samedi 25 novembre 2023

AUJOURD' HUI 15 H ! AVEC LE SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE ........

 

 


CEREMONIE à la CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC’H, SAMEDI 25 NOVEMBRE

Le Souvenir Chouan de Bretagne nous communique qu’il organise demain samedi 25 novembre la commémoration de la construction de la chapelle du champ des martyrs qu’il avait du annuler en raison des tempêtes :

” Le 20 septembre 1823 la Duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, posait la première pierre de la chapelle du Champ des martyrs à Brec’h ; pré sur lequel 207 combattants (dont 8 Chouans) de la Bataille de Quiberon furent fusillés entre le 29 juillet et le 3 septembre 1795, au bord d’une fosse, leurs corps recouverts de vase au fur et à mesure des vagues de fusillade.

 Cette fosse se trouve au milieu du Champ des martyrs, à mi-distance du portail et de la chapelle.

La chapelle fut inaugurée le 15 octobre 1829 devant une foule de milliers de personnes, dont des Chouans rescapés. 

Il fut décidé d’instaurer une messe de Requiem célébrée le samedi suivant La Toussaint.

Cette cérémonie disparue dans les années 1950. Elle a été restaurée par le Souvenir Chouan de Bretagne en 2002.

Demain, samedi 25 novembre 2023, la messe de Requiem y sera célébrée à 15 H.

 Il n’y a que deux fois où elle n’eut pas lieu : en 2007 par manque de prêtre et en 2020 par cause de Terreur sanitaire.

A 16 H 15 l’Absoute sera donnée sur les ossements du mausolée de La Chartreuse. 

Ce mausolée vit sa première pierre posée le 20 septembre 1823 par la Duchesse d’Angoulême ; achevé en septembre 1829 il a été béni par trois évêques le 15 octobre. 

Les ossements des 207 fusillés du Champ des martyrs y reposent en paix. “

 

 ET AUSSI

Pour en savoir un peu plus !

Le dernier livre des Éditions Blanc et Noir plonge dans la tourmente révolutionnaire, pour tenter de saisir quel fut le rôle des Bretons. Car, si la Chouannerie a marqué l’histoire de la région, il faut pourtant rappeler que la province a aussi été, par certains aspects, à la pointe de la Révolution. Le magazine « Bretons » vous propose une sélection d’images extraites de cet ouvrage.

 


Aujourd’hui, tout le monde a en tête l’image du Breton chouan, contre-révolutionnaire par excellence. Et pourtant, c’est un élément peu connu : on peut considérer que la Révolution française est née en Bretagne

C’est même à Rennes qu’éclatent les premiers heurts, dès 1788, dans une province à la longue tradition frondeuse contre l’absolutisme royal !

Les députés bretons envoyés à Versailles, réunis dans le Club breton qui deviendra le club des Jacobins, formeront ensuite une véritable avant-garde révolutionnaire, inspirant Robespierre.

Lire aussi : RÉCIT. En 1789, à Rennes, les premiers morts de la Révolution française

 

Le mythe du Breton chouan

Mais la Révolution crée en Bretagne des déceptions et des frustrations énormes, entraînant un soulèvement massif. La Chouannerie bretonne, avec ses héros et ses faits d’armes, va secouer le bocage breton pendant près d’une dizaine d’années. 

Et forger ce mythe du Breton chouan qui restera vivace pendant longtemps…

Lire aussi : RÉCIT. En 1793, la guérilla de la Chouannerie aux quatre coins de l’Armorique

 

C’est cette histoire complexe que ce nouveau livre des Éditions Blanc et Noir raconte. Abondamment illustré, il tente d’éclaircir un peu ce que fut réellement le rôle des Bretons dans les temps troublés de la Révolution.

Lire aussi : ENTRETIEN. François-Xavier Lefranc : « Le marquis de La Rouërie incarne l’âme bretonne »

 

Un affrontement éclate le 26 janvier 1789, à Rennes, sur fond de convocation par le roi aux États généraux. Des domestiques, manipulés par leurs employeurs aristocrates, pourchassent et frappent les étudiants en droit. 

C’est la « Journée des bricoles », du nom des courroies de cuir qui servaient à soulever ou tirer des charges et des carrioles. Le lendemain, de nouveaux affrontements font trois morts

Le Club breton mène les débats à Versailles

Les députés bretons, arrivés quelques jours avant l’ouverture des États généraux, décident de se réunir tous les jours en un lieu. Ce Club breton joue bien vite un rôle de premier plan.

 Son leader, le Rennais Isaac Le Chapelier, jouit d’une aura grandissante. C’est sous sa houlette que naît l’idée d’Assemblée nationale, proclamée le 17 juin 1789. 

 


 

C’est aussi le Club breton qui prépare la réplique du tiers état et le refus de se séparer avant d’avoir donné une Constitution à la France.

 Plus tard, le Club breton s’installe à Paris, dans la bibliothèque du couvent des jacobins. 

Il perd alors tout ancrage régional et sera surnommé le club des Jacobins.


Le désastre du débarquement de Quiberon

  Organisé avec l’aide des Anglais, un impressionnant débarquement se déroule en juin 1795, à Quiberon.

 Les nobles émigrés doivent y rejoindre les chouans avec pour but de reprendre tout l’ouest de la France. 

Mais, mal commandée, mal orchestrée, cette opération d’ampleur se transforme en catastrophe et sonne le glas de la contre-Révolution. 

 

 

L’arrestation de Cadoudal, le dernier chef chouan

 Arrestation de Georges Cadoudal (9 mars 1804)

Né en 1771 à Brec’h, près d’Auray, Georges Cadoudal fut l’un des plus importants chefs de la Chouannerie. Son arrestation, puis son exécution en 1804 signent la fin définitive de ce mouvement de révolte contre la Révolution.

Les Bretons contre la Révolution ?, Maiwenn Raynaudon-Kerzerho et Didier Le Corre, Éditions Blanc et Noir, 96 p.,

 

Source : Le dernier livre des Éditions Blanc et Noir

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