jeudi 20 juin 2024

SI LE FRONT POPULAIRE REMPORTAIT LES LÉGISLATIVES ! LIBÉRATION DE 16000 DÉTENUS ENVISAGÉS ..;

 REVUE DE PRESSE !


Ils veulent libérer 16 000 détenus !

 

Cher(e) ami(e) de la Justice,

Personne ne semble le réaliser, mais si le “Front populaire” remportait les législatives, il ferait libérer plus de 16 000 détenus en quelques semaines.
 

Cela paraît irréel, mais c’est très sérieux, et j’en ai la preuve :

 

 

Déjà-vu ?
 

Laissez-moi d’abord vous faire voyager dans le temps.

 

10 mai 1981. Ce jour-là, le visage de François Mitterrand apparaît sur les écrans des Français. Il est le nouveau président de la République.

 

François Mitterrand promettait la jeunesse, la transparence, la proximité.

 

Mais peu de Français savaient que François Mitterrand préparait aussi en catimini une mesure calamiteuse : une libération massive de détenus.

 

En plein été, le 4 août 1981, une grande loi d’amnistie est votée. “Les PV sautent” comme on dit trivialement. 

Des dizaines de milliers de délits et de contraventions sont purement et simplement “supprimés”.

 

Des délits politiques, mais aussi des délits de droit commun, comme toutes les peines de 6 mois de prison ferme et moins.

 

En l’espace de quelques jours, 5 000 détenus sont libérés.

 

Et après ?  Que s’est-il passé à votre avis ?

 

Sur l’année 1981, tous les crimes et délits sont en forte hausse : le nombre de viols augmente de 13%, les homicides de 15% et le taux de criminalité général augmente de 20% sur l’année 1981, passant de 53 pour 1000 à 63 pour 1000.

 

Les effets de cette amnistie ont été si catastrophiques que lors de sa réélection en 1988, François Mitterrand prend le contre-pied de sa première amnistie et fait voter une seconde amnistie dérisoire (qui ne s’applique quasiment qu’aux délits routiers).

 

Et en 2007, Nicolas Sarkozy a mis définitivement fin à cette pratique folle et démagogique.

 

 

Une intense pression

 

Mais, le sujet revient depuis 2022. 

 

En effet, depuis 2 ans, les partisans du laxisme ont un nouveau projet : faire voter un mécanisme obscur qu’ils appellent la régulation carcérale.

 

Derrière ce nom technique se cache une amnistie déguiséeet bien plus importante qu’en 1981.

 

La régulation carcérale vise mettre fin à la surpopulation carcérale : en février 2024, cette surpopulation était de 123% selon le ministère.

 

Il n’y a que deux façons d’en finir avec la surpopulation carcérale : construire des prisons ou… libérer les détenus.

 

Sans surprise, les laxistes ont choisi la 2eme option.

 

Concrètement, si la régulation carcérale était votée, il serait impossible de faire entrer un nouveau détenu en prison, tant qu’un autre n’est pas sorti, pour ne jamais dépasser le taux d’occupation maximal des prisons.

 

Ce qui veut donc dire libérer les 16 000 détenus “en trop”. 

 

C'est une vraie possibilité, à tel point que l'IPJ s'était préparée à une grande opération de résistance à l'été 2023...

 

A 2 doigts de la catastrophe

 

Depuis 2 ans, toute la galaxie laxiste s’y est mise :
 

  • Des députés, comme le LFI Ugo Bernalicis, qui a interpellé Eric Dupont-Moretti sur le sujet en janvier et en juillet 2023.
  • L’observatoire international des prisons qui a pris clairement position en octobre 2022, en septembre 2023, en janvier 2024, etc.
  • La contrôleuse générale des prisons qui a rendu une dizaine de rapports dans lesquels elle appelle à la mise en place de la régulation carcérale.
  • Ou l'inénarrable Syndicat de la Magistrature qui le répète à longueur de journée : par exemple en juin 2023, en octobre 2023, en mars 2024, etc.

 

Et enfin, un rapport parlementaire mené par la député communiste Elsa Faucillon et la député macroniste Caroline Abadie, a été rendu en juin 2023.

 

Dans la foulée, ces 2 députés ont déposé un amendement pour mettre en place cette régulation carcérale.

 

Obligeant Eric Dupond-Moretti à prendre position.

 

Voici ce qu’il leur a répondu : “sur la régulation carcérale, (...) je voudrais que vous soyez assurés de ma volonté d’aller de l’avant sur ces questions. 

Mais il y a un certain nombre de difficultés qui se posent à nous ...” 

 

(ensuite, il dit que la justice n'est pas laxiste)

 

Le ministre a botté en touche, mais il a clairement laissé la porte ouverte.

 

 

Que dit le programme du Nouveau Front populaire ?

 

On peut difficilement imaginer mesure plus impopulaire que celle-ci.

 

Alors que 81% des Français trouvent la justice trop laxiste (sondage CSA 2022), comment pourraient-ils accepter que l’Etat libère plus de 16 000 détenus ?

 

Les dirigeants du “Nouveau front populaire” l’ont bien compris. Alors, en cette période d’élection, plus personne n’en parle.

 

Dans le programme officiel du NFP, il n’y a qu’une mesure très floue : “agir contre la surpopulation carcérale” (page 16).

 

Mais, encore une fois, je ne connais que 2 moyens “d’agir contre la surpopulation carcérale” : construire des prisons ou libérer les prisonniers.

 

D’ailleurs, lorsque le journal l’Humanité interroge la présidente du Syndicat de la Magistrature sur le programme du Front populaire, celle-ci salue la volonté d’inclure la “régulation carcérale”.

 

Je vous le garantie : si le Nouveau Front populaire l’emporte (ou en cas de coalition entre gauche et centre), plus de 16 000 détenus seront libérés, probablement en quelques semaines.

 

Le centre macroniste n’y est pas d’ailleurs opposé, puisqu’il a lui-même libéré entre 6 000 et 10 000 détenus durant le Covid !

 

Il ne faut pas se laisser faire.

 

 

 

Pour faire connaitre cette catastrophe annoncée, merci de transférer le plus largement possible cette lettre autour de vous.

 

Je vous demande aussi de soutenir le travail de l’IPJ en faisant un don à notre association en cliquant ici.

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La régulation carcérale est le plus grand danger qui guette la justice française depuis des années.

 

Non seulement, des milliers de délinquants seraient dans nos rues, mais en plus, cela rendrait la justice inefficace à long terme, augmentant encore plus l'insécurité...

 

Ne laissez pas passer cela. Pour votre sécurité et celle de vos proches.

 

Avec tout mon dévouement,

 

Pierre-Marie Sève 

Directeur de l'Institut pour la Justice

 


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