Fin des ZFE, recul du ZAN : la droite impose un tournant majeur contre l’écologie punitive
C’est une victoire culturelle, politique et symbolique pour ceux qui, depuis des années, dénoncent l’enfer normatif et l’idéologie de l’écologie punitive.
Mardi 17 juin, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi « de simplification de la vie économique », porté à l’origine par le gouvernement, mais profondément remanié au fil des débats.
Parmi les mesures phares désormais inscrites dans le texte : la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), le recul de l’objectif de « zéro artificialisation nette » (ZAN) et une refonte de plusieurs normes environnementales.
Un bouleversement majeur, porté par une alliance inédite de la droite républicaine, du Rassemblement national, du centre droit (Horizons, MoDem) et de députés dissidents de la majorité présidentielle, face à une gauche vent debout, dénonçant « une attaque contre la justice environnementale » et « un retour en arrière dramatique ».
Une majorité fracturée, une gauche marginalisée
Le texte a été adopté par 275 voix contre 252, au terme d’un examen chaotique, marqué par des retards, des tensions internes, et des votes imprévisibles.
Une partie des députés macronistes, dont le groupe Ensemble pour la République, s’est abstenue (14 voix), voire a voté en faveur du texte (8 députés), rompant avec les consignes d’un exécutif affaibli.
Marine Le Pen a immédiatement salué sur X « une victoire tant espérée par des millions de Français victimes d’une politique de ségrégation sociale inacceptable », en référence aux ZFE, accusées d’exclure les classes populaires des centres-villes.
Les Républicains, eux, revendiquent une victoire de fond : « Nous avons brisé la spirale bureaucratique et remis en cause une écologie dogmatique et antisociale », s’est félicité Laurent Wauquiez.
Le député RN Matthias Renault a, lui, parlé de « coup de boutoir contre l’idéologie macronienne ».
ZFE supprimées : la fin d’un symbole technocratique
Au cœur de la polémique figure la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres urbains où les véhicules anciens, jugés trop polluants, sont interdits de circulation.
Conçues comme un levier de lutte contre la pollution de l’air, les ZFE ont cristallisé un profond rejet populaire, notamment dans les classes moyennes et rurales.
« Supprimer la ZFE, c’est faire mourir les plus pauvres », s’est indigné David Belliard, adjoint écologiste à la mairie de Paris.
À gauche, les députés LFI et EELV dénoncent une trahison des engagements climatiques de la France.
Mais pour la droite et les opposants au texte, les ZFE incarnaient une écologie de l’exclusion, imposant des contraintes absurdes à ceux qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule.
Les nombreuses dérogations et aménagements déjà appliqués dans plusieurs villes (dont Marseille ou Strasbourg) montraient d’ailleurs l’inefficacité et la complexité du dispositif.
Recul du ZAN : du béton pour relancer l’économie
Autre pilier écologiste attaqué : le dispositif « zéro artificialisation nette » (ZAN), qui visait à stopper la bétonisation des sols à l’horizon 2050.
Désormais, les collectivités territoriales pourront dépasser de 30 % les seuils fixés, notamment pour accueillir des projets économiques structurants comme les datacenters ou les infrastructures routières.
« Ce n’est pas le béton qui détruit les territoires, c’est l’idéologie qui empêche tout développement local », a réagi un élu rural LR.
« Laissez-nous aménager nos communes au lieu de nous imposer des quotas impossibles. »
Les régions industrielles et rurales, étranglées depuis des années par des normes figées, espèrent pouvoir relancer des projets locaux : zones d’activités, routes, lotissements ou pôles commerciaux.
Le nucléaire relancé, les éoliennes en pause
Dans la foulée, les parlementaires ont examiné une proposition de loi énergétique, dite « loi Gremillet », qui entérine la relance massive du nucléaire comme colonne vertébrale de la politique énergétique française pour 2025-2035.
Par amendement, le RN a obtenu l’inscription de la réouverture de Fessenheim comme objectif prioritaire. LR, de son côté, a arraché un moratoire sur l’implantation de nouvelles éoliennes et de champs photovoltaïques, accusés de défigurer les paysages et de produire une électricité intermittente et subventionnée.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a dénoncé des « reculs préoccupants sur des enjeux de santé publique », mais sans convaincre une majorité de l’Assemblée.
Au-delà des questions environnementales, le projet de loi vise aussi à alléger la pression normative qui pèse sur les entreprises, les agriculteurs et les particuliers. Le texte prévoit :
- La simplification de la délivrance des licences IV pour la vente d’alcool ;
- L’assouplissement des baux commerciaux ;
- La simplification du code minier ;
- Une nouvelle procédure de compensation différée pour les atteintes à la biodiversité ;
- L’extension du statut de projet d’intérêt national majeur à des infrastructures comme l’autoroute A69 ou les centres de stockage de données.
Un « test PME » a également été introduit, à l’initiative du groupe UDR, pour évaluer l’impact de chaque nouvelle norme sur les petites entreprises avant son adoption.
Le texte prévoit également la suppression d’une vingtaine d’agences et d’instances consultatives, comme l’Observatoire national de la politique de la ville ou l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit).
L’objectif ? Réduire la technocratie et réorienter les fonds publics vers l’action concrète.
Désormais, toute création de commission devra être compensée par la suppression de deux autres.
