mercredi 29 novembre 2023

JUSTE UN PEU D' HUMOUR ET DE DÉRISION ! ( CÉDRIC DE VALFRANCISQUE )

 

Le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque, un bouffon de Cour

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« L’étude de la philosophie a plus de chances de changer l’homme en phylloxera qu’en vrai philosophe. »  

                                                                                                                      (Jacques Sternberg)

 

Je me gausse, je m’esbaudis, je ris « à gorge d’employé » comme disait Alexandre-Benoît Bérurier, fidèle escuyer qui était à messire San-Antonio ce que Sancho Panza fut à Don Quichotte.

Pourtant, en cette année  de disgrâce – l’an VI du règne de « Foutriquet » – les sujets d’allégresse sont rares et le rire est proscrit s’il est jugé discriminant à l’égard des minorités – raciales, sexuelles ou religieuses – car en « Cellezécie » on peut rire de tout sauf… de ce qui est risible.

 

Un quidam, qui avait osé s’esclaffer de voir un gros nègre (1) adipeux ayant du mal à sortir d’un coûteux cabriolet de sport, a été envoyé à la chiourme pour longtemps.

 Le nègre en question, enrichi par cette musique de sauvage qu’on appelle le « Rap », était de surcroît inverti.

 De ce fait, les chats fourrés ont retenu les délits de racisme, xénophobie, grossophobie et homophobie. 

Ceci pour vous dire qu’en « Cellezécie » il vaut mieux être sérieux comme un pape. 

L’expression est d’ailleurs bien mal choisie car Bergoglio, l’imam du Vatican, avec son air faussement bonasse de parrain de la mafia, ne fait pas très sérieux. Alors, pourquoi s’esbaudir ? 

De qui a-t-on encore le droit de rire ?

À « Boboland », capitale de la « Cellezécie », vit une caste de privilégiés, riche voire très riche, qui se dit « de gauche » mais soutient sans le moindre état d’âme la politique suicidaire du marquis de Morveux d’Enarque, entre autres en matière d’immigration afro-maghrébine.

 Il est vrai que ces gens-là – la « gauche-caviar » – se targuent d’aimer les pauvres mais pas au point de vivre comme eux. Ils veulent bien, à la rigueur, avoir une bonniche noire ou un chauffeur arabe, surtout s’ils sont clandestins (on peut les  payer « au black »), mais ils aiment autant que les immigrés pauvres vivent ailleurs que dans le XVIe arrondissement ou dans le triangle doré Neuilly-Auteuil-Passy. 

Ils préfèrent les voir cantonnés dans un territoire appelé « 9-3 » et qui doit son nom au  fait que, sur 9 habitants, 3 sont des « Cellezéceux » de souche (ceux qu’on nomme « Souchiens ») (2).

Le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque aime, à sa Cour, être entouré de bouffons, de précieux ridicules, de lèches-fion, de larbins, ainsi que d’invertis, de basanés et de vieilles haridelles.

Un couple est l’archétype de cette « gauche-caviar » qui gravite autour des puissants. 

On les voit partout, au théâtre, dans les expositions d’art contemporain, dans les dîners en ville, sur les plateaux-télé, bref ils sont là où il faut être vu pour exister. 

La femelle de ce couple est une sorte de vieille poupée « Barbie », un peu comme la vieille marquise (née Trognon du Touké). 

 Après des rôles minables au cinéma, elle pérore comme chroniqueuse dans une émission de Laurent Roquet « Les grosses têtes (vides) ».

 Elle peut y étaler son inculture en minaudant. Elle est dans son élément, celui des jacasseries idiotes énoncées de sa voix snobinarde. Elle s’appelle Aridelle Tombale.

En fait, celui qui me fait m’esclaffer aujourd’hui c’est son mari, philosophe en peau de lapin, bavard, jacasseur de plateaux-télé  et champion toutes catégories du navet moralisateur.

J’ai oublié son nom mais ceci n’a aucune importance.

 C’est un Séfarade d’Afrique du Nord. Son arrière-grand-père était le rabbin de Tlemcen, en Algérie. Personne ne l’appelle par son nom, on le désigne par ses seules initiales – BHL – comme on dit PMU, RAB, RSA, SUV, BHV ou… WC.

