samedi 24 février 2024

CE MATIN C' ÉTAIT SUR CNews EN DIRECT DU SALON DE L' AGRICULTURE ! UNE JACQUERIE ?

 TRIBUNE LIBRE !

Débat bidon avec Macron : les paysans refusent d’être roulés dans la farine

Comme tous les psychopathes mégalomanes, Macronescu se croit tellement plus intelligent que ses interlocuteurs qu’il est tout décontenancé quand ceux-ci lui renvoient ses astuces vaseuses en pleine figure… 

Comme tous les maniaques manipulateurs pervers, Macrounette est convaincu de pouvoir dominer n’importe quelle situation avec des pirouettes, des faux-fuyants, des promesses absconses et des postures incongrues.

Force est de reconnaître que, jusqu’à présent, ses échappatoires, ses finasseries minables, ses oxymores bancals et ses airs supérieurs, lui ont plutôt bien réussi. 

Même s’il fut aidé par une cour de loufiats médiatiques, explicitant la parole du führer pour mieux l’encenser, la principale cause de son succès a été la comprenette trop lente d’une majorité de Francouillons.

 

L’arnaque a fait long feu car les agriculteurs ont les pieds sur terre

La FNSEA, immuable dans son rôle de traître vis-à-vis de ceux qu’elle est censée défendre et de fayot rampant aux pieds du tyran, a opéré une volte-face qui ne surprend guère les connaisseurs. 

Mais fort heureusement, ce syndicat de « jaunes » représente de moins en moins le monde agricole.

Après l’insolite et insolente invitation par Macron des écolo-terroristes du « Soulèvement de la terre », la plupart bourges gauchistes citadins qui n’ont aucun lien avec le monde rural qu’ils veulent asservir sinon anéantir, la bonne réponse était de claquer la porte au nez du despote. 

 Ce qui fut fait. Aucun débat sérieux ne pouvait être envisagé avec ces fanatiques, complètement coupés des réalités. 

Ce fut la provocation de trop.

Mais la canaille de l’Élysée a plus d’un tour dans son sac. 

N’ayant ni fierté ni dignité, elle a avalé son chapeau et renouvelé l’invitation. 

 Pour une session de rattrapage.

 En se disant que diviser pour régner est une recette a fait ses preuves. 

La mise entre parenthèses des écolo-terroristes ne semble pas avoir convaincu les « Jeunes Agriculteurs », la « Confédération Paysanne » et la « Coordination rurale »… 

 Ainsi, après avoir annulé son Grand Débat (une parlotte de plus pour noyer le poisson) le despote a convoqué les agriculteurs pour qu’ils viennent se repentir à ses pieds avant l’inauguration du Salon.

 Seule la FNSEA est accourue ventre à terre. 

Le contraire eut été étonnant.

 

Mais ces arrangements d’arrière boutique n’entament pas la pugnacité des paysans en colère

Ils campent à la Porte de Versailles où s’ouvre le Salon de l’agriculture ce 24 février. 

Pas pour acclamer le dictateur mais pour manifester leur mécontentement.

 Les barbouzes du Jupiter de fête foraine sont sur les dents. 

Ils prévoient qu’auront lieu plusieurs actions de contestation susceptibles de perturber le bon déroulement des festivités.

Copiant les gémissements et les pleurs de son pote le Zygomyr de Kiev, Macronescu joue les victimes. Les incompris. 

Le brave type éberlué par tant de méchanceté. 

Lui dont la bonne foi n’a jamais été prise en défaut.

En annonçant personnellement l’annulation pure et simple de son Grand Débat bidon sur l’agriculture, le dictateur a montré à quel point il était déstabilisé. 

Ce genre d’annonce est laissée d’ordinaire à quelque courtisan empressé… 

Cet arrogant n’a pas l’habitude qu’on résiste à ses caprices.

 Mamy Brichel lui a tellement dit qu’il était le meilleur, qu’il ne comprend plus ce qu’il lui arrive.

« Les syndicats agricoles ont voulu que ce salon ne soit pas un salon comme les autres. Ils avaient voulu un débat ouvert. 

Ils en demandent aujourd’hui l’annulation. Dont acte.»

Bel échantillon de logomachie perfide qu’on enseignera sans doute un jour, comme un cas d’école, à Sciences Pots de chambre. 

 Tout y est. Le renversement de situation. 

L’inversion accusatoire. 

Le déni de l’échec dont on fait porter la responsabilité à l’adversaire. 

Avec un énorme mensonge en prime.

Il prétend que les activistes du « Soulèvement de la Terre » n’ont jamais été contactés ni conviés. 

Il s’agirait d’une erreur faite lors de l’entretien avec la presse ! 

Une boulette passée inaperçue, bien que répercutée par tous les médias, et qu’il n’a réalisée qu’après les réticences que son initiative extravagante avaient provoquées.

Les délinquants du prétendu « Soulèvement » n’infirmeront sûrement pas ces propos. Leurs subventions à venir dépendent d’un minimum de décence et de déférence envers la main qui les engraisse.

 

Macron s’était fait une spécialité des grands débats pour sortir de crises sociales, mais cette fois, la ficelle était trop grosse.

