samedi 25 octobre 2025

RÉACTION : SUR LE FILM " SACRÉ COEUR " RIEN NE JUSTIFIE EN DROIT CETTE CENSURE ! ( STÉPHANE RAVIER SÉNATEUR )

 LIBERTÉ D' EXPRESSION  (1 )


[RÉACTION] 

 

Film Sacré-Cœur : « Rien ne justifie, en droit, cette censure »

Le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, a déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif.
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À la suite de l’annulation, par la mairie de Marseille, de la projection du film Sacré-Cœur au château de la Buzine, Stéphane Ravier a déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif. 

Le sénateur des Bouches-du-Rhône nous en explique les raisons.

 

Yves-Marie Sévillia. Vous estimez que le maire est dans son tort ?

 

Stéphane Ravier. Rien ne justifie, en droit, cette censure.

 À écouter Benoît Payan se justifier, ce jeudi après-midi, nous avons estimé, avec le réalisateur du film Steven Gunnell, qu’il y avait une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d'expression, de réunion, de création et de diffusion artistique.

 En effet, seul l’impératif d’ordre public peut justifier l’interdiction de la représentation d’un film par l’autorité de police municipale.

 Le principe de laïcité a été ici invoqué à tort. 

D’autant que ce film avait obtenu un visa d’exploitation par le CNC.

 

Y.-M. S. Que dit cette affaire de Benoît Payan, selon vous ?

 La question dépasse-t-elle le champ juridique ?

 

S. R. C’est une décision qui dépasse le champ juridique. 

Benoît Payan a bâillonné l’expression d’un film-documentaire au prétexte qu’il traitait d’un thème chrétien.

 Il a cédé aux sirènes de cette gauche qui avait voulu voir retirer la crèche que j’avais installée dans la mairie des XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille en 2018.

 Une gauche pour qui le séparatisme viendrait du santon, car d’une culture trop provençale, trop ancrée, trop française.

Cela intervient dans un contexte plus général de christianophobie d’atmosphère. 

 

On la voit se dessiner de l’interdiction de la crèche de Beaucaire à l’interdiction des affiches du film Sacré-Cœur dans le métro en passant par la demande de retrait de la croix à Quasquara, en Corse, le retrait par hélicoptère de la croix de Montgenèvre (Hautes-Alpes), sainte Jeanne d’Arc tournée en dérision dans une publicité gouvernementale, Ashur tué par un djihadiste à Lyon pour sa foi. 

Tout cela se déroulant sur fond de profanations d’églises et d’augmentation des actes antichrétiens.

Pour rappel, Marseille a été consacrée au Sacré-Cœur en 1720. 

C’est la ville de la Bonne Mère. 

La ville aux 111 cochers. 

Mais tout porte à croire que le maire actuel veut effacer cette essence culturelle qui irrigue tous nos quartiers.

 

 

Y.-M. S. La ville de Marseille est-elle aux avant-gardes d’un choc des cultures ? Le recours à la laïcité est-il la bonne réponse lorsqu’elle est à géométrie variable ?

 

S. R. La ville de Marseille est aux avant-postes du grand basculement culturel. 

Il y a effectivement un choc insécuritaire, mais pas vraiment de choc culturel, puisque les élus locaux décident de s’incliner devant les nouvelles cultures, de favoriser celles d’ailleurs.

 

En réalité, depuis longtemps, les élections se jouent sur l’arithmétique des communautés, à Marseille. 

Et certaines ont plus le vent démographique en poupe que d’autres. 

Ce qui justifie les choix politiques de certains élus de gauche et d’extrême gauche.

Aujourd’hui, le maire de Marseille se sert d’un laïcisme épurateur pour faire interdire la projection de Sacré Cœur dans une salle municipale. 

Il avait moins d’états d’âme en déclarant que « sans les musulmans, Marseille ne serait pas Marseille » ou quand il a promis dans une mosquée, pendant le ramadan de cette année, de céder un terrain pour en construire une nouvelle, insistant auprès d’eux pour ne pas être remercié.

 

Son œuvre est assez cohérente. 

Il cherche à effacer notre culture pour mieux permettre son remplacement. 

Il avait déjà supprimé les podcasts historiques de Franck Ferrand sur le site de la ville, expulsé le petit-fils de Marcel Pagnol du Château de la Buzine, qui est le « château de ma mère ». 

Désormais, il supprime une projection sur le Sacré-Cœur

Il souhaite tourner la page.

Pour ma part, je suis du côté de la Bonne Mère nouvellement redorée et couronnée. 

 

Je refuse de me résigner et je choisis d’agir concrètement pour enrayer cette dynamique destructrice.

 

Picture of Yves-Marie Sévillia

Yves-Marie Sévillia
Journaliste chez Boulevard Voltaire   https://www.bvoltaire.fr/reaction-film-sacre-coeur-

 ET AUSSI


LIBERTÉ D' EXPRESSION (2 )

 


 

La Furia : le magazine satirique de droite victime d’une censure d’État déguisée

Laurent Obertone et Marsault dénoncent une « chasse aux sorcières administrative » menée contre leur revue satirique, suspendue de l’agrément presse par la CPPAP après des plaintes de SOS Racisme et SOS Homophobie, pourtant classées sans suite.