Son père fit fortune dans les bois précieux. 

Lui gère ensuite cette fortune et, comme il faut bien faire quelque chose dans la vie, il étudie la philosophie. 

Avec quelques camarades, il crée le courant des « nouveaux philosophes » qui consiste à enfiler encore plus de lieux communs et  de fadaises que les anciens philosophes.

 L’historien Gérard Noiriel voit en eux : « des philosophes… mais (qui sont) davantage attirés par le journalisme que par la recherche… Ce n’est pas la profondeur de leur pensée qui explique (leur) succès médiatique (mais le) fait que les thèses qu’ils défendent sont en phase avec les discours dominants ». Et, effectivement, ils sont en phase avec la pensée unique.

Bruno Jeanmart et Richard Labévière ont écrit en 2007 « BHL ou la règle du Je », un ouvrage pour expliquer l’absence de BHL dans le programme de l’agrégation de philosophie. Ils y dénoncent l’absence de concepts, outils de base dans la démarche philosophique, et affirment qu’« il n’y a pas de pensée chez ce penseur ». En fait, ce pédant, c’est l’éolienne de la philosophie : il brasse de l’air et ne produit rien de vraiment exploitable.

Dès ses débuts médiatiques, BHL a peaufiné son image : une crinière de chef d’orchestre et une chemise blanche ouverte sur une pâle poitrine de souffreteux.

 Mais sa marque de fabrique, c’est surtout sa capacité à l’indignation (feinte), cet art de s’écouter parler (pour ne rien dire) et qui ne supporte aucune contradiction. Il est le Messie, celui qui dit le vrai, le bon, le beau, le juste !

En somme, BHL  c’est un peu le Camille Desmoulins… à vent de la bien-pensance.

Mais, sous son air maladif de gringalet, se cache un chaud lapin. Il épouse tout d’abord un mannequin. Avoir  de l’argent, beaucoup d’argent,  donne toujours un certain charme aux hommes, fussent-ils mal finis. Le couple divorce rapidement.

 Le mannequin aurait commis des cambriolages pour payer sa cocaïne (car dans ce monde-là, on aime sniffer de la « coke »). 

 Ensuite, il épousera une éditrice car, quand on veut publier des bouquins mal écrits, autant savoir à qui s’adresser. 

Comme témoin de mariage, il aura François de Jarnac, dit « le Florentin »

De cette union naîtra  un fils puis le couple divorcera quelques années plus tard. Enfin, en juin 1993, il épouse Aridelle Tombale à Saint-Paul-de-Vence où vit une colonie des plus beaux spécimens de parvenus de la « gauche-caviar ».

On ne sait pas si ce faux-dur a seulement fait son Service Militaire, mais au fil des années il finira par se prendre pour un expert en géopolitique, un stratège, un guerrier, alors qu’il n’est qu’un paltoquet narcissique, vaniteux comme un paon et imbu de lui-même.

Il se fait photographier, la plupart du temps en studio, en faisant croire qu’il arpente des zones de guerre, puis il deviendra le bouffon des puissants en leur disant où il faut aller guerroyer.

En 1992, il suggère à François de Jarnac de soutenir le président de la République de Bosnie-Herzégovine, isolé dans Sarajevo assiégé.

 Et en 1994, il présente au festival de Cannes « Bosna ! », le film qu’il a tourné dans les tranchées de l’armée bosniaque. Jean Daniel lui consacre un éditorial élogieux (3). Il osera écrire : « Bosna… est une œuvre forte, très forte, efficace, bien conduite, avec un souffle épique… Le réquisitoire le plus implacable contre la politique de non-intervention européenne dans la tragédie bosniaque. On est constamment saisi au collet, pressé de rejoindre le narrateur, entraîné par sa pugnace ferveur et même son lyrisme débridé ».

 

Mais ce navet, dans lequel BHL se met en scène pour sa seule gloriole, sera un bide.

Ce précieux ridicule  n’en est pas à son premier bide. Il est même un habitué des flops. 

