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Guerre en Ukraine : nouvelle humiliation pour l’UE, exclue des négociations de paix
dans Diplomatie et Défense / Etats-Unis / Europe / International / Russie / Ukraine —
par Francesca de Villasmundo —
17 février 2025

L’Union Européenne est toujours sous le choc de l’annonce de négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Un choc amplifié par la découverte qu’elle en sera exclue.
Le pathétique Marcon réuni les dirigeant européens à Paris aujourd’hui.
La confirmation d’une conversation au sujet de la paix en Ukraine entre Donald Trump pour les Etats-Unis et Vladimir Poutine est arrivée par les canaux officiels des deux pays
La semaine dernière, la confirmation d’une conversation au sujet de la paix en Ukraine entre les deux présidents des puissances mondiales, Donald Trump pour les Etats-Unis et Vladimir Poutine pour la Russie, est arrivée par les canaux officiels des deux pays.
Cette annonce surprise d’une reprise des rapports diplomatiques pour négocier la fin du conflit russo-ukrainien a pris de cours les dirigeants européens qui se sentent exclus du futur processus.
Au plus que « se sentir », ils sont bel et bien exclus des pourparlers de paix.
D’une paix dont la majorité d’entre eux ne veut pas, Macron en tête.
Peut-être est-ce une des raisons de la volonté américaine et russe de ne pas les avoir entre les pattes…
L’Europe sera exclue des négociations
Le général Keith Kellogg, l’envoyé principal des États-Unis pour l’Ukraine, a bel et bien confirmé samedi dernier, lors de la Conférence sur la sécurité mondiale à Munich, que l’Europe sera exclue des négociations.
Il a fait cette annonce après que les États-Unis ont envoyé un questionnaire aux capitales européennes pour leur demander quelle contribution elles pourraient apporter aux garanties de sécurité pour Kiev.
Interrogé sur la possibilité d’assurer à l’auditoire que les Ukrainiens et les Européens seraient à la table des négociations, Kellogg a affirmé que « la réponse à cette dernière question, telle que vous l’avez formulée, est non ».
Les Ukrainiens seront toutefois « bien sûr » à la table des négociations, a-t-il ajouté, ajoutant qu’il serait stupide de suggérer le contraire.
Alors, l’Union Européenne a beau exiger de siéger à la table des négociations, les chefs des ministères des Affaires étrangères de l’Ukraine, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Espagne, de l’Italie, de la Pologne et de l’Allemagne ont beau publier une déclaration, Macron a beau réunir ce matin à Paris plusieurs dirigeants européens ainsi que le président du Conseil européen, Antonio Costa, pour l’instant, l’avenir de l’Ukraine sera débattu cette semaine à Riyad, en Arabie Saoudite, entre Américains et Russes, sans Européens.
Une humiliation supplémentaire pour une Union Européenne en décadence, qui ne pèse plus rien sur la scène internationale.
Et toutes les agitations, réunions, des clowns européens qui nous gouvernent n’y pourront rien changer.
Par Francesca de Villasmundo
ET AUSSI
lundi, 17 février 2025
Trump et Poutine se rapprochent, et l’Europe est effacée des grandes affaires du monde
Pierre Lellouche
Trump avait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine « en 24 heures ».
Il l’aura fait en un mois, après une conversation téléphonique d’une heure et demie avec Poutine, le 12 février... aux conditions de ce dernier.
La négociation se fera entre Américains et obtient ses deux principaux objectifs de guerre : l’Ukraine ne rentrera jamais dans l’Otan, tandis que la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass.
Les relations économiques reprendront entre Américains et Russes avec la levée des sanctions, également prévue.
Les Européens (avec les Ukrainiens, bien sûr) sont les grands perdants de ce tournant de l’Histoire.
Entrés dans cette guerre sous le coup de l’émotion et de l’indignation, au demeurant légitimes, ils n’ont fait que suivre sans avoir défini la moindre stratégie, une Administration Biden hésitante et finissante, elle-même incapable de définir ses propres buts de guerre, hormis d’éviter « une troisième guerre mondiale » (dixit Biden), tout en répétant que « rien en Ukraine ne serait décidé sans l’Ukraine»...
