samedi 23 mars 2024

NE DITES PLUS " GRAND REMPLACEMENT " : IL EST DÉJÀ LÀ ET S' APPELLE " AFROPÉANITÉ " ........

 TRIBUNE LIBRE !

Ne dites plus « Grand Remplacement » : il est déjà là et s’appelle… « afropéanité »

Les progressistes ont une incroyable capacité à se tirer dans le pied. 

Quand on leur reproche de vouloir le Grand Remplacement du peuple européen, dont l’ADN et la culture n'ont pas bougé depuis plusieurs millénaires, ils se récrient : complotisme ! Scandale ! Intolérance ! 

Et puis, de temps à autre, on voit surgir d'autres façons de dire la même chose. 

On se souvient de la créolisation, vue par Jean-Luc Mélenchon comme un horizon à la fois inévitable et désirable. 

On découvrira aujourd'hui un nouveau concept, qui va un petit peu plus loin : l’afropéanité.

C'est la revue protestante Réforme qui consacre une pleine page à cette idée qu'on sera poli de trouver géniale. 

Un Afropéen, c'est quelqu'un qui est né en Europe ou qui y a grandi et qui, tout en ayant profité des largesses du système européen, veut assumer totalement une culture subsaharienne, perçue comme source de « tiraillements » vis-à-vis du « devoir d'intégration ».

 Ce long article, qui nous informe sur la genèse artistique de ce mouvement, introduit également une distinction sémantique qui semble capitale : les Afropéens ne sont pas des « migrantes et migrants », non, ce sont des gens qui sont nés ou ont grandi dans un pays d'Europe.

 Ils ont les codes, si on veut, mais ils n'ont pas l'intention de s'assimiler. 

Et, d'ailleurs, pourquoi le feraient-ils puisque « leur nombre ne cesse de croître » ?   Ça, alors...

Puisque la force du nombre n'est pas rien, il s'agit désormais d'explorer les tenants et aboutissants de cette culture si singulière. 

C'est la raison pour laquelle, fort logiquement, la Faculté universitaire de théologie protestante a mis au programme, pour l'année scolaire 2023-2024, un certificat universitaire d'études afropéennes. 

Évidemment, ce nouveau diplôme affiche complet et on annonce déjà que, pour l'année 2024-2028, il va falloir pousser les murs.

 L’afropéanité passionne.

Sans lien apparent de cause à effet, on regardera avec profit le documentaire de la chaîne Arte.

 Il concerne les ingérences étrangères en Union européenne. 

On sait que de nombreux pays musulmans fournissent des subsides aux ONG pro-migrants et avancent, à grands coups de millions, un discours de tolérance et d'inclusivité que les ouvriers de la dernière Coupe du monde de foot n'ont pas vu de très près. 

La multiplication des « Afropéens » n'est pas une génération spontanée. 

Ces bateaux n'apparaissent pas tout seuls, ni ces discours suicidaires, ni ce totalitarisme qui condamne toute voix légèrement raisonnable, ni, donc, ces concepts fumeux qui tendraient à nous faire croire que non seulement l'Europe n'a jamais été européenne, mais qu'en plus, la véritable culture qu'il s'agit de suivre et de découvrir, ce n'est pas Cicéron ou Balzac, Mozart ou le Caravage, non : c'est la fascinante et merveilleuse afropéanité, culture métisse et hybride.

Comprenne qui voudra : le Grand Remplacement est une théorie complotiste, mais en même temps, c'est super, et c'est d'ailleurs une culture à part entière.

 C'est, d'ailleurs, confirmé du côté de la commissaire européenne à l'Égalité. 

Helena Dalli reconnaît qu'en quarante ans, « le profil démographique de l'électorat européen a changé », que « notre société est plus diversifiée que jamais » et, cerise sur le gâteau, elle assure que cet état de fait « doit être chéri et protégé »

Tout est dit.

 
Arnaud Florac

Par Arnaud Florac      

Chroniqueur à BV    https://www.bvoltaire.fr





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