Son tout premier film, qui mettait en scène Aridelle Tombale, n’enregistrait que 73 147 entrées dans le pays, alors qu’il était soutenu et encensé par toute la presse de gauche.

Plus tard, BHL demandait à Sarkizizi, seigneur de Neuilly, de prendre position contre Kadhafi qui « massacrait son peuple » en Libye.

 Puis, il réalisait encore un navet sur la Libye « Le serment de Tobrouk », à ne pas confondre avec « Un taxi pour Tobrouk » de Denys de La Patellière servi par des dialogues de Michel Audiard.

 Le film est présenté en sélection officielle au festival de Cannes, mais il est nullissime et fera… 2450 entrées, un naufrage ! 

Dans un autre registre, son épouvantable pièce de théâtre, « Hôtel Europe », en 2015, a dû être déprogrammée faute de public, encore un flop !

Inévitablement, dès février 2022, BHL demandait au marquis de Morveux d’Enarque de prendre position pour l’Ukraine de Dingomyr Zobensky attaquée par les Moujiks.

 Puis il allait se faire photographier sur le terrain (ou en studio ?)… et puis… et puis, il sortait un film « Slava Ukraini » qu’il présentait comme  « un carnet de bord qui consigne les petits et grands événements du pays en guerre » et dans lequel ce narcisse se met en scène. 

Le film est sorti en salle le mercredi 22 février 2023. Dire que ce ne fut pas un succès commercial est un doux euphémisme. Il n’a enregistré que… 208 entrées le jour de sa sortie, et ce malgré le battage d’une presse complaisante. 

Au final il aura fait 1024 entrées en « Cellezécie ». Les journaux ou sites honnêtes – il en reste quelques uns – n’ont pas été tendres avec ce navet : « Trop loin des lieux de combats », « un documentaire ridicule », « un mauvais reportage sans nuance et partisan »… Encore un flop !

Puis ce mois-ci, le 14 novembre, France 2 diffusait  « Ukraine au cœur », son troisième film sur la guerre en Ukraine.

 Pontifiant, BHL déclare : « Je crois, depuis le premier jour, que c’est l’avenir de l’Europe qui se joue ici ». Et au sujet des belligérants, il ajoute : « (pour les Russes) Il leur manque le vrai carburant d’une victoire, qui est le moral. On ne peut gagner une guerre que quand on sait pourquoi on la fait ! Côté ukrainien, c’est le contraire. Leur moral reste inentamé. Et ça, honnêtement, ça force le respect ». C’est du Clausewitz, version… Café du Commerce !

Ce film, comme les précédents, a fait un bide auprès des téléspectateurs mais  il sortira dans les salles aux États-Unis le 6 décembre, avec une avant-première aux Nations Unis, rien que ça !

Depuis le début des années 70, nous subissons les certitudes et les indignations à géométrie variable de ce freluquet pontifiant. 

Comme les bouffons de Cour, il parle à l’oreille des puissants mais les bouffons étaient souvent drôles, facétieux, impertinents, amusants. 

Celui-là est sinistre, suffisant, imbuvable, insupportable. Il pérore sur tous les sujets mais n’en connaît aucun à fond.

Peut-être vous demandez-vous pourquoi ce type arrive à être reçu partout et à instiller ses idées – généreusement foireuses – aux grands de ce monde ?

C’est pourtant, hélas, d’une simplicité biblique : dans un monde qui n’adule et ne vénère que le fric, ces gens jouent entre eux et se foutent bien des problèmes de fin de mois des gueux. Ils sont de gauche, ils disent aimer le populo, mais de loin ; le peuple ça pue la dèche et la sueur.

Internet nous apprend qu’au début des années 2000 la fortune de BHL était de 150 millions d’euros.

 Il est propriétaire de sept sociétés de gestion de patrimoine, immobilières et financières, sa fortune provient essentiellement de l’héritage de ses parents : au décès de son père, en 1995, sa société d’import-export de bois exotiques réalisait 450 millions d’euros de chiffre d’affaires, et BHL était déjà vice-président du conseil de surveillance, un job juteux dans lequel on ne transpire pas trop. 

