La date à retenir !
David Van Hemelryck en Vendée, dimanche 16 novembre
[ÉDITO]
Dette : deux noyés agrippés l’un à l’autre, Macron et von der Leyen

Entre la France de Macron et l’Europe de von der Leyen, bien malin qui sait lequel imite ou précède l’autre.
Tous deux s’agrippent comme deux noyés, usant des mêmes recettes pour enfoncer qui la France, qui l’Europe.
La France a ainsi échappé, vendredi, à une nouvelle dégradation de sa note financière par Moody’s, qui a miraculeusement maintenu son évaluation en AA. En septembre, l’agence Fitch avait dégradé notre pays de AA- à A+.
Parmi les raisons, la dette. En juin 2017, lorsque Emmanuel Macron accède à l'Élysée, la dette affiche 2.281 milliards d'euros.
À fin septembre 2025, elle atteint 3.416 milliards, selon l'INSEE.
À ce jour, l’ère Macron a donc alourdi notre dette de 1.135 milliards d’euros !
Ce n’est pas fini.
Et ce n’est pas tout.
Décidément, la bonne bourgeoisie qui vota Macron des deux mains dans nos grandes villes, en 2017 puis en 2022, « parce que, vous comprenez, sur le plan financier, Macron est quand même très bon », peut rendre sa carte d’électeur en chemise, la corde au cou et la tête couverte de cendres.
La machine à ruiner l’Europe accélère
Au Parlement européen, tout ce que l’Europe a élu de patriotes voit venir l’iceberg avec effroi.
Le 13 octobre, l’UE a fixé le niveau global de ses crédits d’engagement à 193,26 milliards d’euros. Parmi les bonnes œuvres de nos mondialistes destructeurs, l’éducation et la jeunesse (Erasmus+), l’Europe créative (indispensable ?), le programme « Citoyens, égalité, droits et valeurs » (très gentil, forcément), le Fonds social européen plus (?).
Dans ce fatras, le Fonds Asile, Migration et Intégration (AMIF) et l’Instrument pour la gestion intégrée des frontières et des visas (BMVI) voient leur budget progresser : la fin de l’immigration de masse pour demain ?
Pas vraiment...
Plus d'argent, donc, pour plus d'immigration.
La machine à ruiner l’Europe accélère.
Les crédits suscités ne comprennent en effet pas NextGenerationEU, un « instrument » doté de 807 milliards d’euros mis sur pied pour relancer l’économie après la pandémie de Covid-19… qui a jeté tant d’entreprises dans le mur. Un petit magot… explosif !
La Commission, qui estimait initialement un coût cumulé des intérêts de 15 milliards d’euros d’ici 2027, l’évalue désormais entre 31 et 35 milliards d’euros.
Normal, car, selon la Cour des comptes européenne, qui s’est penchée sur l’exercice 2024, d’ici 2027, l’encours des emprunts de l’Union européenne pourrait dépasser les 900 milliards d’euros, soit un montant près de dix fois supérieur à celui de 2020, avant la création du NextGenerationEU.
La dette européenne, celle de l’UE, était inexistante et même interdite pendant des années.
Qu'est-ce qu'on dit à Ursula von der Leyen et à son Pygmalion Emmanuel Macron, qui partagent les mêmes rêves mondialisants ?
Immigration supplémentaire
Ce n’est pas tout.
À l’image de la France, l’UE s’ingénie à trouver de nouvelles taxes pour financer son train de vie et ses emprunts.
« L’UE veut se doter de ressources propres, hors contribution des États : elle a besoin de taxes, il y en a partout », constate, auprès de BV, le député européen et président de la délégation RN au Parlement européen Jean-Paul Garraud.
L’Europe de Bruxelles étend donc son obsession normative et « taxo-prédatrice », du permis de conduire aux gaz à effet de serre en passant par la hauteur des haies dans le bocage et le respect des… valeurs européennes.
Ainsi, « tandis que l’UE se préoccupe de couper les fonds de relance à la Hongrie (19 milliards), d’interdire à ses étudiants l’accès à Erasmus et de lui coller des amendes (200 millions, +7 millions d’euros par jour), remarque Jean-Paul Garraud, elle ouvre généreusement le même dispositif Erasmus à des pays hors Europe dont le respect des droits de l’homme laisse parfois à désirer ».
Parmi ces pays, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie ou Tunisie… «
Un programme financé par l’UE dont on sait qu’il se traduira par une immigration supplémentaire qui impacte directement la vie de nos concitoyens », ajoute Jean-Paul Garraud.
En attendant, la France prélèvera l’an prochain, sur une économie exsangue, six milliards d’euros supplémentaires pour financer l’UE.
Entre Paris et Bruxelles, dont le décrochage par rapport au reste du monde devient pathétique, les mêmes causes produisent les mêmes effets....
https://www.bvoltaire.fr/edito-
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