dimanche 29 juin 2025

LE RACISME ANTI-BLANCS ! UNE HÉRÉSIE ???

 REVUE DE PRESSE !

Selon Jean-Pascal Zadi, les Blancs n’ont « pas de frein pour avoir un travail »

Le réalisateur du Grand Déplacement, largement subventionné, a déclaré que « le racisme anti-Blanc est une hérésie ».
Capture d'écran X.
Capture d'écran X.

En pleine tournée promotionnelle pour son dernier film, Le Grand Déplacement, Jean-Pascal Zadi a trouvé le moyen de faire parler de lui... mais pas forcément pour les raisons qu’il aurait espérées.

 Invité, ce vendredi 27 juin, sur France Info, l’acteur et réalisateur a déclaré ne pas croire au racisme anti-Blanc, le qualifiant même d’« hérésie ».

« Il faut faire la différence entre le racisme, qui est un concept sociétal à prendre en globalité, et des hostilités », a-t-il expliqué.

 Sa grille de lecture ne laisse guère de place à la nuance puisque, pour lui, dans la société occidentale, si vous êtes noir, arabe ou asiatique, « votre quotidien est chamboulé ».

 

Une bienveillance institutionnelle

Le discours de l’acteur de 45 ans détonne d’autant plus que Jean-Pascal Zadi ne semble pas avoir été freiné dans ses projets artistiques par ce fameux « racisme systémique » qu’il dénonce. 

Sorti en salle ce mercredi 25 juin, Le Grand Déplacement a bénéficié d’un budget de 17 millions d’euros

Une somme confortable, dont 630.000 euros ont été financés par la région Île-de-France. 

D’autres organismes publics ont mis la main à la poche, parmi lesquels le CNC ou encore France 2 Cinéma.

Il faut dire que le film coche toutes les cases du moment : satire sociétale sur le racisme, message humaniste, renversement sym

bolique Nord-Sud sur fond de parodie de ce que tous les médias ont défini de théorie du complot mortifère.

 Le synopsis ? Dans un futur proche, l’Afrique s’organise pour sauver le monde.

 L’Union africaine monte une expédition spatiale – la « Black Star Light » – pour explorer la planète Nardal et y évaluer la possibilité d’un exil massif du continent face à une planète devenue hostile. 

L’équipage est intégralement africain. 

Si l’histoire promettait une comédie qui se pouvait originale, elle s’est visiblement perdue en route.

 

Une comédie qui ne fait pas rire

Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé. 

Depuis sa sortie, Le Grand Déplacement a enregistré 7.984 entrées en salle. 

Un score qui sonne comme un revers, surtout au regard des moyens engagés.

 La critique n’est guère plus tendre, puisque sur AlloCiné, le film plafonne à deux étoiles, aussi bien côté spectateurs que critiques de presse. « Un démarrage mitigé », juge pudiquement le journal Les Inrockuptibles...

 

En même temps, le déséquilibre entre humour mal maîtrisé et leçon de morale commence à ne plus faire bon ménage.

 Là où la comédie aurait pu trouver sa place, c’est le message idéologique qui prend le dessus.

 La formule avait pourtant fonctionné, en 2020, avec Tout simplement noir.

 Mais cette fois, la mécanique s’essouffle. À force de vouloir forcer le trait, le film finit par tomber dans la caricature, y compris de lui-même.

 

Quand le message prime sur le réel

Dans cette même interview accordée à France Info, ce vendredi 27 juin, Jean-Pascal Zadi déclarait : « Un Blanc, dans la société, je ne pense pas qu’il ait de frein pour avoir un appartement, rentrer en boîte de nuit ou avoir un travail. »

  Et d’ajouter, plein d’assurance, qu’il « peut rencontrer de l’hostilité qui est inhérente à l’être humain, il peut même être agressé parce qu’il est blanc, mais c’est de l’hostilité. Le racisme est un système. »

Reste cette certitude chez Jean-Pascal Zadi : dans le monde qu’il décrit, l’Occident est coupable, les Blancs sont dominants et toute contradiction relève du déni.

 Il lui suffirait, pourtant, d’ouvrir les yeux sur la réalité française : des agressions visant des Blancs parce qu’ils le sont, des discriminations subies par des jeunes dans certains quartiers, un climat de tension où la simple appartenance ethnique devient un facteur de mise à l’écart.

 Il n’en fait rien.  Et il n’est pas le seul.

Le contraste entre le rejet affirmé du racisme anti-Blanc et la mansuétude des institutions à l’égard de ses projets montre surtout que si l’idéologie peut faire décrocher des financements à tire-larigot, elle ne leur garantira pas le succès.


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Par Alienor de Pompignan
Journaliste 
 
ET AUSSI
 

Texte visant à interdire le mariage des clandestins : LR aux abonnés absents

La niche parlementaire UDR se solde par un échec à cause de l'obstruction de la gauche et de l'absence des députés LR
Capture d'écran
Capture d'écran

À l’Assemblée nationale, le jeudi 26 juin était le jour réservé à l’étude des textes présentés par l’Union des droites pour la République, le parti que préside Éric Ciotti. 

 L’obstruction parlementaire de la gauche et l’absence des députés Les Républicains ont caractérisé cette journée de grand gâchis pour cette « niche parlementaire ».

Mobilisés, les élus d’extrême gauche ont méthodiquement appliqué la vieille technique parlementaire consistant à défendre des amendements et des sous-amendements multiples afin de faire traîner les débats. 

L’examen des textes prenant fin à minuit, le temps dans une niche parlementaire est une denrée précieuse. 