À mon avis, c’est une erreur de croire que le caudillo n’a rien compris aux problèmes de l’agriculture, en invitant des écolo-terroristes. 

 Certes, il plane souvent et marche à côté de ses pompes.

 Mais il ne manque pas de conseillers pour lui expliquer la situation, sans le contrarier, avec des mots simples à sa portée. 

Il s’agit donc d’une stratégie auto-répétitive, courante chez les psychopathes. 

Et fatale aux tueurs en série.

Le coup tordu qui avait opéré avec les Gilets Jaunes, un peu naïfs et sans encadrement à la hauteur, et fonctionné moins bien pour les réchauffistes et la mise au pas des médias, ne parvient plus à convaincre. 

Selon Philippe Moreau-Chevrolet, expert en communication (il n’y a pas de sot métier) : « Emmanuel Macron a voulu faire un débat historique mais il n’a plus les moyens politiques d’organiser ce genre d’événement ».

Douloureux truisme. Il n’a plus de majorité à l’Assemblée où ses sinistres font du rafistolage. 

Et, si l’on en croit les sondages, une majorité de Français hésite à son égard entre mépris, détestation et dégoût.

 Le conducator est-il cuit pour autant ?

On peut craindre qu’aux prochaines élections, la trouille de l’extrême drouâte fantasmatique fonctionne une fois de plus.

 Sans forcément provoquer des votes d’adhésion. Plus de 50% d’abstentionnistes aux législatives de 2022, 60% ou davantage aux prochaines ? 

C’est sa nouvelle démocratie exemplaire gérée au quotidien par des aigrefins.

Pour des observateurs étrangers, qui n’ont pas les pudeurs de jouvencelles des journaleux français, ce Salon est un pistolet sur la tempe de Macron. 

Les paysans sont les maîtres des horloges en ce moment. 

Un rôle d’habitude monopolisé par le führer qui, du coup, en perd les pédales. 

Les syndicats agricoles, même la FNSEA du bout du bec, comptent ne rien lâcher sur les négociations en cours et ne pas céder aux promesses et menaces d’un gouvernement fragilisé, cornaqué par un Gabinou, mecton de bonne famille qui n’a jamais eu à se battre,  trop délicat pour affronter de rudes turbulences.

 

Les paysans sont déterminés parce que leur survie en dépend

Leurs revendications reposent sur une demande d’équité. 

Ils en ont assez de la concurrence déloyale des pays étrangers qui ne sont soumis ni aux mêmes normes contraignantes, ni à la même fiscalité confiscatoire que les Français…

 Le grand classique qui a désindustrialisé la France.

 Les usines ont délocalisé en Asie ou en Amérique du Sud. Mais l’agriculteur, l’éleveur, le sylviculteur, ne peut pas s’exiler et exporter avec lui son outil de travail.

Aujourd’hui on parle de « clauses miroirs ». 

Avant, on disait réciprocité. 

Le duce et son mignon prétendent vouloir s’opposer aux accords léonins, défavorisant les Français, comme les traités de libre-échange au sein de l’Eurocrature, ou entre l’UE et le Mercosur (pays d’Amérique latine à l’économie agricole prépondérante).

Les « clauses miroir » consisteraient à exiger des pays qui exportent leurs produits en France, les mêmes règles et normes, environnementales et sanitaires, qu’aux agriculteurs français. 

Les producteurs de nombreux pays mis en cause, déjà avantagés par des bas salaires, des charges sociales et des impôts faibles, utilisent des pesticides interdits en Europe pour les cultures, abusent d’antibiotiques et de stéroïdes pour maximiser les volumes de viandes, et nourrissent leur bétail et leurs volailles avec de la farine de « vache folle ».

 

Le gouvernement français n’a pas les moyens de ses prétentions

Une fois de plus, le tyran tergiverse.

 Il n’ira pas imposer des contrôles de nos normes à des pays souverains, ni boycotter leurs productions, parce que ces pays nous achètent des armes, des fromages et du Cognac… 

Pas plus qu’il ne risquera d’écornifler sa diplomatie particulière en refusant la viande, les céréales et les volailles d’Ukraine. 

Pays avec lequel il a noué de liens affectifs très personnels.

Le moyen de résoudre les problèmes des ruraux, et de tous les Français, serait de commencer par faire dégager cette erreur de la nature.

Par Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

 


ET AUSSI ! 


ÇA, C' ÉTAIT HIER !    TRIBUNE LIBRE !

[STRICTEMENT PERSONNEL] 

« On est là… »

Dominique Jamet

Les paysans… mais qui parle encore de paysans ?

 Car tout se passe comme si ce beau mot, ce mot charnel, lourd de glèbe, de moissons et de morts, était devenu imprononçable, voire obscène, alors qu’il est seulement obsolète, tombé en désuétude comme l’espèce qu’il désignait est en voie d’extinction. 

On parle plutôt de cultivateurs, que l’on désigne couramment et qui se définissent eux-mêmes par leur spécialité : céréaliers, viticulteurs, éleveurs, maraîchers, apiculteurs, etc.

 Mais de paysans, plus question. 

