dimanche 22 juin 2025

AVORTEMENT , IMMIGRATION....... L' O N U ET LA PROPAGANDE ARC-EN-CIEL ......

 REVUE DE PRESSE

Propagande arc-en-ciel : un « rapport » de l’ONU utilise la crise de la natalité pour promouvoir avortement, immigration et « famille » LGBT

ONU crise natalité avortement
 

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), agence de l’ONU dont l’idéologie est arc-en-ciel et au financement opaque, vient de publier son « rapport » annuel sur l’état de la population mondiale, intitulé « la vraie crise de la fécondité », qui donne de la baisse constatée de la natalité dans le monde une interprétation erronée qui lui permet de recommander les solutions qui lui sont chères : avortement pour qui le souhaite, recours à l’immigration, promotion de « l’égalité de genre » et des pratiques LGBT, assorties de considérations sur « l’espoir » pour les jeunes et l’égalité dans le développement.

 

Le « rapport » prétend dire la vérité sur la crise de la natalité

Le « rapport », pour faire sérieux, comporte 156 pages bourrées de tableaux, de notes de méthode, et l’agence de l’ONU s’est adjoint les services de l’institut international Yougov pour interroger 14.000 personnes de « 14 pays sur cinq continents correspondant à 37 % de la population mondiale ».

 Le titre (la vraie crise de la fécondité) affiche la volonté de rectifier les (fausses) idées reçues sur la crise mondiale de la natalité.

 Et le sous-titre indique la solution préconisée pour la résoudre : « La quête de libre-arbitre en matière procréation dans un monde en mutation. » 

En effet, dès le préambule, Natalia Kanem, la directrice exécutive de l’agence conclut : « La véritable crise de la fécondité réside dans la remise en cause du choix procréatif le plus fondamental que puisse faire un être humain : décider s’il souhaite avoir un enfant, quand et avec qui. »

 Nos lecteurs qui ont l’habitude du jargon des agences de l’ONU auront reconnu la langue de bois des bureaucraties maçonniques.

 

Des statistiques en rapport direct avec l’objectif de propagande

Le rapport, et son résumé grand public, diffuse des données statistiques d’ensemble afin de montrer que beaucoup couples n’ont pas le nombre d’enfants qu’ils désirent et prétend déterminer les causes qui font obstacle à leur désir. 

Ainsi 20 % des personnes adultes interrogées en âge de procréer pensent qu’elles ne pourront pas avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent. 19 % renoncent par peur de l’avenir.

 Cause de cette peur : changement climatique, dégradation de l’environnement, guerres et pandémies. 

Autres obstacles : insécurité de l’emploi. 

Et le principal : pour 39 % des sondés, c’est l’argent qui limite la taille de la famille. 

Il n’était pas nécessaire de faire une étude si vaste et si coûteuse pour aboutir à de telles lapalissades.

 Treize pour cent des femmes et huit pour cent des hommes ont indiqué que la répartition inégale des tâches domestiques était un facteur expliquant pourquoi ils avaient moins d’enfants qu’ils ne le souhaitaient.

 D’autres données sont assénées pour accentuer un fort sentiment de désordre : une grossesse sur deux n’est pas intentionnelle, une personne sur trois dit avoir subi une grossesse non désirée, une personne sur cinq affirme avoir subi des pressions pour avoir des enfants qu’elle ne voulait pas. 

Deux remarques évidentes : ces « personnes » sont exclusivement des femmes, et ces chiffres, intéressants en eux-mêmes, n’ont pas de lien apparent avec la crise de la natalité.

 

Objectifs et obsessions ordinaires de l’ONU

Cela révèle que l’essentiel n’est nullement d’expliquer la transition démographique en cours qui se traduit dans le monde entier par une chute de la natalité, mais de justifier la propagande arc-en-ciel de l’ONU. 

Mme Kanem est préoccupée par « la peur alimentée par le discours public sur la taille de la population et les taux de fécondité, et instrumentalisée pour doper l’ethno-nationalisme et affaiblir les droits en matière de procréation ». 

Elle ajoute : « Ou encore, le fait que les avancées majeures accomplies dans le domaine de la santé et des droits sexuels et procréatifs ne profitent que très peu aux personnes les plus marginalisées. 

Les données publiées par l’UNFPA ces cinq dernières années révèlent par ailleurs qu’une femme sur dix n’est pas en mesure de décider si elle souhaite avoir recours à la contraception. 