Depuis plusieurs mois, le magazine La Furia, fondé par le journaliste et romancier Laurent Obertone et le dessinateur Marsault, fait l’objet d’un véritable harcèlement institutionnel, selon ses auteurs.

Sous prétexte de plaintes pour « racisme » et « homophobie » déposées par des associations militantes d’extrême gauche, la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) a retiré à la revue son agrément officiel, pourtant indispensable pour être diffusée dans les kiosques à tarif normal.

 

Problème : ces plaintes ont depuis été classées sans suite par la justice, faute d’infraction. 

 

Mais la décision administrative, elle, demeure. 

« Nos contenus auraient été jugés susceptibles de choquer le lecteur, explique Laurent Obertone.

 Voilà donc la nouvelle norme : il suffit de déranger pour être exclu du débat public. »

 

Une censure douce mais redoutable

La Furia n’est pas formellement interdite — ce qui aurait déclenché un tollé —, mais asphyxiée par voie bureaucratique.

Sans l’agrément CPPAP, le magazine perd l’accès au réseau de distribution classique, ainsi que les tarifs postaux et fiscaux réservés à la presse. 

« C’est une censure sournoise, commente Marsault.

 On ne nous interdit pas de publier, on nous empêche simplement d’exister. »

Les kiosques, désormais libres de refuser le titre, s’en détournent massivement.
 

Certains distributeurs, sous pression de courriers intimidants de SOS Racisme, auraient même retiré La Furia de leurs rayons par peur des polémiques.
 

Les grandes enseignes culturelles — comme Cultura, selon les auteurs — auraient reçu des consignes internes pour ne plus exposer le magazine.

Derrière cette mise au ban, les deux auteurs voient la main d’un État idéologisé et d’un appareil administratif verrouillé.

 

La présidente de la CPPAP, rappellent-ils, est conseillère d’État et membre du comité d’éthique de France Télévisions — « autant dire juge et partie dans un système où l’humour de droite est jugé intolérable ». 

« Ce n’est pas la justice qui nous condamne, mais une commission. 

Aucun juge, aucune infraction, seulement une opinion : notre humour ne plaît pas aux champions autoproclamés de la tolérance. »

La Furia avait pourtant été agréée en 2022, lors de son lancement. 

Ses seize premiers numéros avaient passé sans encombre les contrôles habituels.
Il aura suffi d’une lettre de délation pour qu’une administration politique décide, soudain, que le magazine ne convenait plus au « pluralisme » qu’elle prétend défendre.

 

Un humour « gaulois » devenu subversif

L’ironie de l’affaire, soulignent Obertone et Marsault, est que l’humour provocateur, autrefois apanage de la gauche, est désormais criminalisé lorsqu’il vient de droite.

 « Nous faisons ce que Charlie Hebdo faisait dans les années 1980, sauf que le pouvoir culturel a changé de camp, explique Marsault. 

Ce qui faisait rire hier vaut aujourd’hui interdiction. »

La Furia cultive un ton irrévérencieux, mêlant satire politique, caricatures, chroniques culturelles et dossiers de fond.
 

On y trouve autant de dessins caustiques que de textes signés par des auteurs identitaires ou anticonformistes.
 

L’objectif, selon ses fondateurs, est de réarmer les esprits : « On veut parler au Français moyen, celui qu’on abreuve de Netflix et de JT formatés. 

On veut lui dire : “Réveille-toi, regarde le réel.” »

 

La contre-attaque : le soutien des lecteurs

Face à cette mise au ban administrative, La Furia appelle à la mobilisation de ses lecteurs. 

« Nous ne dépendons d’aucun milliardaire, d’aucune subvention. 

Notre survie repose sur les abonnements, explique Obertone. 

Soit les lecteurs nous soutiennent, soit nous disparaissons. »

L’appel semble porter : de nombreux soutiens ont afflué, signe d’une solidarité réelle entre médias dissidents.
 

Mais le magazine reste menacé : le recours devant le tribunal administratif pourrait ne pas être examiné avant deux ans. « 

 Le but est clair : nous faire mourir à petit feu. »

L’affaire La Furia illustre la manière dont l’État et certaines associations militantes cherchent à resserrer le périmètre du dicible.

Sous couvert de « lutte contre la haine », c’est tout un pan de la satire non conforme qui se voit expulsé de l’espace public. 

 « Aujourd’hui, ils censurent La Furia. 

Demain, ce sera un autre média, puis un écrivain, puis un citoyen ordinaire, avertit Marsault. 

Chacun son tour. »

 

Les fondateurs se disent pourtant optimistes : « À chaque tentative de censure, la riposte est plus forte. Nous avons choisi d’en rire, car c’est encore la meilleure façon de résister. »

Pour soutenir La Furia : https://lafuria.fr

 

 VIDÉO:  https://www.youtube.com/watch?v=FDKdT2vTZQw&t=1s

 

 

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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