Les mantras n’ont pas suffi.
Oubliant la sentence fondamentale de Clausewitz : « Le dessein politique est le but, la guerre le moyen; un moyen sans but ne se conçoit pas », à aucun moment, les alliés de l’Otan n’ont été capables de définir le moindre but à leur guerre par procuration contre la Russie, en dehors du fumeux «aussi longtemps que nécessaire ».
Tout au long de cette triste affaire, les Américains ont refusé l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, tout en maintenant publiquement l’illusion que cette perspective restait ouverte, ce qui leur permettait d’exclure en même temps de se mettre d’accord avec la Russie sur un statut de neutralité de Kiev.
« Ni-ni », donc : ni Otan, ni neutralité.
Au final, après trois ans de guerre aussi dévastatrice qu’inutile, l’Ukraine n’entrera toujours pas dans l’Otan et les Européens, s’ils décidaient de s’engager militairement en Ukraine dans le cadre de « garanties de sécurité » après un cessez-le-feu, le feraient « hors article 5 », vient de dire le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, c’est-à-dire à leurs risques et périls, sans couverture américaine...
Autant dire que de telles garanties, quoi que l’on pré- tende ici ou là, ne verront pas le jour.
Les Américains ayant changé de président et renoué avec un national-isolationnisme brutal, voici donc les Européens en dindons de la farce.
Après avoir englouti 150 milliards d’euros, perdus l’accès au gaz russe bon marché en même temps que des dizaines de milliards d’investissements en Russie, les voilà non seulement exclus des négociations de paix, mais appelés à prendre en charge des garanties de sécurité hors de leur portée, en plus de la reconstruction de l’Ukraine à hauteur de 700 milliards d’euros qu’ils n’ont pas.
Ainsi les Européens se retrouvent-ils littéralement effacés des grandes affaires du monde, à commencer par les leurs !
Car ce à quoi nous assistons, impuissants, n’est rien d’autre qu’un authentique tournant de l’Histoire en ce premier quart du XXIe siècle.
Cerise sur ce gâteau empoisonné, une élection présidentielle aura lieu en Ukraine qui verra probablement le départ de Zelensky, dont les Russes voulaient l’« élimination » depuis le début.
Cette guerre épouvantable, qui a dévasté l’Ukraine, fait plus de 1 million de victimes tuées et blessées des deux côtés, et 8 millions de réfugiés, aurait pu être évitée.
Elle aurait même pu être interrompue dès mars-avril 2022, alors que les négociations russo-ukrainiennes, sous médiation turque, étaient sur le point d’aboutir.
Elle s’est pourtant poursuivie, trois années durant, alors qu’il était clair que l’Ukraine, réduite à une trentaine de millions d’habitants face à 145 millions de Russes, ne pouvait tout simplement pas reconquérir les territoires perdus.
Qu’elle ne pourrait continuer à se battre que tant que les Américains acceptaient de livrer les armements nécessaires, les arsenaux européens étant vides.
Or même après l’échec de la « grande offensive » ukrainienne de juin 2023, qui rendait illusoire toute reconquête par la force du Donbass et de la Crimée, même après le signal d’alarme qu’avait constitué l’interruption six mois durant, à la demande de Trump, des livraisons américaines, les Européens, derrière Biden, ont continué à présenter la poursuite des combats « aussi longtemps que nécessaire » comme la seule option possible.
Quant à la France, elle confirme, hélas, sur le théâtre ukrainien, le triste affaissement de sa place dans le monde, déjà patent en Afrique comme au Moyen-Orient. Macron a commencé par des palabres à très longue distance avec Poutine (au téléphone des dizaines de fois puis sur une table du Kremlin qui restera dans l’Histoire) à la veille du conflit ; il a poursuivi en juin 2022 en appelant les alliés à « ne pas humilier la Russie», avant de passer l’année suivante à la position exactement inverse, au fil d’une escalade de plus en plus martiale, allant jusqu’à proposer il y a tout juste un an l’envoi de forces françaises en Ukraine...
Une escalade d’autant plus incongrue que notre fameux « réarmement », claironné à l’Elysée, reste essentiellement incantatoire faute de moyens financiers...
L’important, désormais, est, comme disent les militaires, de conduire un indispensable « retex » (« retour d’expérience »).
Comprendre le pourquoi de toutes ces erreurs successives et surtout nous préparer à un avenir des plus difficiles en Europe.
Il est en effet douteux que l’accord à la va-vite americano-russe qui se dessine soit de nature à organiser une paix durable sur le continent.
Le pire, comme le craignait Jacques Bainville en 1919, à propos du traité de Versailles, étant « de refermer la plaie en laissant l’infection à l’intérieur».
Or c’est très précisément ce qui risque de se passer avec l’Ukraine amputée, dévastée économiquement, politiquement instable, mais militairement surarmée, que nous allons trouver à côté de nous, au lendemain du conflit.
Une Ukraine à qui, de surcroît, nous avons promis une entrée rapide dans l’UE...
C’est cela désormais qui nous attend, très loin du « Green Deal » d’Ursula von der Leyen.
Très loin aussi de l’illusion d’une protection américaine garantie comme pendant la guerre froide.
Tout repenser, à commencer par l’Europe, réarmer d’urgence, voici ce qui nous attend.
Cela avec une situation politique bloquée au lendemain de la dissolution et 3000 milliards de dettes.
Pourtant, il faudra bien que la France fasse front, une fois encore...
* Pierre Lellouche a notamment publié Engrenages. La guerre d’Ukraine et le basculement du monde (Odile Jacob, 2024).
Source : Le Figaro 17/02/2025
10:34 Publié dans Revue de presse |
Trump veut la paix : pourquoi négocier avec une UE qui veut la guerre ?
En Arabie, demain 18 février, seules les délégations américaine, russe et ukrainienne sont prévues.
Jamais Trump ne négociera avec des va-t-en-guerre inconscients du risque nucléaire.
Sous couvert de défense de la démocratie, l’UE n’a cessé d’attiser les braises et de prolonger le carnage.
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères a précisé :
« Si les pays européens tentent de « négocier » un cessez-le-feu afin de réarmer l’Ukraine, il n’y a aucune raison de les autoriser à participer aux négociations. »
Et d’ajouter que l’Occident qui s’est livré à des actes illégaux et a soutenu un régime nazi, devra répondre de ses actes.
La salve tirée par JD Vance contre l’UE et les différents messages envoyés par Trump et ses représentants annoncent clairement la rupture idéologique avec une Europe décadente, que la Maison-Blanche considère comme quantité négligeable, en voie de tiers-mondisation avancée.
L’Europe est le contre-modèle absolu de l’idéal trumpiste
Pour lui, l’UE ennemie des nations ne représente rien.
Il ne connait que les Etats.
– c’est l’Europe qui n’a jamais prononcé une seule fois le mot PAIX en trois ans de guerre
– ce sont la France et l’Allemagne qui ont refusé d’appliquer les accords de Minsk de 2015, qui auraient évité la guerre
– c’est Boris Johnson qui a torpillé les accords de paix d’Istanbul de 2022
– c’est Macron qui voulait envoyer des troupes au sol en Ukraine
– c’est l’UE qui a pratiqué une escalade sans fin, cédant à toutes les exigences de Zelensky, réclamant chars, avions et missiles longue portée
– c’est l’UE qui prétend poursuivre seule le soutien militaire et financier à l’Ukraine, malgré le retrait américain
– c’est l’UE qui est une ennemie de la démocratie, de la liberté d’expression et de l’identité européenne
– c’est l’UE qui traque les médias et les citoyens contradicteurs de la pensée unique
– c’est l’UE qui emprisonne les patriotes qui refusent de disparaître dans le tourbillon mondialiste et le tsunami migratoire
– c’est l’UE qui annule les élections non conformes à son idéologie mondialiste
– c’est l’UE qui a annulé les référendum populaires disant « non » à la Constitution européenne
– c’est l’UE qui se vautre dans le wokisme et les délires LGBT, promus au rang de valeurs universelles incontournables, au détriment de la famille traditionnelle
– c’est l’UE qui se ruine dans une lutte stérile contre le réchauffement climatique, phénomène naturel maintes fois constaté au fil des siècles et qu’il est impossible de maîtriser.
Voici les propos de Trump qu’on trouve sur le web et sur le blog de Boris Karpov :
https://planetes360.fr/il-ny-aura-que-moi-et-poutine-nous-ninviterons-pas-de-representants-de-leurope-il-ny-aura-pas-de-guerre-pour-moi-et-si-leurope-a-un-probleme-avec-cela-alors-laissons-la-russie-la-vaincr/
« Il n’y aura que moi et Poutine, nous n’inviterons pas de représentants de l’Europe. Il n’y aura pas de guerre pour moi et si l’Europe a un problème avec cela, alors laissons la Russie la vaincre toute seule sans participation américaine. »
“Pourquoi je ne veux pas que l’UE soit présente ?”
“Parce que ses représentants ont besoin de faire la guerre, ils ont besoin d’un conflit à long terme pour couvrir leur incompétence, leurs lobbies et leur argent volé.”
“Je classe déjà l’UE comme un pays du tiers-monde, mais elle est un peu mieux lotie, personne ne lui dicte quoi que ce soit.”
“Je ne négocierai pas avec ceux qui veulent prolonger le conflit, je ne négocierai pas avec ceux qui enverront plus d’armes, je ne négocierai pas avec ceux qui essaieront d’obtenir plus d’initiatives en matière de munitions, je ne négocierai pas avec ceux qui essaieront de prolonger le conflit.”
« Je négocierai la paix, qui est évidemment un mot très censuré dans l’UE ».
Trump a mille fois raison.
Pourquoi devrait-il respecter cette Europe qui le hait ?
En 2000, toute l’Europe a cautionné la fraude électorale gigantesque du camp démocrate, qui a volé sa victoire à Trump.
Durant son premier mandat, le milliardaire pourfendeur de l’Etat profond n’a cessé d’être diabolisé.
L’Europe, divisée, sans armée de première catégorie, sans matières premières, l’Europe qui consacre 30 % à son social mais seulement 2 % à sa défense, l’Europe qui veut la guerre sans avoir les moyens de la gagner, l’Europe qui se soumet à une écologie punitive ruineuse, l’Europe qui ne fait plus d’enfants mais qui les remplace par une immigration majoritairement composée d’illettrés qui refusent de s’intégrer, l’Europe décadente, comme l’a montré la cérémonie d’ouverture des JO, l’Europe qui se couche devant l’islam conquérant mais qui salit la religion catholique à qui mieux mieux, cette Europe qui avait promis le paradis sur Terre n’est plus qu’un aller sans retour vers le chaos généralisé et le terminus de l’Histoire.
Ses chances de survie, à condition d’opérer d’urgence un virage à 180° comme le fait l’Amérique, sont si minces que le pronostic vital laisse peu d’espoir.
Hélas, le Trump français, capable de balayer tout ce qui nous détruit depuis quarante ans, n’est pas encore né.
Cette Europe, Trump l’exècre et cela se comprend.
Sur les valeurs conservatrices et l’héritage culturel européen, Trump est certainement plus en phase avec Poutine qu’avec von der Leyen ou Macron, figure emblématique de cette Europe dégénérée.
Celui-ci vient de réunir certains pays européens et le chef de l’Otan à Paris, pour répondre à « l’affront américain » et la mise à l’écart des Européens dans les futures négociations de paix.
Mais quel crédit peut avoir Macron après avoir affirmé en 2022 qu’il ne fallait pas humilier la Russie, pour finir en 2024 par proposer l’envoi de troupes au sol en Ukraine ?
Avec sa pensée alambiquée incompréhensible aux esprits logiques, Macron a encore la prétention d’exister. Il a coulé son pays et voudrait régenter l’Europe.
Comme tous les individus éminemment narcissiques, il est totalement inconscient de l’image catastrophique qu’il véhicule, en France comme ailleurs.
Tandis que Trump aime les solutions simples aux problèmes compliqués, Macron préfère nous asséner son ridicule « en même temps », qui ne résout rien et complique tout.
Un type qui dit tout et son contraire, un type qui retourne sa veste en fonction de l’auditoire auquel il s’adresse, un tel bouffon de la politique, immature et sans conviction, n’a donc pas sa place dans un dossier aussi sérieux que la guerre.
En parlant de paix à Poutine en 2022, tout en livrant des canons Caesar à Zelensky, il s’est grillé à jamais auprès du Tsar, qui a coupé les ponts.
Ce double jeu de Macron a mis définitivement la France hors circuit, malgré les gesticulations aussi désespérées qu’inutiles du guignol de l’Elysée.
Macron ne pèse plus rien sur l’échiquier international.
Tout le monde le sait, sauf lui.
ParJacques Guillemain https://ripostelaique.com/trump
Guerre en Ukraine : quels sont pays européens prêts à envoyer des troupes sur place ?
![Emmanuel Macron, avait déclaré en mai dernier «qu'il n’excluait rien», «parce que nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien». [AFP]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_750_422/public/000_36w93vu_67b375383b63e.jpg?h=7246c11e&itok=PbppPTSG)
Alors qu’une dizaine de dirigeants des pays de l’Union européenne et de l’Otan se sont réunis à Paris ce lundi autour des questions sécuritaires du Vieux continent et de l’Ukraine, certains ont déjà indiqué leur volonté d’envoyer des effectifs sur place.
Une question qui divise. Les Européens, dont une partie des dirigeants se sont réunis ce lundi à Paris, ont déclaré vouloir faire «plus et mieux» pour leur sécurité collective compte tenu de «l'accélération» sur l'Ukraine et des prises de position américaines, a indiqué l'Elysée.
Tandis que des pays comme l'Allemagne, l'Espagne ou la Norvège ont estimé qu’il était «trop tôt» pour discuter de l'envoi de troupes en Ukraine, d'autres se sont dit prêt ou n'ont pas exclut une telle éventualité.
Ce fut par exemple le cas du Royaume-Uni.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a en effet assuré dimanche vouloir «contribuer aux garanties de sécurité» pour l'Ukraine, appelant aussi les Européens à jouer un rôle plus important dans l'Otan.
De son côté, la Suède s’est montrée plus mesurée, mais n’a pas exclu l'envoi de soldats de maintien de la paix en Ukraine, a indiqué ce lundi sa ministre des Affaires étrangères.
«Nous devons d'abord négocier maintenant une paix juste et durable qui respecte le droit international», a déclaré à la radio publique Sveriges Radio Maria Malmer Stenergard.
«Quand nous aurons cette paix installée, il faudra la maintenir et pour cela, notre gouvernement n'exclut rien», a ajouté la ministre suédoise.
La Hongrie et l'allemagne très critiques
Quant à la France, Emmanuel Macron, avait déclaré en mai dernier dans une interview à l’hebdomadaire britannique The Economist «qu'il n’excluait rien», «parce que nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien».
«Aujourd'hui à Paris, des dirigeants européens frustrés, pro-guerre et anti-Trump se réunissent pour empêcher un accord de paix en Ukraine», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto en marge d'une conférence de presse au Kazakhstan, retransmise sur son compte Facebook.
«Contrairement à eux, nous soutenons les ambitions de Donald Trump. Contrairement à eux, nous soutenons des négociations entre la Russie et les Etats-Unis», a-t-il poursuivi.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a lui jugé «hautement inapproprié» de débattre maintenant de l'envoi de troupes en Ukraine.
Il a estimé «qu'Européens et Américains devaient agir ensemble pour la sécurité collective».
Pas conviée à ce sommet, la Slovénie a regretté que les autres pays membres de l'UE n'aient pas été invités. «Sur un plan symbolique, les organisateurs du sommet de Paris montrent au monde que, même au sein de l'UE, tous les États ne sont pas traités sur un pied d'égalité», a écrit dans un communiqué la présidente slovène Natasa Pirc Musar.
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