Environ une sur quatre ne peut pas prendre de décisions concernant sa santé.

 Et une proportion équivalente n’est pas en mesure de refuser un rapport sexuel. »

 

Les « solutions » : LGBT, avortement, immigration

La présentation brève du rapport, après avoir parlé d’un « monde qui mérite d’être planifié » conclut : « La véritable solution à la crise de l’autonomie reproductive à laquelle nous sommes confrontés est de construire un monde plus équitable, plus durable et plus bienveillant qui aide les individus à fonder la famille à laquelle ils aspirent. »

 Les mesures recommandées comprennent notamment de rendre plus facile d’être parent par des investissements dans le logement, des emplois décents, des congés parentaux rémunérés et l’accès à des services de « santé reproductive » complets.

 L’agence encourage également les gouvernements à considérer l’immigration comme une stratégie clé pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre et maintenir la productivité économique dans un contexte de baisse de la fécondité. 

Et bien sûr à combattre « l’inégalité entre les sexes ». 

Le FNUAP, dans une note sur son financement, affiche d’ailleurs clairement son but : « les trois zéros – zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, zéro décès maternel évitable, et zéro violence basée sur le genre et pratique néfaste – ainsi que l’accélération des progrès vers les Objectifs de développement durable d’ici 2030 ». 

Planning familial, santé reproductive, sont des mots qu’il utilise couramment pour promouvoir l’avortement et la contraception.

 

Aucune analyse réelle de la natalité

Il faut chercher longtemps, dans ce rapport, la liste des 14 pays étudiés, Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Corée du Sud, Etats-Unis, Hongrie, Inde, Indonésie, Italie, Maroc, Mexique, Nigéria, Suède, Thaïlande, qu’aucun article de presse ne mentionne.

 Et le « rapport », pourtant prolixe, ne daigne pas expliquer pourquoi cet échantillon a été choisi.

 Ce qui frappe, c’est que plusieurs de ces pays (Allemagne, Corée du Sud, Italie) ont une natalité très faible, et qu’aucun des pays à très forte natalité (Niger, Angola, République démocratique du Congo, Mali, Bénin, Tchad et Ouganda) n’y figure, et que les difficultés qui frappent les couples sont complètement hétérogènes. 

Et les prétendues relations établies par le rapport de l’ONU ne se vérifient pas. 

La plupart des pays à forte natalité n’ont ni abondants services de santé reproductive, ni subvention pour la garde d’enfant, ni emplois décents, ni congés parentaux, etc…

 En revanche, tout cela existe plus ou moins dans ceux qui ont moins d’un enfant par femme.

 

 Et l’ouverture à l’idéologie LGBT n’est pas un facteur de natalité : l’Ouganda a 5,17 enfants par femme, l’Allemagne 1,46.

 

L’ONU attise les peurs pour sa propagande

En somme, la réalité est exactement l’inverse de ce que prétend la propagande arc-en-ciel : là où celle-ci n’entame pas la mentalité de la population, la natalité reste forte.

 Et les facteurs mentaux pèsent bien plus lourd que les facteurs matériels. 

On l’a vu lors du covid en Europe.

 En janvier 2021, le continent a subi une chute nette de son taux de natalité (moins 14,1 %, la France étant dans la moyenne, l’Espagne et la Roumanie perdant 23 % du nombre de grossesses normalement attendues), neuf à dix mois après le premier confinement.

 On aurait pu croire que celui-ci aurait rapproché les couples. 

C’est l’inverse qui s’est passé.

 Consciemment ou non, les Européens n’ont plus voulu faire d’enfants, par peur de la pandémie qu’on avait semé dans leur esprit.

 C’est d’ailleurs ce que confirment certaines des personnes interrogées par le « rapport » de l’ONU : la peur les empêche de procréer, peur des grandes terreurs lancées par l’arc-en-ciel, changement de climat, dégradation de l’environnement, pandémies, guerres.

 La réalité des guerres et des difficultés matérielles n’empêche pas l’Afrique de faire des enfants, la peur engendrée par la propagande arc-en-ciel dans les pays développés détruit leur natalité.

