jeudi 30 novembre 2023

CRÉPOL : MÉDIAS, GOUVERNEMENT , ILS SAVAIENT , ILS SAVENT MÊME TRÈS BIEN !!!

 TRIBUNE LIBRE !

 

Crépol : Ils savaient

Ils savaient. Ils savent. Ils savent même très bien. Ils ? 

Les « celles et ceux » qui nous gouvernent. Idem pour les médias…

Par Georges Michel



Ils savaient. Ils savent. Ils savent même très bien. Ils ? 

Les « celles et ceux » qui nous gouvernent.

 Qui nous gouvernent depuis plus de quarante ans, aux doux accents de la social-démocratie ou de la démocratie libérale, interchangeables qu’ils et qu’elles sont. 

C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit, lorsqu’on lit ceci : « Ils sont français, mais pas un seul n’a un nom à consonance française, confie, après coup, ce ministre, en soupirant. Vous verrez ce que ça suscitera dans le pays… Cette affaire traumatise légitimement nos compatriotes. Il faut remettre des règles et de l’ordre, sinon le pays partira à vau-l’eau. » 

 Cela est tiré du Figaro : des propos rapportés par le journaliste Louis Haushalter. « Ils » ? 

 Pour le coup, pas les « celles et ceux » qui nous gouvernent mais les suspects de la razzia meurtrière de Crépol.

 En marge du Conseil des ministres, nous raconte le quotidien, le ministre de l’Intérieur montre cette liste à l’un de ses collègues qui aurait donc eu cette réaction. 

Une réaction qui dit tout, révèle tout, résume tout.

Une réaction qui dit la réalité que l’on devine depuis des jours à travers les non-dits, les mal-dits, les trop-dits.

 Un procureur, aux ordres de la Chancellerie, rappelons-le, obligé de préciser que le principal suspect serait de nationalité française, né de mère française. 

Pourquoi, aujourd’hui, en France, est-il nécessaire d’apporter d’emblée cette précision ? 

Du reste, une précision bien maladroite : et le père, du coup, de quelle nationalité est-il ? 

 Des non-dits, mal-dits ou trop-dits qui en disent long. 

Parce que les Français savent très bien lire entre les lignes : ils ont le décodeur. 

Si ces suspects avaient été des jeunes issus de la mouvance d’extrême droite, comme on dit, si l’un d’eux avait été le cousin issu de germain par alliance d’un candidat FN en 1985 à une élection cantonale dans la Creuse, pas de doute qu’on ne se serait pas gêné pour nous révéler ce scoop avec, en sus, son prénom et, pourquoi pas, sa généalogie depuis Louis XIV.

 


À ce sujet — Crépol : pour en finir avec la récupération

 

La prédiction de Gérard Collomb

Une réaction qui révèle que le pouvoir sait et qu’il a peur. 

Qu’il a peur que la prédiction de Gérard Collomb se réalise. 

Ou, plutôt, que cela aille bien au-delà de la prédiction. 

Jusqu’à maintenant, cette « France des territoires » n’a pas provoqué d’émeutes, n’a pas trouvé son Assa Traoré.

 Il y a bien eu les gilets jaunes, dont on « fêtait », la semaine dernière, le cinquième anniversaire

 Les gueux s’étaient levés contre le coût du carburant et cette dîme des temps modernes qui consiste à payer, à travers des taxes, le droit d’aller travailler à une demi-heure, voire plus, de chez soi. 

 

Le sinistre Castaner avait réprimé tout ça comme il se devait et Macron avait terminé le travail à travers une grande séance d’anesthésie collective baptisée « Grand débat national ». 

Mais cette France ne brûle pas de bagnoles, ne se victimise pas et rentre sagement chez elle après la marche blanche.  

Jusqu’à quand ? 

C’est bien là, la grande peur du gouvernement : « Vous verrez ce que ça suscitera dans le pays… », confesse ce ministre.

 Et puis, en juin prochain, il y a les élections européennes.   Si vous voyez ce que je veux dire…

Une réaction qui résume tout.

 L’échec, le gâchis, le désastre, après des décennies de politiques de la ville, de plans ci, de plans ça, de lutte contre un racisme plus ou moins fantasmé, de politique de l’excuse. 

Tout ça résumé dans la pitoyable intervention d’Élisabeth Borne, ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal, mercredi au Sénat, nous resservant l’éternelle rengaine que l’on connaît par cœur : « Ce moment appelle à la retenue et à la décence. Utiliser ce drame pour jouer sur les peurs, c’est manquer de dignité et de respect pour les victimes. » 

 L’idée, on l’a bien compris : tout finit par se savoir et « cela » va donc se savoir. 

Alors, gagnons du temps. 

Glissons sur l’émotion du moment.

 Demain sera un autre jour et les Français, vous savez, ont la mémoire courte. 

Regardez comment ils ont été « résilients » (le grand mot à la mode, depuis une décennie) face aux attentats islamistes. 

 

Alors, une « rixe » en marge d’un bal de village, vous pensez-bien…

 Jusqu’à quand ?

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Boulevard Voltaire

 
 
 

 

 

ET AUSSI

 

Les politiques aujourd’hui




“La démocratie est une dictature contrôlée par quelques individus dont les électeurs sont les complices.” (Raymond Proulx) + article BONUS

Par Gilbert Malaval



 

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Si le peuple est manipulé par une Presse achetée, souvent au-delà de son prix, pour garder l’illusion que le lecteur conserve le choix de lire son journal d’opinion préféré, que dire du système politique tout entier qui devient une cour au sens le plus royal du terme, dans laquelle le roi fait et défait qui il veut, dès lors qu’il y a une ligne directe entre l’Élysée et la Banque, avec un B très majuscule qui permet de biaiser (sans i) qui a été désigné par le chef de l’état, sauf à expliquer qui doit l’être et pourquoi…

Ainsi, beaucoup en arrivent à penser que même Zemmour et MLP sont contraints de passer par les fourches caudines du diable qui sévit sur le trône d’où il les « emmerde » avant nous qui finalement ne pouvons plus faire de différences entre les miettes reçues de cet olibrius, tant elles sont dures et séchées…

Et ce n’est pas un hasard si les réseaux sociaux sont àutant décriés, alors qu’ils demeurent à la fois source de réflexion pour beaucoup et d’argent en masse pour ceux qui les ont.

Et c’est là le paradoxe qui veut que la cupidité produise des effets délétères ou salutaires à la fois, même si ceux qui rapportent le plus sont les désignés complotistes…


Le politique d’aujourd’hui, comme celui d’hier vit dans un autre monde, et ce qui est surprenant parfois n’est que l’évidence qu’ils sont tous fabriqués pareils, ce qui explique aussi pourquoi ils trahissent, certains comme Robert Hue, ayant pu faire le plus grand écart entre le Parti communiste et la REM…

Chaque fois que j’ai l’occasion d’échanger avec un bon vieux carriériste qui a surtout réussi son parcours politique, j’ai la même sensation que de parler avec un personnage de fiction qui pourrait être aussi bien du troisième type, ce qui fait penser immédiatement à la rencontre du nouveau monde qu’on nous veut vendre avec des individus par ailleurs asexués, interchangeables, et invertébrés, qui pourraient aussi obéir demain à la puce qui en gratte quelques uns, de l’aller implanter chez autrui, converti en mouton.

Ce n’est pas rassurant du point de vue de la confiance dans le vote à choisir, sauf à imaginer qu’il en demeure quelques purs encore, qui avancent juste masqués pour atteindre leur but qui soit le même que celui que nous sommes de plus en plus nombreux à défendre et pas qu’ici, si l’on suit un peu l’actualité de plus près.

Là vigilance s’impose autant que l’opiniâtreté, pour un même combat qui se doit de viser juste, même si les cibles ne bougent pas beaucoup…


La politique sous Macron, c’est la définition chère à JP Coffe qui l’a définit le mieux!

Ce n’est pas la première fois que j’ose cette métaphore, mais ce matin, l’annonce de la mort de Gérard Collomb, relayée par la Presse sans la moindre vergogne, en oubliant l’essentiel, me pousse à y revenir, la dent acérée…

S’il est exact que Gérard Collomb fut un des premiers Marcheurs qui aida hélas à l’élection de Macron, il fut surtout le premier à le regretter et dénoncer comment la France partait dans le mur, annonçant des affrontements inévitables entre les résidus d’une immigration folle, et ceux d’une génération d’imbéciles heureux, qui ont trouvé le bonheur immediat, dans tous les plaisirs que l’on croyait démodés depuis Sodome et Gomorrhe…et qui ont placé à la tête de la France, des cancres qui s’égaraient surtout chez Michou avant de gagner l’Élysée, au nom de la même prédominance imposée des minorités, dans un silence assourdissant, il est vrai, d’une majorité silencieuse anesthésiée toutefois par une Presse aux ordres…

La réalité demeure que le problème soulevé par feu Gérard Collomb incendie le pays, et que ce sont les cons (plotistes) dénoncés comme tels, dont je suis, qui vont devoir s’y coller, si l’on veut arrêter le massacre annoncé dans la chronique de départ du maire de Lyon, en forme d’oraison funèbre de notre malheureux pays abandonné aux folles et aux fols qui jouissent et se repaissent des morts orbi et urbi…activés par la Mondialisation…

Et honte soit des butors qui se gargarisent des succès de celui qui fut le plus désobligé d’avouer être cocu en premier…

Par Gilbert Malaval

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Gilbert Malaval pour Observatoire du MENSONGE

 


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