samedi 29 juin 2024

C' EST BIENTÔT LES VACANCES ? OUVREZ LA PORTE , C' EST VOTRE SQUATTEUR !


 


 

 REVUE DE PRESSE

Ouvrez la porte, c'est votre squatteur !

P ici

Chère lectrice, cher lecteur,

Depuis des décennies, un certain courant politique est fasciné par le squat et par les squatteurs. 

 

A tel point que le “Nouveau Front Populaire” a inscrit dans son programme qu’il supprimerait la dernière loi anti squat…
 

Il découvre 2 personnes dans son propre lit…

 

Nicolas Zohoun revenait chez lui dans l’Essonne, après un séjour pour des obsèques.
 

Mais, arrivé dans son petit jardin, et alors qu’il a les clés à la main, il se crispe d’un coup.

 

Il voit sa serrure : elle a été forcée. Nicolas craint le pire et il appelle donc la police qu’il attend pour entrer chez lui.

 

Comme il l’explique aux journalistes de CNews, il pénètre d’abord dans sa cuisine où tout est sens dessus dessous. Lui qui est habituellement si méticuleux, c’est comme si un ouragan était passé.

 

Dans le couloir, c’est encore pire. Non seulement, ses affaires ont été éparpillées, mais les placards ont tout simplement été brisés, un par un, sans raison apparente.

 

Plus il progresse dans sa maison, plus Nicolas a envie de pleurer.

 Après le salon saccagé lui aussi, il va d’horreur en horreur. 

 

Avec les policiers, il monte à l’étage où la porte de sa chambre est fermée. 

 Après avoir toqué, les policiers découvrent 4 hommes. 2 dorment dans le lit de Nicolas et 2 dorment par terre.

 

Les voilà, ce sont eux, les squatteurs. 

 

Immédiatement, la police les arrête. 

 

(Mais vous n'allez pas me croire quand je vous dirai à quelle peine ils ont été condamnés à la fin de ce mail...).

 

Et de son côté, Nicolas n’est même pas encore au bout de ses peines.

 

Après que la police ait arrêté les squatteurs, il se met à trier ses affaires, et il découvre que tous ses objets précieux ont été volés…

 

Ses montres, ses bijoux, sa collection de timbres, sa cave à vin et même ses propres costumes… Tout a été pillé.

 

Catholique pratiquant, il possédait des objets de prières. Ils ont tous été brisés.

 

Aujourd’hui, Nicolas confie aux journalistes qu’il ne souhaite plus vivre dans sa jolie petite maison de banlieue.

 

Il va la vendre et partir, loin.

 

Ce que dit la loi

 

Les Français ont beau avaler beaucoup de couleuvres, il y a peu de sujets plus insoutenables que celui du squat.

 

Il n’y a rien de plus injuste que des profiteurs qui viennent saccager votre maison, s’y installent comme s’ils étaient chez eux, comme s’ils y avaient tous les droits.

 

Et cela peut arriver à tout le monde ! Selon un rapport du Sénat (rapport 691 de juin 2023), il y a 150 000 procédures de justice pour loyers impayés chaque année…

 

 

En juillet 2023, le gouvernement a donc été obligé d’agir contre le squat.

 

Il a donc fait voter la loi Kasbarian en juillet 2023. 

 

C’est une loi plutôt positive : 

  • elle permet de poursuivre en justice les auteurs de squat (oui avant, les squatteurs n’étaient pas poursuivis en justice)
  • elle accélère l’expulsion des locataires qui ne payent plus leur loyer…

 

Ce sont 2 mesures de bon sens.

 On s’étonne même qu’elles n’existaient pas déjà avant !

 

Pour être honnête, cette loi est largement insuffisante. 

 

D'ailleurs, l’Institut pour la Justice avait fait déposer des amendements à cette loi par l’entremise de la sénatrice Valérie Boyer.

 

 Malheureusement, le Sénat ne les avait pas votés...

