c’était aussi celle de notre autosuffisance énergétique, prémices de la fin des « Trente Glorieuses », et le début de l’immigration-invasion que nous subissons depuis. Houari Boumediene, second président de la République algérienne disait dès 1962 : « Après l’Algérie française viendra le temps de la France algérienne.
Nous vaincrons ce pays par le ventre de nos femmes… ».
Il ne se doutait pas que l’ancien colonisateur honni, avec les accords de 1968, le « Jus Soli » et le regroupement familial, allait offrir le gîte et le couvert aux Algériens, aux Maghrébins, aux Africains, et favoriser voire encourager la montée de l’islam en métropole.
Quand, en 2011, Marine Le Pen est devenue présidente du « Front National », elle a déclaré qu’elle voulait débarrasser son parti « des zozos ( ?) et des nostalgiques de l’Algérie française » (2), ce qui prouve que, contrairement à son père, elle n’a rien compris au danger qui guette la France.
Par Eric de Verdelhan
1)- « Hommage à NOTRE Algérie française », livre publié chez Dualpha en 2019.
2)- Roger Holeindre, co-fondateur du « Front National » a aussitôt claqué la porte, et, comme beaucoup d’autres, j’ai fait de même.
R I P !
Source et Publications : https://ripostelaique.com/
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