Renaud Camus, paria ou sauveur ?

Accusé par le journal Le Monde en décembre 2010 d’être d’extrême droite pour avoir voulu participer à des « Assises internationales sur l’islamisation de nos pays » organisées notamment par Riposte Laïque, Renaud Camus avait cloué le bec de ses interlocuteurs en ces termes : « Quand le feu est à la maison, on ne se demande pas trop (un peu tout de même) de quel côté arrivent les seaux ».
Cette ancienne idole de la bien-pensance, longtemps encensée par les milieux homosexualistes, rejoignait ainsi le camp des pestiférés qu’il n’a pas quitté depuis.
Événement Polémia : XVIe cérémonie des Bobards d'Or, le lundi 10 mars 2025 à Paris. Billetterie en ligneLe bal des proscrits
Ses crimes ? Avoir osé parler de « grand remplacement défini par lui comme « changement de peuple et de civilisation, submersion migratoire, génocide de substitution ».
Avoir dénoncé, en fait, les méfaits d’une immigration massive, comme l’avait fait en son temps le député britannique Enoch Powell, auteur du Discours sur les Fleuves de sang prononcé en 1968 « J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire » concluait-il prophétiquement.
Le grand universitaire avait signé son arrêt de mort, la classe politique britannique ne lui pardonnant pas « d’être rempli d’effroi » – « Comme les Romains, je vois confusément le Tibre écumant de sang » avait-il dit.
Même punition pour Renaud Camus
mis dans le même sac que Jean-Marie Le Pen qui avait également mobilisé
contre lui des hordes de sauvages qui brandissaient son effigie lors
d’une manifestation de haine organisée en 2002 entre les deux tours de
la Présidentielle et alors qu’il avait devancé Lionel Jospin.
En mai 2018, Renaud Camus avait eu le courage avec Karim Ouchik et le président de Polémia d’organiser une manifestation de soutien en faveur de Tommy Robinson, arrêté par la police pour trouble à l’ordre public devant le tribunal de Leeds, alors qu’en violation d’une décision de justice de restriction de reportage, il filmait l’ouverture d’un procès dans l’affaire des viols collectifs de Telford commis par des allogènes, principalement pakistanais.
Robinson fut alors condamné à de la prison ferme.
Rebelote il y a quelques mois, mais Elon Musk vola à son secours et les manifestations de soutien se multiplient depuis en Grande-Bretagne.
Un livre essentiel
Alors que notre Europe est en train de crouler sous le poids des flux migratoires – émeutes de l’été dernier en Grande Bretagne, attaques au couteau dans la plupart des pays d’Europe, mobilisation des différentes forces de gauche et d’extrême gauche contre les foyers de résistance à l’invasion de nos différents pays – Renaud Camus publie La Destruction des Européens d’Europe.
Livre dans lequel il sonne le tocsin. Livre où se mêlent Histoire et philosophie.
Devenu la cible privilégiée des bien-pensants, il fait preuve d’un grand courage en décortiquant les différentes composantes de cette chasse à l’homme blanc et de cette volonté d’araser tout ce qui constitue, depuis notre chère Antiquité, les fondements de notre civilisation helléno-chrétienne.
Au moment où François Bayrou emploie le terme de « submersion migratoire », où les attaques au couteau sont perpétrées – par des individus de culture ou de confession musulmane –, où le kami et le port du voile sont devenus non seulement l’apanage des populations d’origine non européenne, mais emportent également l’adhésion de certains autochtones, cet ouvrage est un véritable pavé dans la mare hexagonale.
Mais pas seulement puisque nos voisins d’outre-Rhin – Autriche et Allemagne en particulier – commencent enfin à ouvrir les yeux et que le nouveau président des États-Unis rompt bruyamment et efficacement avec la politique de son prédécesseur.
Dans le discours de Plieux prononcé en juin 2018, Renaud Camus opposait deux récits qui se partagent le monde.
Celui du « monde qui règne avec pour lui les juges, les banques, l’université, le gouvernement, le pouvoir, la quasi-totalité des médias » et le second récit « celui qui se terre, n’a plus que nous ….
Et quelques parias pourchassés, censurés, harcelés, persécutés, diffamés, traînés quotidiennement dans l’opprobre et la boue par les desservants tout puissants de l’autre culte ».
