lundi 27 novembre 2023

IMMIGRATION ET POLITIQUE ! L' EMPIRE DU MENSONGE !

 

Crépol, Stade de France, Lampedusa, Collomb : l’empire du mensonge

« On ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment », se répètent les mauvais décideurs. 

Mais l’ambigüité, comme certains mélanges gazeux, n’est pas un état stable. 

Le gouvernement est ainsi passé bien au-delà. 

On nage dans le mensonge franc, massif, total, brutal, vertical et répété. 

Car un mensonge en entraine un autre, puis dix autres, jusqu’à ce que la tromperie devienne la règle.

Sous Emmanuel Macron, chaque page de la vie politique, notamment concernant l’immigration, s’accompagne de son lot de tromperies. 

Le drame de Crépol a nécessité un emblématique mensonge par omission. 

En plein débat sur l’immigration, la gendarmerie omet de donner les prénoms et les noms des suspects : l’ordre est venu de haut, puisque les fonctionnaires de police n’avaient pas l’information.

 Elle n’est toujours pas publique.

Mensonge par omission

Le procureur commence par parler d’une rixe avant de revenir sur ses propos. 

Finalement, quand de nombreux témoins attestent que les habitants de la cité de Romans venaient tuer des Français, ou « planter des blancs », le mobile raciste n’est pas retenu. 

On a tenté de mettre l’affaire sous l’édredon. En vain, cette fois. 

Mais combien de fois l’a-t-on fait avec succès auparavant ? 

Même mensonge par omission lorsque Darmanin joue les gendarmes du théâtre de Guignol face à l’immigration illégale : dans ses messages répétés sur le réseau X pour donner les profils des condamnés expulsés du territoire national, il « oublie » le nom et le pays d’origine.

Pour le mensonge direct, sans chichi, on se souvient du désastre du Stade de France et des spectateurs anglais brutalisés, pillés et molestés par nos « chances » nationales. 

Gérald Darmanin avait obstinément nié, sous serment, devant la représentation nationale. Un acte gravissime, passé avec l’eau du bain. 

Début juillet, après émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, le même Darmanin, soudain bavard sur les profils, assurait qu’il avait vu beaucoup de Kevin et de Matteo… 

Quelques heures après l’arrivée en masse de migrants sur l’ile de Lampedusa, Darmanin (encore lui) dément toute intention d'accueil de la France, au micro de Sonia Mabrouk. « Non, la France ne s’apprête pas à le faire ».

 Immédiatement, un terrain est réquisitionné à Menton et on retrouve à Paris quelques jours plus tard des migrants tout frais arrivés de Lampedusa. « Il ment celui qui pense une chose en son âme et en exprime une autre par des paroles ou par des signes », disait la grande silhouette de saint Augustin.

 

On passera sur les mensonges de Macron liés au Covid ou simplement à la volonté de se faire élire

Des énormités désossées à l’époque par BV. De temps à autres, le mensonge perce l’omerta, comme ce propos d’un ministre anonyme : « Ils sont français mais pas un seul n’a un nom à consonance française. Vous verrez ce que ça suscitera dans le pays », comme l’écrivait Georges Michel ce week-end.

 

Le contrat avec le peuple est rompu

De même, perce la raison du mensonge.

 Le même Gérard Colomb assumait le rôle de Pilate dans Le Point : « Si j'avais dit cela à l'époque, j'aurais gravement nui à Emmanuel Macron.

 Si je m'étais exprimé avant la présidentielle, mon intervention aurait pu inverser le résultat de cette élection, et Marine Le Pen être élue.

 C'est pourquoi je me suis tu ».

Le mensonge, comme la mérule dans la maison, a fragilisé tout l’édifice institutionnel.

 Une démocratie repose sur la délégation des pouvoirs du peuple à ses élus. 

Elle suppose, pour l’électeur, la confiance que lesdits élus gèreront la cité dans le sens de l’intérêt commun.

 Lorsque les élus importent des tueurs parmi ceux qui leur ont fait confiance, votent à Bruxelles en faveur de l’Allemagne, de l’Europe ou de la Nouvelle Zélande au détriment de la France, le contrat est rompu. 

Ces Français devinent que, comme un chien de berger qui a attaqué le troupeau, « quiconque s’est une fois écarté de la vérité, ne se fait pas plus de scrupule d’un parjure que d’un mensonge », selon la formule de Cicéron.

À force de solliciter les voix des Français pour travailler contre leurs intérêts, la classe politique au pouvoir depuis les années 1960 n’a pas seulement brisé l’unité du peuple, elle s’est elle-même condamnée. 

La macronie s’enferre dans le mensonge.


