mercredi 18 juin 2025

LES FRÈRISTES : CE QUE LA FRANCE PEUT APPRENDRE DES PAYS MUSULMANS !

 


REVUE DE PRESSE !


Alors que le rapport gouvernemental présenté en Conseil de défense le 21 mai 2025 alerte sur la progression de « l’islamisme municipal » en France, une étude fouillée du think tank Le Millénaire, signée Lisa Guilcher, exhorte les autorités à s’inspirer des stratégies implacables adoptées par plusieurs régimes arabes face aux Frères musulmans.

 

Une menace idéologique identifiée

Le rapport gouvernemental sur les Frères musulmans, dévoilé le 21 mai 2025, marque un tournant dans la politique française vis-à-vis de l’islamisme politique.

 Pour Lisa Guilcher, analyste au Millénaire, il est temps de dépasser les postures ambiguës et de tirer les leçons d’un combat déjà mené — et souvent gagné — dans plusieurs pays arabo-musulmans, notamment les Émirats arabes unis, l’Égypte ou encore l’Arabie saoudite.

 

Aux origines du « frérisme »

Fondée en 1928 en Égypte par Hassan al-Banna, la Confrérie des Frères musulmans naît d’une crise identitaire du monde sunnite après l’abolition du califat ottoman.

 Elle propose une doctrine totalisante : l’islam comme système complet régissant la vie individuelle, sociale et politique. 

Enracinée dans les quartiers populaires, la confrérie séduit par son discours panislamique et sa capacité à pallier les carences de l’État via un dense réseau éducatif, religieux et caritatif.

 

Du soutien pragmatique à la répression frontale

Les monarchies du Golfe, dans les années 1950-1980, accueillent les Frères musulmans en raison de leur opposition au nationalisme nassérien et de leur compétence technique. 

Mais ce partenariat de circonstance se transforme en défi sécuritaire. 

Dès les années 1990, la rupture est consommée. 

L’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis classent la confrérie comme organisation terroriste.

 Le coup d’État contre Mohamed Morsi en 2013, et les Printemps arabes qui s’ensuivent, précipitent une répression généralisée.

 

Une « guerre totale » en quatre piliers

L’étude du Millénaire identifie quatre axes majeurs dans cette stratégie d’éradication :

  1. Répression judiciaire et politique : arrestations massives, procès collectifs, peines de mort, exil forcé des cadres. Exemple emblématique : la loi syrienne de 1980 condamnant à mort tout membre de la confrérie.
  2. Démantèlement du maillage associatif et éducatif : fermeture des ONG, nationalisation des écoles, reprise en main des mosquées, surveillance algorithmique des contenus numériques.
  3. Dé-légitimation idéologique : contre-discours promu par les États via Al-Azhar ou les ministères des affaires religieuses, campagnes médiatiques, assimilation au terrorisme.
  4. Bloc régional anti-frériste : pression sur les pays d’accueil (Turquie, Royaume-Uni), coopération sécuritaire, embargo diplomatique contre le Qatar accusé de soutien actif.

 

Un succès stratégique… mais à quel prix ?

La stratégie de « guerre totale » a, selon l’analyse, produit des résultats tangibles : disparition de la confrérie comme force politique structurée, fragmentation de ses réseaux, effondrement des partis affiliés comme Ennahdha en Tunisie ou le Parti Justice et Développement au Maroc. Néanmoins, Guilcher note que l’idéologie frériste, bien que marginalisée, subsiste dans certaines diasporas ou franges conservatrices de la jeunesse.

 

Et la France dans tout cela ?

Le rapport propose un véritable manuel d’action pour l’Europe, et notamment la France, face à ce qu’il qualifie d’« islamisme rampant ». 

 

Parmi les préconisations :

  • Cartographier les réseaux fréristes implantés sur le territoire,
  • Conditionner les subventions associatives à une stricte neutralité religieuse,
  • Interdire les structures à visée politico-religieuse,
  • Expulser les prêcheurs étrangers radicaux,
  • Mettre en place une stratégie idéologique de long terme autour de la formation des imams et de la promotion d’un islam loyaliste.

 

Un appel à sortir de l’angélisme

Le rapport critique la naïveté européenne, notamment française, dans les années 2010, lorsque les Frères furent perçus comme un rempart modéré face au salafisme. 

Cette illusion, selon Lisa Guilcher, a permis à la confrérie de tisser des liens profonds avec certaines collectivités locales et de bénéficier de financements publics, parfois via des relais comme Qatar Charity.

 

Un enjeu de souveraineté et de cohésion

« Ce n’est pas l’islam en tant que foi qui est visé », précise l’auteure, « mais le projet politique porté par une organisation qui instrumentalise la religion pour bâtir une contre-société. » 

Pour elle, seule une doctrine assumée de containment international et de confinement national permettra de faire face.

 L’enjeu, insiste-t-elle, est rien de moins que la survie du modèle républicain.

C’est un cri du cœur. 

Ou plutôt un coup de menton.

 Mardi, à l’Assemblée nationale, Alma Dufour – insoumise et fière de l’être – s’est lancée dans un réquisitoire enflammé contre… la diplomatie française. 

Et en faveur de l’Iran. Oui, vous avez bien lu.

« Israël agresse, l’Iran se défend », a-t-elle lancé, l’air furibond, les yeux noyés d’indignation.

 On imagine les applaudissements à Téhéran.

 Les mollahs peuvent souffler : ils ont désormais une porte-parole gratuite à Paris.

 De quoi faire des économies sur le budget propagande.

L’élue de Seine-Maritime reproche à Emmanuel Macron de soutenir « le droit d’Israël à se défendre ». 

Un crime, sans doute. Elle exige du ministre Jean-Noël Barrot qu’il « agisse pour la paix ou démissionne ». 

En somme : baissez les bras face aux missiles iraniens… ou partez. 

Voilà la nouvelle géopolitique selon LFI : la France doit se coucher pour rester digne.

 

Jean-Noël Barrot, sans doute surpris d’avoir été traité d’agent du Mossad, a rappelé quelques faits de base : missiles iraniens, otages français, soutien au Hamas, drones envoyés à la Russie… mais rien n’y fait. 

Pour Alma Dufour, ces détails sont sans importance : l’Iran serait une victime.

Dans le logiciel insoumis, toute guerre se résume à un duel entre l’oppresseur occidental et le « camp du Bien » – lequel change au gré des alliances, mais reste fidèle à une ligne : hurler « génocide » à chaque frappe israélienne, tout en fermant pudiquement les yeux sur les pendaisons, les voiles imposés et les journalistes torturés.

Il faut dire que depuis quelques mois, les Insoumis ont trouvé dans la politique étrangère un nouveau théâtre pour rejouer leur pièce préférée : « La République coloniale contre le peuple ». 

 

Gaza devient l’Algérie et l’Assemblée devient scène de théâtre révolutionnaire.

 On distribue les rôles : les martyrs ici, les bourreaux là. Israël ? 

Toujours dans le second rôle du méchant.

Mais qui peut croire encore à cette mise en scène ? 

Quand un député français, élu sous les ors de la République, en vient à parler comme une chargée de communication du régime iranien, il n’est plus temps de s’indigner.

 Il faut rire. Jaune, certes. Mais rire quand même.

Car enfin, quand LFI brandit son drapeau de la paix, c’est toujours du même côté.

 Les terroristes du 7 octobre ? Un non-sujet. Les roquettes ? Une diversion. 

Le seul vrai crime, c’est de vouloir vivre en sécurité.

 On comprend que ce soit insupportable pour des gens qui préfèrent pleurer sur la victime imaginaire que de condamner l’agresseur réel.

Alors, à quand un voyage officiel d’Alma Dufour à Téhéran ? 

Elle y serait accueillie avec tapis rouge, discours enflammé… et peut-être même une médaille. 

 

Après tout, il faut bien récompenser les alliés de l’étranger.

 

Source et Publication :   :  https://lalettrepatriote.com/




 

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