À preuve, les récents propos de Jean-Luc Mélenchon, qui a repris à son compte le terme de « grand remplacement » mais à la sauce trotskiste, en souhaitant que les allogènes de tout poil prennent les commandes de notre pays.
Pas la moindre critique de la « classe politique » à l’égard de cet emprunt de langage fait par le cynique Mélenchon qui, aux dernières Législatives, a permis à une partie de la macronie et de certains Républicains de sauver quelques sièges de députés grâce à l’odieuse alliance entre la finance et les soutiens des islamistes, qui n’ont pourtant pas de mots assez durs pour critiquer les soutiens de l’État hébreu et mènent la vie dure aux différents gouvernements qui se sont succédés depuis la dissolution de juin dernier.
Un constat amer
« Jusqu’en 1914….
Ce sont les manières européennes, les costumes européens, les langues européennes qui s’imposent comme le moyen et le signe de la promotion culturelle et sociale pour les individus, comme l’instrument et la marque de la montée en puissance et en reconnaissance pour les États », écrit Renaud Camus qui dresse le constat du déclin de l’Europe dévastée par la Première Guerre mondiale et par l’avènement de la Révolution bolchevique de 1917.
On ne soulignera jamais assez les
effets désastreux de cette véritable guerre civile européenne qui aura
pour conséquence immédiate la chute des Empires centraux et la
disparition de tout un monde qui avait le goût du beau, qu’il s’agisse
de musique, de littérature, de peinture ou de sculpture et que Stefan
Zweig a évoqué avec tant de talent dans Le Monde d’hier.
Tout aussi grave, comme l’explique avec force détails, le châtelain de Plieux, est l’américanisation de la vieille Europe, imposée dès 1918 par les maîtres des États-Unis qui, encore très racistes chez eux, voulaient africaniser l’Europe et le reste du monde.
Et de décrire toute cette nouvelle « élite » – de Cocteau à Darius Milhaud – qui découvre pêle-mêle, le jazz, Joséphine Baker, La Revue nègre et les débuts de l’antiracisme, érigé en véritable dogme en 2025 et qui enthousiasmera toute une pseudo-élite parisienne.
Il cite des extraits d’une lettre d’Antonio Gramsci écrite de sa prison italienne – on peut difficilement le suspecter de racisme – sur le Jazz : « Si danger il y a, il est dans la musique et la danse importées en Europe par les Nègres.
Comment s’imaginer que la répétition continuelle des gestes physiques que font les Nègres font en dansant autour de leurs fétiches, reste sans conséquences idéologiques ? »
Autre signe de l’américanisation de notre vieux pays : la colonisation linguistique pratiquée et imposée depuis 1919 avec le traité de Versailles, écrit en français et en anglais, la langue anglaise devenant langue diplomatique.
Et ne parlons pas, de nos jours, de l’influence américaine sur le langage.
Comme le souligne le père de l’expression « Grand Remplacement – n’oublions pas que Houellebecq disait en 2022 : « J’ai été choqué qu’on appelle ça une théorie.
Ce n’est pas une théorie, c’est un fait » – « il est plus que vraisemblable que l’effondrement syntaxique provoqué par la grande déculturation, par la fin programmée de la transmission scolaire, par l’abandon presque complet de l’enseignement de la grammaire, a favorisé l’imprégnation américaine du français … ».
Plus jamais ça !
Si l’expansionnisme culturel américain a commencé ses méfaits à partir de 1918, le déclin européen s’est accéléré en 1945 avec les vainqueurs qui ont mis à profit le procès de Nuremberg pour dire « Plus jamais ça » et pour mettre en place l’antiracisme tous azimuts et son avatar actuel, la substitution de population.
Pour le plus grand bonheur du patronat et des décideurs de Davos qui « assurent la gestion du parc humain » avec la bénédiction – faut-il le rappeler des responsables politiques qui sont à l’origine-par exemple – du funeste décret sur le Regroupement familial du 29 avril 1976 dû à l’initiative de la droite bourgeoise.
En 1945, la vieille Europe s’effondrait avec la déliquescence des Empires français et britannique et la décolonisation dont nous ressentons les effets encore aujourd’hui.