À l’inverse, les députés Républicains ont brillé par leur absence. 

Une attitude « indigne » que dénonce Charles Alloncle, député UDR de l’Hérault. « Sur l’ensemble de la journée, les députés LR étaient au maximum deux présents », explique l’élu, à Boulevard Voltaire.

 

Les bancs LR vides dans l'Hémicycle

Le premier texte étudié de la journée portait sur la fin des accords franco-algériens de 1968.

 À la demande du gouvernement, par crainte que la remise en cause des accords ne soit préjudiciable à la cause de Boualem Sansal, Éric Ciotti a accepté de retirer son texte.

 Le deuxième visait à interdire l'exécution immédiate de peines d'inéligibilité. 

Le bloc central et la gauche, alliés de circonstance, ont vidé de sa substance une mesure que les opposants dénonçaient comme un sauvetage du soldat Marine Le Pen.

 Le troisième texte consistait à interdire les mariages des personnes en situation irrégulière.

 

 Une mesure très attendue par les maires. « Laisser les étrangers en situation irrégulière tirer profit du mariage revient à institutionnaliser la fraude. 

Le mariage ne peut devenir le passeport de ceux qui bafouent nos lois », a rappelé en séance le député RN de Vaucluse Hervé de Lépinau, qui n’a pas manqué de tacler, sur les réseaux, ses collègues LR absents, « qui avaient piscine ».

 L'image des bancs LR vides sur un sujet aussi important a marqué les esprits. 

Face à cette absence, sur un texte « de bon sens » que les Français soutiennent, les élus RN et UDR ne mâchent par leurs mots. 

« Ça fait bien longtemps qu’ils ne participent plus à rien, qu’ils ne votent rien », a raillé, sur TF1, le député RN Sébastien Chenu.

« Il y a les mots de Monsieur Retailleau et son agitation, a critiqué Louis Aliot, vice-président du RN, dans un message vidéo enregistré pour l’occasion, et il y a les faits qui sont têtus : cette loi qui n’aura pas été votée parce que les LR n’étaient pas à l’Assemblée et qu’ils ont boycotté le vote de cette loi. »

 

Une « posture politicienne »

« C’est un parti moribond qui est à son crépuscule, fustige Charles Alloncle, qui connaît les LR de l’intérieur puisqu’il fut président des Jeunes avec Sarkozy puis candidat à la présidence des Jeunes Républicains.  

« C’est une famille politique qui n’a plus de colonne vertébrale. » 

 « Honte à mon ancien groupe aujourd’hui présidé par Laurent Wauquiez, qui trahit ses valeurs et fait le jeu des Insoumis ! », a tancé, pour sa part, sur X, Éric Ciotti.

 

« Les voix des LR n’ont pas pu vous manquer, puisque vous n’avez pas été capables d’emmener le moindre de vos textes jusqu’au vote, lui a répondu l’intéressé.

Ce qu’il faut blâmer, c’est votre amateurisme. » 

 Une défense qui peine à cacher une volonté manifeste de ne pas soutenir une initiative parlementaire UDR.

 Brigitte Barèges, députée UDR du Tarn-et-Garonne, ne cache pas auprès de BV sa « grande déception »

Elle fustige le « tir de barrage de l’ultra-gauche » et déplore « l’image catastrophique » que cela donne des travaux parlementaires.

 Alors que Charles Alloncle dénonce « la posture politicienne » des Républicains, la députée regrette la conduite du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, qui, selon elle, a fait le jeu de La France insoumise dans une alliance de circonstance. 

En effet, le ministre aurait pu déclencher l’article 44, alinéa 2 de la Constitution : « Après l'ouverture du débat, le gouvernement peut s'opposer à l'examen de tout amendement qui n'a pas été antérieurement soumis à la commission. » 

 Ainsi, tous les amendements visant à ralentir les débats auraient été supprimés et le vote sur la loi interdisant le mariage de clandestins sous OQTF aurait été possible.

 Brigitte Barèges y voit un « retour d’ascenseur » de Gérald Darmanin à LFI, celui-ci devant son élection au siège de député du Nord au désistement du candidat NFP.

 

Laurent Wauquiez pris en flagrant délit de mensonge

Dans la soirée du jeudi 26, interrogé à l’occasion d’un échange téléphonique avec Pascal Praud sur CNews, Laurent Wauquiez avait assumé l’absence de ses députés : « C’est normal, chaque député porte sa niche ; nous, on était présents quand on a porté les idées qui nous tenaient à cœur. » 

 Le député de Haute-Loire s’en sortait par une pirouette en reprochant aux députés RN et UDR leur absence lors de la proposition de loi LR sur la suppression du droit du sol à Mayotte examinée en novembre 2024 lors de la niche parlementaire LR.

« Énorme mensonge », lui a répondu Marine Le Pen, sur X, chiffres à l’appui : 94 élus RN/UDR étaient dans l’Hémicycle pour voter en faveur du texte.

 En revanche, ce qui est bien réel, c’est l'abstention des députés LR, le 24 juin, lors du rejet de la proposition de loi de programmation énergétique qui prévoyait un moratoire sur les énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque) et la relance du nucléaire.

 

Bruno Retailleau, chef du parti LR, devra expliquer ces choix qui doivent déboussoler plus d’un électeur de droite las, sans doute, des calculs partisans.

 En attendant, Robert Ménard, maire de Béziers, est toujours poursuivi pour avoir refusé le mariage d’un clandestin sous OQTF...

 


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Yves-Marie Sévillia
Journaliste chez Boulevard Voltaire 
 
 Source :  https://www.bvoltaire.fr/
 
 

 


 
 

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