 

Par Pauline Mille

Source et Publication  https://reinformation.tv/




ET AUSSI


Un rapport du FNUAP veut l’accès libre à l’avortement et à la stérilisation dès 12 ans

rapport FNUAP avortement stérilisation
 

Alors que le taux de natalité continue de s’effondrer au niveau mondial, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, ou FNUAP pour retenir l’acronyme français) ne trouve rien de mieux que de dénoncer les politiques natalistes et préconiser la contraception et la stérilisation, en les rendant accessibles aux jeunes filles dès 12 ans. Ce même organisme mondialiste reconnaît pourtant qu’un grand nombre de personnes dans le monde pensent qu’elles n’auront pas le nombre d’enfants qu’elles souhaitent – une sur cinq, aux termes d’une enquête menée auprès de 14.000 sondés – et chez « la plupart » d’entre elles, il s’agit bien de la peur d’avoir moins d’enfants qu’elles ne le désireraient.

Dans son dernier Rapport sur l’état de la population mondiale 2025, le FNUAP maintient fortement son parti-pris pour le contrôle de la population, comme le souligne Steven Mosher, président et fondateur du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation.

 

Le FNUAP toujours au service du contrôle de la population

Il y manque un fait : la montée des robots et de l’intelligence artificielle, qui sont en voie d’assurer le véritable « grand remplacement » de l’humanité, comme cela se constate déjà en Corée du Sud, cette dernière ayant déjà remplacé plus de 10 % de sa main-d’œuvre par des robots avec 1.102 robots pour 10.000 employés de l’industrie manufacturière, leur « densité » ayant progressé de 5 % en moyenne par an depuis 2018 selon les données de décembre 2024. La France dépassait à peine la moyenne mondiale (162 pour 10.000 à cette date-là, avec 186 robots pour 10.000 ouvriers).

L’IA, elle, permettra de remplacer un nombre sans cesse croissant d’êtres humains dans d’autres secteurs de l’économie. Et la production de robots « humanoïdes » augmente elle aussi massivement, notamment en Chine.

Nous vous proposons ci-dessous la traduction intégrale de l’article qu’il a consacré à ce thème sur LifeSiteNews, le 14 juin. – J.S.

 

*ET AUSSI


Un rapport du FNUAP veut faciliter l’accès à l’avortement et à la stérilisation dès 12 ans

 

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), qui a vu le jour sur fond de peur obscure de l’explosion démographique, a toujours été animé par la volonté de réduire la population humaine. 

Ses rapports annuels ont toujours été axés sur la croissance démographique, encourageant l’avortement, la stérilisation et la contraception pour lutter contre la « surpopulation ».

Cependant, aujourd’hui que la population mondiale se stabilise, que celle de dizaines de pays est en chute libre et que l’agence a perdu son financement américain, elle tente de se réinventer.

Son dernier rapport, intitulé « Etat de la population mondiale 2025 », consacre de nombreuses pages à tenter de convaincre ses donateurs que « la véritable crise de la fécondité » n’est pas la baisse des taux de natalité, mais un « manque d’autonomie reproductive ».

Il veut dire par là que les jeunes femmes, dès leur entrée dans la puberté (le rapport précise « dès l’âge de 10 ans »), doivent être libérées de toute contrainte sociale en matière de sexualité.

 Selon le FNUAP, elles doivent au contraire avoir accès à l’éducation sexuelle, à la contraception, à la stérilisation, à l’avortement et même à des traitements contre l’infertilité, si tel est leur souhait, afin de pouvoir faire « des choix éclairés et délibérés en matière de procréation ».

Les personnes sensées se demanderont si des filles de 12 ans doivent vraiment avoir des relations sexuelles, plutôt que d’encourager ces enfants à devenir sexuellement actives sous prétexte qu’elles sont capables de faire des « choix éclairés et délibérés en matière de reproduction ».

 

Avortement et stérilisation accessibles dès 12 ans ?

En ce qui concerne la manière dont l’« autonomie reproductive » et l’« autonomie corporelle » doivent être universellement garanties, l’UNFPA cite les mesures suivantes :

• L’éducation sexuelle universelle pour garantir une « prise de décision éclairée ».

• L’accès universel à tous les types de contraceptifs, des préservatifs à la pilule du lendemain. Selon le FNUAP, cela est nécessaire pour prévenir les « grossesses non désirées qui touchent une adulte sur trois dans le monde ». 