À se demander parfois s’ils ont même existé. 

On pourrait en douter, nos enfants peut-être en douteront lorsque ce grand et vieux peuple des travailleurs de la terre, ces gens aux mains calleuses, à la peau tannée par le soleil et les vents, auront achevé de disparaître de la surface des sols épuisés par les engrais, remplacés par des robots semeurs et récolteurs, et que le bétail, s’il existe encore, sera logé et exploité, loin des prairies, dans des fermes-usines où des machines se chargeront, c’est selon, de le traire ou de le découper en rondelles.

Et pourtant, nous, nous les Français, sommes tous ou presque les fils, les descendants de ces laboureurs, de ces fermiers, de ces métayers, de ces journaliers qui, il y a trois siècles, autant dire avant-hier, constituaient 90 % de la population française, et encore près de la moitié au milieu du XXe siècle ! 

Ceux même dont les aïeux ont quitté les champs pour les villes et leur périphérie sont encore nombreux à conserver des liens familiaux, matériels ou affectifs avec les lieux de leurs origines.

 

Les « paysans », c'est 5 % de l’ensemble des actifs

Mais si le cœur de la France ancienne, celle des hameaux, des villages et des bourgs, bat encore, fût-ce de plus en plus faiblement, au rythme d’une vie plus proche des saisons et de la nature que celle des métropoles et de leurs métastases, la population proprement agricole ne représente plus qu’à peine 5 % de l’ensemble des actifs. 

Son poids, relatif et absolu, sa masse, son influence, son insertion dans la société n’ont cessé de décliner et la plupart de ceux qui la composent ont vu parallèlement baisser leur influence et leur niveau de vie. 

Confrontés à la double nécessité d’agrandir la surface de leurs exploitations et de les moderniser sans cesse pour simplement survivre, ils n’ont pas disposé des moyens nécessaires pour faire face à une situation nouvelle. 

Démographiquement, électoralement et donc politiquement marginalisés, ils ont eu le sentiment croissant d’être simultanément déclassés et ignorés, méprisés, voire abandonnés par une classe politique éloignée de leur réalité et familière, en fait de champs, des Champs-Élysées, en fait de prés, de Saint-Germain, en fait de jardins, de ceux du Luxembourg, plus que de la terre qui, elle, comme on sait, au rebours des gouvernants, ne ment pas.

On sait de reste qu’il existe d’importantes divergences de vues et de considérables différences de revenus entre « agriculteurs », que les problèmes et les revendications d’un gros céréalier de la Beauce, d’un vigneron des Corbières ou d’un arboriculteur du Lot-et-Garonne ne sont pas identiques et qu’il existe des différences sociales et politiques entre FNSEA, Coordination rurale et Confédération paysanne.

 Mais le point commun à toute la « paysannerie » française (osons encore cet anachronisme) est d’avoir été abandonnée à un fédéralisme sans frontières, un libéralisme sans limites et un capitalisme sans entrave, soumise aux ukases des centrales d’achat et au chantage des grandes entreprises de l’agro-alimentaire, exposée sans protection à la concurrence plus ou moins déloyale de certains pays de l’Union européenne (Espagne, Allemagne, Pologne, etc.) auxquels la conjoncture a ajouté celle de l’Ukraine et, par des traités négociés en catimini, celle du Brésil, de l’Argentine, du Pérou et de la Nouvelle-Zélande.

 À quoi est encore venue se superposer l’exaspération suscitée par la conjonction entre les innombrables règlements pondus et gérés par une bureaucratie intrusive et incompréhensive et les incessantes ingérences d’une écologie citadine et punitive.

Jacques Bonhomme pas mort ?

Comme lors des précédentes secousses sismiques enregistrées ces dernières années dans notre pays, le « pouvoir », qui semble décidément vivre et sévir dans quelque galaxie éloignée de la Terre et de ses réalités, n’a découvert qu’après coup l’ampleur de la colère et la force de l’union qui s’est faite entre toutes les branches professionnelles concernées et le soutien massif de l’opinion. 

Comme d’habitude, il est passé en quelques jours des fins de non-recevoir et des dérobades aux concessions puis, à la veille du Salon de l’agriculture, de l’arrogance à la capitulation.

 Ainsi vont les choses dans ce pays.

Baroud d’honneur ? Combat d’arrière-garde ? 

Ou nouvelle jacquerie venue du fond des âges et des profondeurs du pays, en dehors de toute arrière-pensée et de toute finalité politique ? 

Comme les « gilets jaunes » il y a six ans, sur leurs ronds-points, les avatars contemporains de Jacques Bonhomme et leurs tracteurs sont venus barrer les autoroutes sur l’air du « On est là ».

 Encore là ? 

Un peu là !

 
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Par Dominique Jamet

Journaliste et écrivain Président de l'UNC (Union nationale Citoyenne)
 
 
 



 
« On n’a pas vu collectivement qu’on était au point de rupture » #Fesneau Min. Agriculture !!! 
Il continue de se foutre du Monde ! « Gouverner c’est prévoir ».
 
 A part insulter les #AgriculteursEnColere de « Smicards » et détruire notre Pays que savent-ils faire exactement ?

 
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