Une logique inspirée du modèle anglo-saxon, déjà en vigueur au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Le texte adopté va désormais passer devant une commission mixte paritaire (CMP) composée de 7 députés et 7 sénateurs.
L’objectif est de parvenir à une version commune, qui sera ensuite soumise au vote final. Mais des recours devant le Conseil constitutionnel sont déjà annoncés, notamment sur la suppression des ZFE, que certains jugent sans lien avec l’objet initial du texte (le fameux « cavalier législatif »).
Le vote du 17 juin marque un tournant. Après des années de culpabilisation, de contraintes et de normes absurdes, une majorité de députés a décidé de dire stop. Stop à la technocratie verte.
Stop à la ségrégation sociale imposée par les ZFE. Stop à la paralysie administrative des territoires.
Conseil constitutionnel et tyrannie des « sages » : il est temps de dissoudre la Cinquième République et de tout reconstruire
[L’Agora]
Le 19 juin 2025, les « Sages » du Conseil constitutionnel ont encore sévi.
À la manière d’un clergé laïque déguisé en gardien de l’État de droit, ils ont une fois de plus censuré la volonté du peuple exprimée par ses élus.
Cette fois, c’est la loi Attal, visant à restaurer un minimum d’autorité face aux délinquants multirécidivistes de moins de 18 ans, qui a été largement retoquée.
Motif ? Elle porterait atteinte à « l’esprit de l’ordonnance de 1945 », ce texte hors d’âge qui considère encore qu’un voyou de 16 ans incendiant une école mérite une tape sur les doigts et un éducateur compréhensif.
Mais qui sont ces gens ?
Qui sont ces « sages » nommés, en plus des anciens Présidents, par copinage politique, grassement rémunérés par nos impôts pour annuler tout ce qui dérange l’ordre établi ?
Qui sont ces censeurs en robe noire pour s’arroger le droit de bloquer la loi, de neutraliser la souveraineté populaire, et de maintenir le chaos légal au nom d’une Constitution dépassée, conçue à une époque où la France était encore debout ?
Un régime à bout de souffle
Il faut oser le dire : la Cinquième République est morte.
Elle agonise dans les bras d’un Conseil constitutionnel devenu un véritable Comité de salut public inversé, protecteur non pas du peuple mais de la racaille, du laxisme et du nihilisme judiciaire.
À chaque fois que l’exécutif tente — maladroitement certes — de reprendre la main sur des sujets explosifs comme l’immigration, la sécurité, ou la justice des mineurs, les juges constitutionnels brandissent leur épée de bois et sifflent la fin de la partie.
Mais le peuple n’a jamais donné mandat à ces gens-là pour faire la loi.
Nous sommes dans un régime dévoyé, où les élites juridiques et technocratiques, hors-sol et hors contrôle, imposent leur morale, leurs principes universalistes, leurs dogmes post-républicains.
Le problème n’est pas seulement dans les textes.
Il est dans la structure même du régime.
Dans l’ADN d’une République qui ne repose plus sur le peuple, mais sur un clergé juridico-politique décidé à le domestiquer.
Le peuple muselé, les ennemis protégés
Les mêmes juges qui valident l’invasion migratoire au nom de la « fraternité », qui censurent les lois contre les squats, contre la mendicité agressive, ou contre l’ensauvagement des rues, sont les premiers à dégainer le couperet dès qu’il s’agit de sanctionner un mineur multirécidiviste ou de responsabiliser des parents défaillants.
Ils préfèrent l’excuse à la sanction, l’éducation obligatoire à l’ordre juste, le laxisme judiciaire au retour de l’autorité.
Et pendant ce temps, nos villes flambent, nos écoles sont pillées, nos commerces braqués par des adolescents déshumanisés, formés dans des banlieues devenues des camps de l’anti-France.
Et que fait l’État ? Rien.
Il se met à genoux devant les nouveaux intouchables protégés par les robes de Montpensier.
Il faut sortir de ce régime.
Il faut abolir la Cinquième République et bâtir un ordre nouveau.
Une République populaire, enracinée, directe, où les lois ne sont plus dictées par des cliques, des magistrats et des idéologues, mais par les citoyens eux-mêmes.
Une démocratie à la suisse, où le peuple peut voter sur l’immigration, sur la sécurité, sur la justice.
Sans filtres. Sans verrou. Sans censure.
Le Conseil constitutionnel doit être aboli.
Il n’est plus un rempart contre la tyrannie : il est devenu le bras armé d’une minorité qui hait la France réelle.
Une institution liberticide qui protège les parasites et muselle les Français qui travaillent, qui paient, qui obéissent encore.
Un jour, cela craquera.
Les Français n’accepteront pas indéfiniment qu’une poignée d’anciens ministres, de hauts fonctionnaires cooptés, empêche la reconquête de leur pays.
La démocratie ne peut pas survivre à l’impuissance.
Et l’impuissance ne peut pas survivre à la colère.
Alors il faut se préparer.
Il faut penser une Sixième République forte, identitaire, enracinée, directe.
Une République qui rende la parole au peuple.
La France n’a pas besoin d’une énième réforme molle.
Elle a besoin d’une rupture. D’un sursaut. D’un acte fondateur.
Dissolvons la Cinquième.
Rendons le pouvoir à ceux qui le méritent : les Français. Ceux qui n’ont que trop attendu que justice soit faite.
Par Julien Dir
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