Plus tard, sa famille a cédé les 76,9 % qu’elle détenait dans l’entreprise à « Pinault Bois et Matériaux », pour 49 millions d’euros. 

Cette fortune colossale a été complétée au fil des ans par des placements boursiers ; placements facilités par l’intimité de BHL avec les grandes fortunes du CAC 40.

En 2001, il créait une société pour investir dans le rachat des surgelés « Picard » aux côtés d’autres fonds d’investissements, et il empochait une plus-value de 2,3 millions d’euros de dividendes.

BHL, c’est aussi un grand amateur d’immobilier. Son appartement parisien dans le quartier Saint-Germain, sous évalué dans sa déclaration d’ISF pour 2009, lui a valut un redressement fiscal.

L’appartement  en question sera finalement revendu 7,1 millions d’euros en 2010. BHL a entre-temps acquis un autre pied à terre dans le quartier, et un second dans le quartier de l’Élysée.

En 1998, il a acheté  le riad « palais de la Zahia » pour 2 millions d’euros.

 Il acquiert ensuite une villa à Saint-Paul-de-Vence en 2002, qu’il revend en 2014 pour 4 millions d’euros. 

À Tanger, il rachète en 2000 un palais maure de 620 m2, qu’il fait décorer par Andrée Putman. En 2017, cette belle conscience de gauche, estimant avoir « trop de maisons dans le monde » et trop peu de temps à y passer, a vendu l’une de ses villas à Tanger pour 6 millions d’euros.

 C’est dur, c’est difficile, la vie d’homme de gauche !

 Les prolos au SMIC n’ont pas tous ces problèmes immobiliers !

N’étant pas de gauche, je ne jalouse absolument personne, je ne lorgne pas dans la gamelle de mes voisins. 

J’ai un profond respect pour les gens qui travaillent, créent de la richesse, innovent, créent des emplois, mais pas pour les donneurs de leçons friqués, fils-à-papa trop gâtés, qui feraient mieux de la fermer et surtout, de ne pas afficher des idées humanistes et socialisantes.

BHL est un égoïste, un égocentrique qui gravite autour de son nombril.

En 1993, il créait « les Films du lendemain », une société de production détenue pour moitié par sa famille et « Artémis » (holding de la famille Pinault), et qui a principalement servi à produire les films de BHL, avant de… déposer le bilan en 2012. En 2004, il créait avec le manager et producteur d’Aridelle Tombale, deux maisons de disques baptisées « Tempest Music », destinées à produire les disques de son épouse. 

Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Les deux sociétés  seront liquidées quelques années plus tard.

Pour conclure, j’ai quelques suggestions à  faire à ce vieux donneur de leçons, pour son bien comme pour celui des « Cellezéceux » de souche (qui  en ont marre des attaques contre leurs racines proférées par ce cabot prétentieux). 

Qu’il  mette une fois dans sa vie, à 75 ans, ses idées généreuses en corrélation avec ses actes. 

Qu’il fasse don d’une partie de son immense fortune aux nécessiteux ; qu’il loge gratuitement des sans-abris dans l’une de ses nombreuses propriétés (d’autant plus qu’il n’a plus le temps de les occuper toutes) ; et surtout, qu’il arrête de pérorer sur les plateaux-télé. 

Certes, il ne risque pas d’ampoules aux mains mais si ça peut lui éviter une extinction de voix, c’est bien pour lui. S’il arrête de dégoiser des inepties, ce sera une bénédiction pour nous aussi.

Par  Cédric de Valfrancisque

1)- Je précise que le mot « nègre » n’est pas une insulte ou un gros mot. Aimé Césaire et Léopold Senghor revendiquaient leur « négritude » et ils avaient raison.

2)- Ce chiffre de 3 sur 9 me semble exagéré. Pour être allé souvent dans ce « territoire perdu de la République »  je puis attester que le Blanc rase les murs et que les Juifs en sont partis.

3)- Sous le titre ridicule de « Malraux ou rien »

4)- Titre qui veut dire « Gloire à l’Ukraine ».

 

Source et Publication:   https://ripostelaique.com/ 


             SANS HUMOUR ......



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