Mais il était de bon ton de déclarer que, sans les bataillons d’Afrique, nous aurions perdu la guerre.
Dès lors, l’antiracisme dictera les lois, les grands principes, les Constitutions, les Traités.
Tout cela, bien sûr au nom des sacro-saints Droits de l’Homme, mis à toutes les sauces onusiennes, davocratiques et autres.
Et la France suivra docilement avec les lois mémorielles Pleven, Fabius-Gayssot ou Toubon, mais aussi Taubira.
Des lois concoctées aussi bien par la droite que par la gauche.
Niant l’existence des races, ces manipulateurs n’en sont pas à un paradoxe près puisqu’ils les proclament toutes égales mais font supprimer l’épreuve de culture générale à l’examen d’entrée à Sciences Po Paris – devenu une véritable pétaudière – afin justement d’effacer comme par miracle les différences.
Ce bloc génocidaire, garant d’un antiracisme pur et dur veut limer toutes les aspérités et met en place une concurrence victimaire qui favorise la destruction des Européens en butte aux accusations de négrophobie, grossophobie, homophobie, judéophobie et autres gentillesses du même métal, véhiculées dans nombre de journaux ou sur la plupart des radios et autres télévisions de propagande.
Ajoutons à cela l’ethnomasochisme, nouveau prurit de nos sociétés occidentales, consistant à se poser en victime de sa propre Histoire et nous avons le tableau de notre société actuelle, habituée au Bidon-Monde, à la dictature et victime – in fine – du « politiquement correct », du Génocide par substitution et du Remplacisme global.
Véhiculé par « la petite bourgeoisie dictatoriale » – aux commandes dans notre pays et qui a imposé « une évolution vers la déguenille et le dépenaillage qui n’est pas moins visuelle que sonore » –, cette posture intellectuelle fait des dégâts considérables à en juger par l’attitude de ceux qui s’obstinent à nier la réalité des crimes commis par des jeunes d’origine étrangère.
Cet antiracisme criminel qui prospère grâce à la « programmation du dogme de l’inexistence des races » induit l’anéantissement des Européens d’Europe.
Mais il se développe surtout grâce à la criminalisation et l’ostracisation de tous ceux qui refusent le Remplacisme global, à commencer par Renaud Camus lui-même et tous ceux qui s’opposent à la doxa véhiculée par les médias de grand chemin et les officines habilitées.
Des solutions ?
Le géniteur du « grand remplacement » n’est ni souverainiste, ni bêtement chauvin.
Il regrette que « notre société déborde de tendresse pour ceux qui veulent la perdre et n’ait pas de châtiments assez durs pour ceux qui veulent la sauver ». Amoureux inconditionnel de la musique européenne, de Mozart à Beethoven en passant par Brahms, Mozart ou Moussorgski, il fait un éloge de l’art roman, présent du Portugal à la Suède en passant par l’Italie et met dans le même coin de son cœur Platon, Montaigne, Shakespeare, Balzac ou Tolstoï.
Il déplore simplement que « la culture et l’art européen se soient entichés pour la statuaire africaine et lui aient conféré une valeur marchande ».
Il prône des retrouvailles avec l’identité culturelle du continent européen et rappelle que « jamais l’Europe n’a été aussi unie et réelle, existante comme civilisation que sous le règne de la culture, à la Renaissance, lorsque artistes, érudits, philosophes et leurs œuvres passaient d’une cour à l’autre ».
Son souhait ? « Une Europe- puissance, retournée à l’histoire pour y tenir toute sa place, une Europe des États, confédérale, à stricte répartition des attributions entre les nations et le pouvoir central, une Europe culturelle, spirituelle, écologique et in-nocente, dotée d’une constitution, d’une académie de cent membres pour les arts et les sciences, d’une armée forte pour assurer son indépendance et son intégrité et d’un Président élu au suffrage universel.
La capitale sera transférée de Bruxelles à Vienne, idéalement situé au carrefour des mondes latins et slaves, germaniques et celtes ». Rêve irréalisable ou proposition réaliste ?
L’avenir nous le dira.
En entendant cela, le radical Clémenceau doit se retourner dans sa tombe.
Par Françoise Monestier
18/02/2025
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