Il y a de grands hommes et « ceux qui ne sont rien » !

Cet ersatz de président, restera indigne de la fonction jusqu’au bout

Par Nanouche

Il y a de grands hommes et « ceux qui ne sont rien » !

Il y a des hommes qui ont fait l’Histoire de la France et ceux qui seront à jamais oubliés de l’Histoire.

Il y a ceux qui ont la France chevillée au corps et ceux qui la trahissent.

L’indécence et le cynisme sans limites de Fossoyeur1er, concernant Missak Manouchian, entré au Panthéon, mort pour la France, alors que la France a, justement, laissé tomber les Arméniens dans le Haut-Karabakh, laissant se perpétrer un deuxième génocide et une épuration ethnique par le sanguinaire Aliyev et son allié Erdogan qui rêve de panturquisme, est la démonstration de la trahison même !

Et pourtant, il aurait été judicieux d’en parler, c’était le moment.

Mais voilà, cela a été occulté par tous ces commentateurs, journalistes et politiques qui ont beaucoup parlé ou écrit sur l’histoire de Manouchian, et pour certains se focalisant sur le fait qu’il était communiste .

Beaucoup en ont profité pour faire de la politique politicienne, quel dégoût. Là, n’était pas l’essentiel. Il est mort pour la France !

Il faut être Arménien pour comprendre ce que représentait la France à l’époque, pour lui et tant d’autres.

Son histoire, son parcours est similaire à celui de beaucoup d’Arméniens, à commencer par ma propre famille.

Pour faire simple, mes grands-parents, des deux côtés, ont réussi à fuir le génocide arménien, réfugiés à Beyrouth, puis le bateau direction Marseille, apatrides, ils avaient la France dans le cœur, dans les tripes.

Mon oncle, le frère aîné de mon père, était né à Beyrouth.

Grand violoniste, il a été le chef de file de la Resistance de Lyon.

Il a été décoré par de Gaulle, lui-même, qui a décroché de son veston sa croix de Lorraine pour la lui épingler.

Il est pris le 6 février 1944, et a été déporté dans le camp de Mauthausen.

Mort pour la France à 20 ans. Dans le département de l’Isère, une statue a été érigée et une rue porte son nom en sa mémoire.

Quant au père de ma mère, apatride, à l’époque, lui, fut FFI à Paris.

Pour eux, en tant gaulliste, c’était un devoir, ils en étaient fiers et pour moi de la vénération. Alors, si cette panthéonisation a effectivement ému et touché tous les Arméniens dans leur chair, ils ne sont dupes de rien

. Manu1er, ce lâche, cet infâme l’a honteusement instrumentalisé à des fins électoralistes.

« Il a demandé par deux fois à devenir Français, en vain, car la France avait oublié sa vocation d’asile aux persécutés ».

Encore une fois, il n’a eu aucun respect malgré les trémolos surjoués dans sa voix. Basse politique, était-ce le moment ?

Égale à lui-même, les immigrés d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux de l’époque!!

Qu’ils soient, Arméniens, Italiens, juifs, etc., ils s’assimilaient à la France, la France leur ayant tout donné, ils ont tout donné à la France.

Ils étaient la France.

Tous ces gens n’étaient rien ni personne, ils sont devenus ‘quelqu’un’. Rien ne leur a été épargné, ils se sont battus, leur courage exemplaire force l’admiration.

Ils étaient travailleurs, n’ont jamais réclamé ou revendiqué quoi que ce soit, n’ont jamais fait de bruit, ils étaient totalement intégrés.

Ils se voulaient plus Français que les Français, en ne reniant rien de ce qu’ils étaient : nationalité, culture, etc., cela restait du domaine du privé !!

«Une odyssée du 20e siècle s’achève, celle d’un destin de liberté». Il ne pouvait pas si bien dire, Macronéron qui veut ôter à des personnes jusqu’à leur liberté d’expression.

« Cette Odyssée, c’est aussi la nôtre ».

L’Odyssée de la démocrature !

La bravoure et la noblesse d’esprit de Manouchian et de ses frères d’armes méritaient des paroles plus authentiques et plus sincères qu’un énième discours de Tartuffe1er plein de lui-même, pompeux à souhait aux verbes boursouflés qui ont sonné creux, faux, s’écoutant parler.

Cette Odyssée était effectivement la leur, épris de liberté ne voulant pas tomber sous le joug des nazis, elle ne peut être la sienne, justement, osant évoquer, un «destin européen».

Scandaleux !

De son Europe, ils n’en avaient rien à faire, eux, c’était la France !

Que faisait le drapeau européen à la cérémonie d’entrée au Panthéon d’un résistant qui s’est battu pour la France ?

Comme le dit si bien Michel Onfray, notre autocrate vénéré n’a pas d’Odyssée.

Il a, ancré, au plus profond de son ADN, une idéologie européaniste qui le rend étranger et définitivement imperméable à tout ce qui a fait la France.

Fossoyeur1er de la nation a voulu souligner dans son discours le côté « enragé » de Manouchian à vouloir être Français, alors que M.

Déconstruction de notre histoire est un enragé qui insulte les Français quand ces derniers se veulent patriotes, défendant, justement, l’identité française.

Dans la France d’aujourd’hui, ceux qui se ‘battent’ « pour que la France reste la France » sont traités de quoi par cet ignoble personnage ? !

Alors, ce n’est pas énième un discours qui n’était qu’une pâle copie de celui du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon prononcé par André Malraux le 19 décembre 1964, qui fera de Manu1er ce qu’il n’est pas, ne sera jamais, se servant de son discours pour s’autoglorifier, ramenant toujours tout à lui.

François Xavier-Bellamy : « Missak et Mélinée Manouchian ont engagé leur vie pour que la France survive à la menace totalitaire.

Nous n’avons pas le droit d’oublier que notre liberté ne vient pas de rien, et que c’est au don total de tant de nos aînés que notre pays doit de pouvoir choisir son destin ». Manouchian, comme tant d’autres, avait choisi la France jusqu’à en mourir.

80 ans plus tard, la France se meurt.

Jupéteux se prend pour un grand homme, il est une imposture.

Il n’a aucune identité propre, alors cherchant toujours à s’identifier à de grands noms, il n’est que posture. Sans charisme, un insignifiant, raison pour laquelle tout ne tourne qu’exclusivement autour de sa personne, obsédé par laisser une trace dans l’Histoire, il sera oublié de l’histoire tant il a fait du mal à la France.

Même si cette panthéonisation est une vraie reconnaissance pour tous ces grands hommes, et c’est ce qu’il faut garder en mémoire, on ne peut faire l’impasse concernant celui qui n’est rien, qui a sali cet hommage dans son discours avec ses sous-entendus.

Cet ersatz de président, restera indigne de la fonction jusqu’au bout, traître à la France, contrairement à Manouchian et tous ceux qui ont fait l’Histoire de notre pays.

Par Nanouche

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