TRIBUNES LIBRES !
Pauvre Paris, pauvre France, j’ai mal à mon pays, à sa capitale !
Tout va bien en France en 2025 à la SNCF
Vous partez sur Paris pour aller chercher un gamin en vacances scolaires. Jusqu’ici, le train tient sur les rails et sur les horaires.
Comme quoi, un train à l’heure ne fait pas d’histoire.
Mais là où tout se complique, c’est au retour.
Vous pensez que votre train sera à l’heure.
Ben non. Pire, il est annulé !
Guerre avec les Russes ? Que nenni !
Une panne collective de tous les trains ? Que nenni ! Le froid, le gel de la voie ferrée ?
Pas du tout ! Des inondations imprévues ? Pas plus !
C’est la faute à Benjamin, la tempête !
Nous savons tous que le vent souffle, comme la pluie d’ailleurs mouille. Un parapluie ça vous abrite, mais avec le vent, c’est plus délicat. Il faut s’accrocher.
Le train n’a pas besoin de parapluie.
Qu’importe, la SNCF a dû craindre que son TGV décroche.
Elle a annulé le départ de son train le 23 octobre 2025 pour Lourdes.
Le train s’arrête à Bordeaux.
Il faut vous connecter sur l’appli SNCF, par vérification, pour en être informé !
On appelle la SNCF pour savoir s’il y aura un autre train qui ira à Lourdes, ou Tarbes, voire Agen, bref pour se rapprocher le plus possible !
L’employé de la SNCF ne semble pas savoir, puis nous informe que c’est la tempête qui est la méchante responsable !
Ce n’est pas possible d’aller plus loin, à cause du vent !
Tempête vers le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aude, les Pyrénées-Orientales, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, la Corse-du-Sud. Bref sur toute la France ?
Benjamin interdit donc à la SNCF de circuler dans les Pyrénées Orientales ?
- Pour le reste du chemin, on fait comment ?
- Vous vous débrouillez par vos propres moyens.
- Oui mais…
- Y a pas de mais, dit l’employé au téléphone ! C’est comme ça !
- Il y a des enfants, j’imagine que nous sommes nombreux dans ce train ?
- Trouvez un hôtel et envoyez-nous la facture.
Nous en sommes là dans ce pays. Trop de vent, trop de pluie, trop de neige, pas de train. Comment elle fait la Marine Tondelier ? Elle loue une voiture, prend un hôtel ?
Pas d’avion disponible ce même jour !
C’est la France d’Emmanuel Macron et de Jean-Noël Barrot qui veut étriper la Russie, faire rendre gorge à Poutine, aplatir l’armée Russe, la défaire en Ukraine ?
Avec quoi ?
Rien que le vent interdit à la SNCF de circuler normalement.
Elle craint pour ses voies ferrées, pour ses pylônes ou que sais-je ?
Il nous faut reporter la date du retour. Attendre que la SNCF nous indique si le vent n’est pas trop fort et si elle accepte de rouler dans un jour, ou deux… peut-être.
En attendant, il faut subir Paris, son métro sale, une tour de Babel sur rails !
Sa foule bigarrée, les tronches en biais.
Dehors, c’est l’amabilité rageuse des vélocipèdes qui vous agressent, les voitures bloquées, les klaxons et surtout le bruit !
Un bruit qui envahit, vous inonde et vous rend dingue.
Un enfer, cette vie parisienne.
Dire que j’ai vécu près de cinquante ainsi, et que j’ai tant aimé cette ville du temps où tout était propre.
Une ville que j’ai sillonnée à pied, avec un livre des rues et de ses habitations historiques célèbres, ses cours d’hôtels particuliers, ses escaliers ouverts, ses concierges aimables et ses parcs fabuleux.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=mJ2oqYzBHPc
Remonter la rue de Rivoli, de Saint-Paul à la Place de la Concorde, admirer les façades, faire du lèche-vitrines, en admirant les bustes de célébrités historiques, alors que je n’avais pas les moyens d’en acheter un, ni même la place chez moi pour le mettre en valeur.
Il n’y avait pas tous ces trottoirs sales, les tentes sous les ponts, sur les quais de Seine, ni ses odeurs venues d’ailleurs.
Pas plus la froideur de ces gens qui vous croisent et soulignent leur indifférence, ou pire, vous détestent sans même vous connaître !
Pauvre Paris, pauvre France. C’est vrai que j’ai mal à mon pays, à sa capitale !
Par Gérard Brazon
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