Il omet toutefois de préciser qu’il considère toutes les grossesses qui ne sont pas spécifiquement planifiées comme « non désirées », ce qui gonfle les chiffres.

• L’accès universel à l’avortement, présenté comme un élément essentiel de l’autonomie reproductive.

 Ici, l’UNFPA répète son argument fallacieux selon lequel les lois pro-vie qui protègent les enfants à naître sont responsables des taux élevés de mortalité maternelle, car elles conduisent à des avortements dangereux. 

Cela revient à dire que les glissières de sécurité sur les autoroutes causent des accidents de voiture parce qu’elles empêchent les conducteurs de faire de belles sorties de route.

• La fécondation in vitro (FIV) gratuite pour tous. L’UNFPA met particulièrement l’accent sur l’Inde, « où 27,5 millions de couples sont confrontés à l’infertilité, mais où les services publics sont limités ».

 

Mais l’UNFPA ne se contente pas de cela. Il s’engage à 100 % dans le marxisme culturel en proposant que :

• La contraception, la stérilisation, l’avortement et la FIV soient accessibles aux « groupes marginalisés, tels que les personnes non mariées et les personnes LGBTQIA+ ».

• Soient éliminées les « normes patriarcales qui limitent les choix reproductifs ». En d’autres termes, le mariage traditionnel n’a plus sa place, tandis que tous les arrangements sexuels et reproductifs possibles, du mariage homosexuel à la polygamie, sont acceptés.

• Les gouvernements garantissent « un logement abordable et un travail décent » à leur population, ce qui revient à approuver de manière détournée la « gratuité totale » prônée par le socialisme.

• Les gouvernements s’efforcent d’atténuer le « changement climatique ». Il est vrai que les craintes suscitées par le mythe du réchauffement climatique ont poussé de nombreux jeunes à choisir de ne pas avoir d’enfants.

 Mais la solution consiste à mettre fin à cette campagne alarmiste, et non à détruire l’économie mondiale en interdisant les combustibles fossiles.

Les politiques auxquelles s’oppose le FNUAP sont tout aussi révélatrices.

 Après avoir insisté pendant des décennies sur la nécessité pour les gouvernements de mettre en place des politiques de planification familiale afin de réduire la croissance démographique, allant jusqu’à approuver la politique coercitive et antinataliste de l’enfant unique en Chine, il s’oppose désormais avec véhémence aux efforts des gouvernements visant à augmenter le taux de natalité.

Il met par exemple en garde contre les primes à la naissance, qu’il qualifie de « politiques pro-natalistes coercitives ».

Il condamne également les efforts des gouvernements pour atteindre des « objectifs de fécondité », qu’il qualifie d’inefficaces et de violation potentielle des droits reproductifs.

L’animosité de l’UNFPA à l’égard des populations est ici pleinement affichée.

Lorsque les gouvernements intervenaient activement dans les décisions des couples mariés en matière de fertilité afin de réduire le taux de natalité, l’agence des Nations unies les félicitait et leur distribuait gratuitement des contraceptifs.

 

Le FNUAP, grand promoteur du marxisme culturel

A l’heure où de nombreux gouvernements adoptent une approche opposée, le FNUAP s’est soudainement transformé en défenseur des droits humains, mettant en garde contre des violations imaginaires des droits reproductifs et critiquant les efforts déployés par des pays comme les Etats-Unis pour augmenter leur taux de natalité afin de maintenir leurs programmes de protection sociale et de prendre en charge leur population vieillissante.

La solution proposée par le FNUAP pour pallier la pénurie de main-d’œuvre causée par la chute des taux de natalité est, sans surprise, l’immigration massive, sans tenir compte des problèmes sociaux considérables que ces transferts de population entraînent.

En résumé, malgré son nouvel accent mis sur « l’autonomie reproductive », le FNUAP reste ce qu’il a toujours été : une organisation radicale anti-familiale et anti-nataliste, qui promeut non seulement l’avortement et la contraception, mais aussi toutes sortes de causes gauchistes à travers le monde.

Derrière tous les discours du FNUAP sur les droits reproductifs, ses dirigeants estiment que les enfants à naître n’ont aucun droit et que la planète se porterait mieux avec moins d’habitants.

Les Etats-Unis ont bien fait de s’en retirer.

 

Steven W. Mosher

 

Traduction par Jeanne Smits

 

Source et Publication  https://reinformation.tv/

 




 

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