Pendant ce temps, Erwan Chartier continue son petit tour sur les « obsessions de l’extrême droite »…
[L’Agora]
Il y a de cruelles accélérations de l’Histoire…
Alors que la France pleure Thomas, assassiné par des extra européens, alors qu’elle est assaillie d’actes antisémites et que le Vivre-Ensemble ressemble de plus en plus à un doux rêve des années “touche pas à mon pote“, Erwan Chartier continue son petit tour.
Après un petit passage chez notre voisine, la France, le voici revenu en Bretagne.
Il sera d’ailleurs à Brest le 16 novembre à la maison des syndicats.
Mais qu’est-ce qui amène Erwan Chartier à courir ainsi les routes ? Eh bien, il cherche à faire de la réclame pour son petit livre “Callac-de-Bretagne, ou les obsessions de l’extrême-droite française”.
Hélas, le rédacteur en chef du par ailleurs excellent journal Le Poher ressemble de plus en plus à un de ces témoins de Jéhovah des années 1910 qui avaient prévu Armaguédon pour l’année 14 suivi d’une fantastique renaissance dans les années 30 qui devaient être les années du bonheur.
On connaît la suite…
Erwan Chartier c’est un peu ça. Complètement à contre-temps.
Tout le monde voit désormais le problème que constitue l’immigration, mais Erwan Chartier, lui, considère que le problème numéro 1 est l’extrême-droite.
Et qu’il faut accueillir dans la joie et l’allégresse des migrants dans toutes nos villes et villages. Cette “richesse” ! Ces “futurs Léonard de Vinci”.
Lui, Chartier il y croit.
Comme il croit que l’insécurité est dû aux “nervis d’extrême-droite”.
Tout cela, tout ce formidable contre-sens, Erwan Chartier en a fait un petit bouquin.
Comme ils sont de moins en moins comme lui à croire l’incroyable, à ne pas voir ce que tout le monde voit eh bien ce dernier ne va plus vendre sa petite marchandise qu’auprès des ultra-convaincus.
Les derniers mohicans de Gauche qui n’ont pas encore choisi de voter Le Pen.
Erwan Chartier les console, les câline.
Avec lui, ils ont l’impression d’avoir quand même un peu raison. Que les années 80-90 et les grandes manifs anti Le Pen “c’était bien”.
Il leur raconte encore et encore comment il a été menacé au Poher Hebdo.
Il doit bien en rajouter un peu pour émoustiller les vieux croûtons rescapés du SCALP ou de Ras L’Front.
Erwan, il faut arrêter maintenant. Tu te rends ridicule et pathétique.
Mais il en faut encore des comme toi. A encore y croire.
A aller parler dans des réunions publique avec la LDH.
Parce que tout cela paraît tellement hors du temps qu’il faut préserver ces infatigables jéhovah.
Parce qu’il y a, là-dedans, un petit côté désuet qui fait tout son charme.
Ce journaliste me fait penser à ces vieux vendeurs de l’Huma au marché de Lanester.
Dernières loupiotes héroïques avant l’extinction des feux du Titanic.
Parfois je m’imagine la tête d’Erwan Chartier, journaliste de profession, quand il regarde la télé.
Les chaînes d’infos. Il aimerait tellement retrouver une petite affaire avec des néo-nazis, -mieux encore “des skins” !-, “membres du RN”, qui auraient “agressé des gens”.
Suscitant ainsi “un rejet général” où “les peuples breton et français marcheraient main dans la main” avec “les quartiers populaires” (=les enclaves immigrées) pour “éradiquer l’extrême-droite”.
Mais non. Il ne voit dans sa grande télé du salon que ce que nous voyons tous.
L’immigration qui tue. Qui salit. Qui exaspère.
L’Islam grand-remplaciste. Et que l’extrême-droite va arriver au pouvoir partout en Europe.
Un peu grâce à l’aveuglement de tous les Erwan Chartier de la place de Paris. Et de Carhaix.
Erwan Chartier a donc écrit un petit bouquin qui s’appelle “Callac-de-Bretagne, ou les obsessions de l’extrême-droite française“.
Mais il ne se rend pas compte que son lectorat, en tant que rédacteur en chef du Poher Hebdo, vote statistiquement désormais à 30 ou 40% pour Marine Le Pen quand elle se présente.
Il n’a pas compris cela parce qu’il ne veut pas le voir.
Donc il continue son petit tour. Parler à des convaincus.
Ça l’occupe. Ça le sort.
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