mardi 28 novembre 2023

L' ÉTAT ENVISAGE LE RETRAIT DU CONTRAT D'UN LYCÉE MUSULMAN AVERROÉS DE LILLE !

 



 

 

 

 

 

 

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Le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, vient de convoquer le président de l’association du lycée privé musulman Averroès.

 Le contrat d’association liant l’établissement scolaire à l’État va être réexaminé, indique un document confidentiel que nos confrères du Point ont pu se procurer et que nous reproduisons ci-dessous. 

« Je vous informe que j’envisage de résilier le contrat d’association qui lie le lycée privé Averroès de Lille à l’État », écrit le préfet de la région Hauts-de-France et préfet du Nord au président de l’association Averroès, Mohamed Damak, dans un courrier à la date du 18 octobre 2023.


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Photo : Capture Google Street View - mars 2023

 

Nous avions déjà raconté  que le Lycée Averroès était dans le collimateur de l’État. 

Nos confrères du Figaro révèlent que la commission pour l’enseignement privé a voté ce lundi le retrait du contrat d’association du premier lycée musulman en France à avoir intégré l’enseignement privé sous contrat. 16 voix pour,

 0 contre et 9 abstentions. 

Le préfet de région Hauts-de-France, qui avait demandé ce retrait, peut à présent prendre sa décision – sans doute «dans la semaine», comme l’indique au Figaro une source interne.

Raisons invoquées pour ce retrait : des irrégularités de gouvernance, ainsi que la mention d’un livre prônant la peine de mort pour apostasie ou la ségrégation des sexes dans la bibliographie d’un cours d’éthique musulmane.

Il s’agit du commentaire des «Quarante hadiths de l’imam An-Nawawi» par Mustafa al-Bugha et Muhyi ad-Din Mistu.

 L’ouvrage énonce ainsi une série de règles politiques et sociales auxquelles le croyant doit se conformer, par exemple la prohibition de la mixité au travail ou l’interdiction, pour une femme malade, de se faire ausculter par un homme.

 L’ouvrage, qui commande de se référer «à la Loi de Dieu et à rien d’autre» pour tout litige, condamne enfin l’apostasie qui est présentée comme un crime passible de la mort : celui qui cesse d’être musulman «doit être exécuté conformément à la peine légale prévue pour l’apostasie», peut-on ainsi lire.

 

Source : https://lalettrepatriote.com/ 




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