dimanche 18 février 2024

LA FRANCE AVANT L' EUROPE .......

 


 

 

LA FRANCE ! LA FRANCE ! LA FRANCE AVANT L’EUROPE !



« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en criant  « l’Europe, l’Europe, l’Europe », mais ça n’aboutit à rien, et ça ne signifie rien ! »

 (Charles de Gaulle).

 

Dans un précédent éditorial, j’avais énuméré les 4 axes principaux sur lesquels nous devions nous engager pour assurer le redressement de la France.


Le premier d’entre eux était la réforme nécessaire de l’Union Européenne.

La citation du général de Gaulle en dit long sur ce qu’il pensait de l’Europe, qui se nommait alors le « Marché Commun ». 

Il n’y avait alors que 6 pays dans l’Union, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, d’autant que les décisions se prennent maintenant à la majorité qualifiée, ce qui peut être un sérieux handicap pour un pays comme la France.

 On vient d’en voir les conséquences ces derniers jours avec le soulèvement des paysans (*).

Le référendum de mai 2005 portant sur le « traité établissant une constitution pour l’Europe » avait été clairement rejeté par le peuple français qui avait voté « non » par 55 % des suffrages exprimés, ceci en dépit de la propagande assourdissante des médias. 

Ce rejet, combiné à celui des Pays-Bas, aurait dû suffire à éclairer nos dirigeants sur la signification de la volonté populaire. 

Mais on doit enseigner à l’ENA que la démocratie n’est plus de mise aujourd’hui et que, quand le peuple se trompe, à défaut d’en changer, il faut l’éduquer, le berner, l’entourlouper, le corriger…

Les technocrates au pouvoir s’empressèrent donc en 2007 de faire ratifier par la voie parlementaire ce projet rejeté par le peuple, qui prendra le joli nom de « Traité de Lisbonne », tout en conservant l’essentiel des dispositions du traité constitutionnel rejeté 2 ans plus tôt !

Cette « manipulation institutionnelle », véritable maltraitance des principes de base de la démocratie (**) aura profondément marqué la mémoire et l’inconscient collectif des électeurs français, bernés et trahis par ce véritable « coup d’état constitutionnel ».

Les historiens du futur considèreront sans doute que cette forfaiture aura lourdement pesé sur la suite, non seulement pour la France, mais sans doute aussi pour l’Europe.


Car toutes les décisions d’importance, prises depuis l’application du prétendu « Traité de Lisbonne », peuvent être considérées, surtout concernant la France et les Pays Bas, comme inconstitutionnelles !

C’était la première pierre du verrouillage technocratique, qui a été ensuite subtilement et soigneusement peaufiné après l’élection d’Ursula van der Leyen (***), « présidente de la Commission Européenne »,  et la complicité active des technocrates au pouvoir à Bruxelles et en France.

La révolte des paysans a clairement montré, en 2 semaines, la nécessité de réformer radicalement l’Union Européenne, devenue une machine infernale administrative entre les mains de la technocratie, bien loin des intérêts de la France, de son peuple et notamment de ses paysans. 


Certes, les intérêts de la France sont parfois contradictoires avec ceux d’autres états membres (on commence enfin à évoquer joliment « l’exception agriculturelle ! »). 
Certes, la tâche sera difficile, face au 26 autres états membres, aux intérêts divergents, et aux technocrates qui n’ont rien à faire de notre pays. 
Certes… certes…

Mais si la France montre avec fermeté, autorité et ténacité qu’elle existe encore, qu’elle veut vivre, qu’elle est décidée à reprendre en mains ses intérêts et son destin (****), tout en restant intégrée dans une Europe de type confédéral, où ne seraient mis en commun que ce qui peut l’être, ou ce qui doit l’être, elle peut, elle doit parvenir à se relever.    
Tant pis pour la France, dont ils n’ont que faire !

Certes, nous avons trop attendu et nous nous sommes fourvoyés avec des dirigeants de rencontre peu soucieux des intérêts majeurs de notre pays.
Certes, il faut complètement inverser la vapeur. 


Les « petits hommes gris » de Bruxelles, comme se plait à les nommer Pascal Praud, n’ont que faire des intérêts de la France et de ses paysans ; ils n’ont que faire de la dépopulation rurale (plus que 400 000 exploitations aujourd’hui contre 1 million en 1988) ; ils n’ont que faire de la pénibilité et des heures de travail délirantes des exploitants, ni du montant misérable de leurs salaires et pire encore de leurs retraites ; ils sont les complices de l’écologie dogmatique, punitive et tyrannique qui les espionne, à coup de contrôles, de drones, et même de satellites ! 

Petits fonctionnaires étriqués, ils nous conduisent tranquillement vers le drame, persuadés de la justesse idéologique de leurs objectifs : une Europe fédérale, en attendant (pourquoi pas ?) le gouvernement mondial… 
 

(*) Je préfère le terme « paysans » à « agriculteurs / éleveurs ». D’abord c’est plus court, ensuite c’est plus clair, et ça intègre parfaitement l’ensemble de tous ceux qui nous font vivre. Et il y a dans ce substantif un attachement charnel au pays, à la terre, à la patrie…

(**) Il est pourtant évident – juridiquement et moralement – qu’on ne peut pas faire voter par la représentation nationale un texte qui a été rejeté par le peuple !

(***) Contrairement à ce qu’on prétend parfois, l’ex Ministre allemande de la Défense a bien été « élue » à la présidence de la Commission Européenne par l’Assemblée de Strasbourg. D’où l’importance de voter sans faillir aux prochaines élections européennes pour des députés de la mouvance « patriote » !

Ne pas la confondre avec Charles Michel, président du Conseil Européen, élu par les membres du Conseil Européen (chefs d’états ou de gouvernement des états membres), bien que considéré depuis longtemps en Belgique comme un débile léger…

(****) La folie délirante de l’écologie punitive est aussi à mettre dans le même sac que la désastreuse politique énergétique qui, sous l’influence de l’Allemagne (qui a même, dans sa folie écologique, rouvert des centrales à charbon !), nous a conduit à décider la fermeture des centrales. 


A noter que le président en exercice fit partie des coupables responsables de cette fermeture, tout en prônant aujourd’hui la relance du nucléaire. 
Il arrive aussi que les imbéciles changent d’avis ! 

 

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 Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas Observatoire du MENSONGE

 


 

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