Les successeurs de ces démolisseurs menteurs devront avoir l’intérêt général en obsession. Et se souvenir du conseil du même Cicéron, toujours lui : « Que ton utilité soit l’utilité commune et, réciproquement, que l’intérêt de tous soit le tien ».

 
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Par Marc Baudriller

Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste
 
 
ET AUSSI
 

Crépol : pourquoi le mobile raciste n’est-il pas retenu pour l’instant ?

« Nous devons avoir le courage de dire les choses.

 Nous sommes lucides face à cette violence insupportable, meurtrière qui effraie et met en colère. […] 

Ce qui a coûté la vie à Thomas n’est ni un fait divers ni une rixe en marge du bal d’un village. C’est un drame. 

Ce sont des personnes qui ont agressé gratuitement d’autres personnes. » 

 En déplacement dans la Drôme, ce lundi 27 novembre, Olivier Véran, hué par des riverains, promet de « dire les choses »

 Pourtant, au terme de sa courte allocution devant les caméras, le porte-parole du gouvernement refuse de parler du présumé mobile raciste du meurtre de Thomas. 

 

L’ancien ministre de la Santé s’en tient à des banalités de circonstance.

« Planter des Blancs »

Une ligne qui s’inscrit dans celle dessinée par la Justice. 

Ce samedi 25 novembre, à l’issue de la garde à vue, les neufs suspects ont été mis en examen pour « meurtre en bande organisée », « tentatives de meurtre en bande organisée » et « violences volontaires commises en réunion avec usage ou sous la menace d’armes »

 Six d’entre eux (dont deux mineurs) ont été placés en détention provisoire. Les trois autres (dont un mineur) restent sous contrôle judiciaire.

Ni la préméditation ni le mobile raciste n’ont été retenus par les juges d’instruction en charge du dossier. 

Et ce, alors que dans la presse locale, quelques jours seulement après le bal, plusieurs témoins rapportaient avoir entendu certains de leurs agresseurs dire : « On est là pour planter des Blancs ! 

» Des propos confirmés au micro de BV, par un ami proche de Thomas, présent lui aussi à ce bal d’hiver. 

Dans l’un de ses derniers communiqués, le procureur de Valence lui-même explique que « neuf témoins ou victimes sur les 104 auditionnés entendent des propos hostiles "aux Blancs" ».

 Pour autant, la Justice considère que ces témoignages « ne sont ni suffisants ni déterminants juridiquement »

 Pour rappel, une agression commise en raison de l’appartenance ethnique, religieuse ou raciale constitue une circonstance aggravante.

L’enquête n’est pas encore terminée. 

À l’heure actuelle, si les suspects reconnaissent - à l’exception de l’un d’entre eux - leur présence à Crépol ce soir-là, aucun n’admet avoir porté des coups de couteau.

L’identification du principal suspect, responsable des coups meurtriers portés contre Thomas, n’est pas achevée. Il est toujours possible qu’au vu des avancées de l’enquête, le mobile raciste soit finalement ajouté à la liste des chefs d’accusation qui pèsent contre les neufs suspects. 

Mais beaucoup en doutent.

 

Colère sur les réseaux sociaux

En effet, après avoir tenté de maintenir secrets les prénoms des principaux suspects - bien que de nationalité française pour une majorité d’entre eux, ils ont tous, sans exception, un prénom à consonance étrangère -, l’effacement du mobile raciste a fini d’agacer une partie de la classe politique et de nombreux Français.

 Marion Maréchal, tête de liste aux élections européennes de Reconquête, juge « incompréhensible » la décision des magistrats : « Le procureur de la République lui-même reconnaît que neuf témoins ont entendu des "propos hostiles aux Blancs" mais ne retient pas le motif raciste. 

Scandaleux. Que cherche à dire la Justice ? » Jean Messiha, de son côté, s’interroge sur son compte X : « 

On parie que les Français arrêtés après avoir manifesté à Romans-sur-Isère seront qualifiés de racistes [quant à eux]

» De nombreux internautes s’agacent eux aussi de cette qualification des faits.

Si le mobile raciste est fréquemment retenu dans de nombreuses affaires - récemment, le septuagénaire accusé d’avoir entaillé la gorge de Mourad, un jardinier, après avoir proféré des insultes, est ainsi poursuivi notamment pour « injure non publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » -, le « racisme anti-Blancs » est, quant à lui, rarement pris en compte par les magistrats. En 2018, Libération recensait ainsi deux affaires dans lesquelles ce mobile avait été retenu, en appel.

 
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Par Clémence de Longraye

Journaliste à BV
 
 
ET AUSSI
 
 
 

 

Qui est l’homme qui arrache les affiches de Thomas ?

Le portrait du jeune Thomas leur est insupportable. 

Trop jeune, trop blanc, trop innocent ? 

De son vrai nom Paul Guardado, il se fait appeler Toufik de Planoise. 

Grand rapporteur des luttes sociales dans sa ville de Besançon, il a emprunté son patronyme au quartier de Planoise et à ses fortifications.

Un « militant et prolétaire bisontin »

Avant toute chose, soyons francs : si Paul Guardado, alias Toufik pour les besoins du militantisme “« antifa », ne s’était illustré en arrachant méthodiquement les affiches du jeune Thomas apposées dans sa ville, on n’en parlerait pas. 

Comme on ne parlerait pas d’un Boyard si LFI ne lui avait offert une écharpe ; d’ailleurs, ces deux-là se ressemblent : même rondeur et même (absence de) cervelle ; ajoutons que pour parfaire son personnage, ledit Toufik s’est laissé pousser une maigre barbe d’islamiste rondouillard.

On cherche vainement une page Toufik de Paloise sur Wikipédia ; on trouve, en revanche, de nombreuses pages lancées par le même Toufik en qualité d’auteur-collaborateur, des pages sur des figures du RN en général. 

Très objectives, on n’en doute pas.

Le portrait de celui qui se réclame de la confrérie des journalistes est à lire dans dijoncter.info, un site participatif qui a pour mission d’informer « des luttes sur Besançon et alentours ».  

Kawa TV est donc allé, en juillet dernier, à la rencontre « du camarade Toufik », présenté comme « militant et prolétaire bisontin ».

« Toufik est bénévole chez Radio Bip/Media 25 et manie la plume sur leur site depuis plusieurs années », nous dit-on. « "Seule (sic) pigiste de Planoise", comme il aime le rappeler, Toufik a toujours eu une activité médiatique alternative en complément de ses luttes syndicales et antifascistes.

 Le camarade nous fait la liste des orgas auxquelles il prend part : son CV et son expérience sont impressionnants. »

 

Condamné par la Justice

Impressionnant, en effet, car Toufik de Planoise vient d’être condamné, en juillet dernier, par le tribunal de Besançon. 

Comme un BHL qui risque sa vie sur les théâtres de guerre, Toufik est « spécialisé dans la couverture des manifestations et des luttes sociales ».

 C’est en couvrant une manif contre la réforme des retraites qu’il s’est introduit sur les voies ferrées, à la gare de Viotte (Besançon), empêchant la circulation des trains. 

Condamné à un euro symbolique, le reporter de guerre sociale est devenu, si l’on en croit le communiqué du SNJ-CGT, le symbole des « atteintes à la liberté de la presse ».

Ce n’était pas le premier passage de Paul-Toufik devant la Justice. 

C’est Damien Rieu qui révèle, sur son compte X, cette affaire assez cocasse.

 On est en 2021 et L’Est républicain relate la lutte sociale – sa spécialité – qui oppose alors le « prolétaire bisontin » non pas à son patron mais à… ses collègues ! 

 Paul-Toufik est alors employé dans la restauration rapide, chez Subway, et il est tellement odieux avec son entourage qu’il est alors menacé de licenciement pour « comportement de nature à dégrader les conditions de travail et l’état de santé de certaines des collaboratrices ; le non-respect de règles d’hygiène et l’intention de nuire aux dirigeants de l’entreprise ».

Les syndicats sont appelés à la rescousse et l’inspection du travail du Doubs ordonne la réintégration de l’histrion… mais les employés de Subway, qui ne veulent pas du retour de la peste, se mettent en grève « pour contester la réintégration de leur collègue […] et apporter leur soutien à leur employeur ».

De plainte en plainte, l’affaire se poursuit devant le tribunal.

C’est donc ce Paul Guardado, dit Toufik de Paloise, qui, à la recherche de son quart d’heure warholien, a arraché les portraits du jeune Thomas assassiné à Crépol, s’offrant là l’occasion d’une gloire nationale. 

 

C’est que ce monsieur « participe à la veille antifasciste depuis belle lurette », disent ses amis de Kawa TV.

 Et dans l’esprit de ce grand journaliste, être tué par d’autres que des Kevin et des Matteo fait assurément de vous un fasciste.

 
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Par Marie Delarue

Journaliste à BV, artiste
 
 
Source et Publications :  https://www.bvoltaire.fr/ 
 
 
 
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#RomansSurIsere : hier, en toute impunité, un groupe d'une trentaine de délinquants issus de la cité de la Monnaie a "envahi" le centre-ville, insultant et menaçant les riverains.
 


 

 

 

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