 

Mais bien qu’insuffisante, la remise en cause de la loi Kasbarian serait catastrophique…

La dernière lubie du NFP !


Dès le vote de cette loi, tout l’univers des associations de gauche a vu rouge.


En effet, les associations militantes de gauche sont fascinées depuis des années par le squat.

 

Un site internet a ainsi vu le jour (je me garde de vous donner l’adresse) spécialement en opposition à cette loi.

 

Ce site internet recense des témoignages de squatteurs qui se plaignent de leur expulsion (!!) et il explique comment gagner du temps et éviter l’expulsion…

 

Voici un schéma spécialement conçu par les auteurs du site pour expliquer comment éviter l’expulsion :

En réalité, fidèles à leur idéal anticapitaliste adolescent, ces nombreuses associations considèrent que le squat est une forme de justice sociale.

 

Leur principal argument : les squatteurs seraient des victimes de la crise du logement !

 

Alors que justement, le squat aggrave la crise du logement puisque les propriétaires ne souhaitent plus mettre leur bien en location par peur du squat… ce qui contribue à limiter le nombre de logements disponibles…

 

Sans parler de cette rhétorique, toujours la même, qui inverse la culpabilité : pour eux, la victime n’est pas le propriétaire qui voit sa maison saccagée après avoir économisé toute sa vie, mais ce sont les squatteurs…

 

 

Quand l’impunité crée l’insécurité

 

Dans son programme, le NFP le dit explicitement : il souhaite “l’abrogation de la loi Kasbarian qui criminalise les locataires”.

 

La loi Kasbarian n’est certes pas parfaite !

 

L’Institut pour la Justice avait proposé des amendements qui auraient permis de : 

  • poursuivre les associations faisant la promotion du squat ;
  • expulser automatiquement les étrangers auteurs de squat ;
  • et les maires adjoints auraient pu constater eux-mêmes le squat lorsqu’aucun gendarme n’est disponible.

 

Car, pour l’Institut pour la Justice, c’est l’impunité dans laquelle vivent les délinquants qui les encourage à commettre des délits !

 

Et pour mettre fin à cette impunité généralisée, il faut punir les délinquants… Tout simplement…

 

 

Et les 4 squatteurs alors ?

 

D’ailleurs, en début de ce courriel, je vous ai dit que les squatteurs de chez Nicolas avaient été arrêtés, vous vous en souvenez ?

 

Oui, car la loi Kasbarian permet désormais d’arrêter les squatteurs.

 C’est une mesure de bon sens. 

Mais à quelle peine ont-ils été réellement condamnés ?

 

Selon les informations de CNews, alors qu’ils étaient sous OQTF, les squatteurs ont été condamnés à 5 mois de prison avec… sursis !

 

Vous le voyez, il reste encore beaucoup de travail à faire sur le squat !!

 

Pour que l’Institut pour la Justice fasse ce travail, faites un don mensuel maintenant en cliquant ici.

 

Sans don mensuel, l’Institut pour la Justice vit au jour le jour.

 C’est une situation intenable au quotidien pour les 4 salariés de l’association.

 

Je dois d’ailleurs vous le dire : le nombre de donateurs mensuel à l’Institut pour la Justice est en baisse constante depuis 5 années de suite.

 

J’ai besoin d’inverser la tendance maintenant, pour être sûr que l’Institut pour la Justice vivra encore longtemps, pour surveiller le droit, les juges et les responsables politiques.

 

Les seules autres associations dans le domaine de la Justice sont des associations anti-prison militantes comme le Syndicat de la Magistrature ou l’observatoire des prisons. 

Je ne veux pas leur laisser ce monopole…

 

Agissez maintenant pour la Justice en faisant un don mensuel (choisissez la case “Je donne tous les mois”) en cliquant ci-dessous :

Je fais un don

Un immense merci d’avance.

 

Avec tout mon dévouement,

 

Pierre-Marie Sève 

Directeur de l'Institut pour la Justice

 

 

L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire