LA FRANCE ! LA FRANCE ! LA FRANCE AVANT L’EUROPE !
« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en criant « l’Europe, l’Europe, l’Europe », mais ça n’aboutit à rien, et ça ne signifie rien ! »
(Charles de Gaulle).
Par Marc Le Stahler
LA FRANCE ! LA FRANCE ! LA FRANCE AVANT L’EUROPE
Dans un précédent éditorial, j’avais énuméré les 4 axes principaux sur lesquels nous devions nous engager pour assurer le redressement de la France.
Le premier d’entre eux était la réforme nécessaire de l’Union Européenne.
La
citation du général de Gaulle en dit long sur ce qu’il pensait de
l’Europe, qui se nommait alors le « Marché Commun ».
Il n’y avait alors que 6 pays dans l’Union, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, d’autant que les décisions se prennent maintenant à la majorité qualifiée, ce qui peut être un sérieux handicap pour un pays comme la France.
On vient
d’en voir les conséquences ces derniers jours avec le soulèvement des
paysans (*).
Le référendum de mai 2005 portant
sur le « traité établissant une constitution pour l’Europe » avait été
clairement rejeté par le peuple français qui avait voté « non » par 55 %
des suffrages exprimés, ceci en dépit de la propagande assourdissante
des médias.
Ce rejet, combiné à celui des Pays-Bas, aurait dû suffire à éclairer nos dirigeants sur la signification de la volonté populaire.
Mais on doit enseigner à l’ENA que la démocratie n’est plus de mise
aujourd’hui et que, quand le peuple se trompe, à défaut d’en changer, il
faut l’éduquer, le berner, l’entourlouper, le corriger…
Les
technocrates au pouvoir s’empressèrent donc en 2007 de faire ratifier
par la voie parlementaire ce projet rejeté par le peuple, qui prendra le
joli nom de « Traité de Lisbonne », tout en conservant l’essentiel des
dispositions du traité constitutionnel rejeté 2 ans plus tôt !
Cette « manipulation institutionnelle », véritable maltraitance des principes de base de la démocratie (**)
aura profondément marqué la mémoire et l’inconscient collectif des
électeurs français, bernés et trahis par ce véritable « coup d’état
constitutionnel ».
Les historiens du futur considèreront sans
doute que cette forfaiture aura lourdement pesé sur la suite, non
seulement pour la France, mais sans doute aussi pour l’Europe.
Car
toutes les décisions d’importance, prises depuis l’application du
prétendu « Traité de Lisbonne », peuvent être considérées, surtout
concernant la France et les Pays Bas, comme inconstitutionnelles ! C’était la première pierre du verrouillage technocratique, qui a été ensuite subtilement et soigneusement peaufiné après l’élection d’Ursula van der Leyen (***), « présidente de la Commission Européenne », et la complicité active des technocrates au pouvoir à Bruxelles et en France. La révolte des paysans a clairement montré, en 2 semaines, la nécessité de réformer radicalement l’Union Européenne, devenue une machine infernale administrative entre les mains de la technocratie, bien loin des intérêts de la France, de son peuple et notamment de ses paysans.
Les « petits hommes gris » de Bruxelles, comme se plait à les nommer Pascal Praud, n’ont que faire des intérêts de la France et de ses paysans ; ils n’ont que faire de la dépopulation rurale (plus que 400 000 exploitations aujourd’hui contre 1 million en 1988) ; ils n’ont que faire de la pénibilité et des heures de travail délirantes des exploitants, ni du montant misérable de leurs salaires et pire encore de leurs retraites ; ils sont les complices de l’écologie dogmatique, punitive et tyrannique qui les espionne, à coup de contrôles, de drones, et même de satellites ! Petits fonctionnaires étriqués, ils nous conduisent tranquillement vers le drame, persuadés de la justesse idéologique de leurs objectifs : une Europe fédérale, en attendant (pourquoi pas ?) le gouvernement mondial… | |
Par Marc Le Stahler
(*)
Je préfère le terme « paysans » à « agriculteurs / éleveurs ». D’abord
c’est plus court, ensuite c’est plus clair, et ça intègre parfaitement
l’ensemble de tous ceux qui nous font vivre. Et il y a dans ce
substantif un attachement charnel au pays, à la terre, à la patrie…
(**)
Il est pourtant évident – juridiquement et moralement – qu’on ne peut
pas faire voter par la représentation nationale un texte qui a été
rejeté par le peuple !
(***) Contrairement à ce
qu’on prétend parfois, l’ex Ministre allemande de la Défense a bien été «
élue » à la présidence de la Commission Européenne par l’Assemblée de
Strasbourg. D’où l’importance de voter sans faillir aux prochaines
élections européennes pour des députés de la mouvance « patriote » !
Ne pas la confondre avec Charles Michel, président du Conseil
Européen, élu par les membres du Conseil Européen (chefs d’états ou de
gouvernement des états membres), bien que considéré depuis longtemps en
Belgique comme un débile léger…
(****) La folie
délirante de l’écologie punitive est aussi à mettre dans le même sac que
la désastreuse politique énergétique qui, sous l’influence de
l’Allemagne (qui a même, dans sa folie écologique, rouvert des centrales
à charbon !), nous a conduit à décider la fermeture des centrales.
A
noter que le président en exercice fit partie des coupables
responsables de cette fermeture, tout en prônant aujourd’hui la relance
du nucléaire.
Il arrive aussi que les imbéciles changent d’avis !
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Quoi qu’il arrive, nous n’oublierons jamais le massacre du 7 octobre 2023 perpétré en Israël par les terroristes du HAMAS.
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