vendredi 27 juin 2025

LA GUERRE INVISIBLE QUE NOUS DEVONS GAGNER !

 

La guerre invisible que nous devons gagner

 


    • s


Il y a des guerres que l’on ne voit pas, des batailles sans soldats ni fusils mais dont les effets peuvent être tout aussi dévastateurs que ceux des conflits armés.

 Cette guerre silencieuse, c’est celle de l’information, de l’influence, de la culture. Une guerre d’imaginaires, de récits, de symboles. 

Une guerre qui ne fait pas de morts mais qui peut tuer l'espérance, dissoudre la mémoire et effacer les racines.

 

Depuis plusieurs décennies, un lent travail de sape s’est opéré sur notre société. Nos repères collectifs ont été méthodiquement déconstruits. 

L’école n’enseigne plus à aimer la France, les médias ne cherchent plus la vérité mais la conformité idéologique et la culture dominante promeut le déracinement, le cynisme ou l’oubli. 

Nous vivons dans un monde saturé d’images, de contenus et de messages qui orientent nos opinions, façonnent nos comportements, déforment notre regard sur nous-mêmes.

 Et dans cette guerre, ceux qui veulent encore défendre la France, son identité, ses traditions et sa grandeur sont souvent seuls, dispersés, parfois résignés.

 

Pourtant, une prise de conscience est en marche. Partout, des voix se lèvent. 

Des initiatives fleurissent, à l’image de Place d’Armes et de la désormais célèbre tribune des généraux, publiée dans Valeurs Actuelles, qui a brisé l’omerta médiatique et réveillé des milliers de consciences.

 Des citoyens reprennent la plume, la caméra ou le micro. Ils se réapproprient les outils de narration, refusent les récits imposés et s’attachent à transmettre, encore et toujours, ce que nous sommes. 

La bataille culturelle est une urgence vitale pour qui veut éviter que la France ne devienne un simple territoire désaffilié, sans mémoire ni projet commun.

 

Pour que cette reconquête réussisse, elle doit s’inscrire dans la durée, s’organiser, se structurer.

 Elle doit surtout mobiliser la jeunesse, car ce sont les jeunes qui sont en première ligne de cette guerre invisible : sur les réseaux sociaux, dans les écoles, dans la rue. Ce sont eux qui subissent les récits dominants, ce sont eux qu’il faut armer intellectuellement, spirituellement et culturellement.

 

Aujourd’hui, la jeunesse n’a pas besoin d’un énième discours pessimiste. Elle a besoin de causes à embrasser, de communautés à rejoindre, d’horizons à bâtir.

 Cette jeunesse, que l’on dit perdue, désengagée, désabusée, ne demande qu’à s’enthousiasmer pour une mission plus grande qu’elle-même.

 À nous de tendre la main, de transmettre, de former. 

À eux de prendre le relais, de créer, de défendre, d’incarner.

 

La guerre de l'information ne fait pas couler de sang, mais elle exige du courage.

 Le courage de dire non à la défaite culturelle, le courage d'affirmer haut et fort que la France vaut encore d’être aimée. Le courage, surtout, d’entrer en résistance.

 

À ceux qui ont vingt ans aujourd’hui : le pays vous attend.

 

Par Romain Maréchal

Fondateur d’Épopée

 

 


 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire