mardi 21 janvier 2025

L' AMÉRIQUE TRIOMPHANTE DE DONALD TRUMP : UN MODÈLE DE RÉVOLUTION POUR LA FRANCE ET L' EUROPE .......

 L' AVIS DU PARTI DE LA FRANCE  !

 


 

L’Amérique triomphante de Donald Trump : un modèle de révolution pour la France et l’Europe

21 Jan 2025

Ce 20 janvier 2025 marque un tournant historique, non seulement pour l’Amérique, mais pour le monde entier. 

L’investiture de Donald J. Trump en tant que 47ᵉ président des États-Unis est bien plus qu’une simple victoire électorale : c’est le signal du réveil des nations libres, un avertissement pour les globalistes, et un modèle de révolution radicale que nous devons embrasser en France et en Europe.

L’Amérique est de retour, mais ce n’est pas simplement un retour : c’est une résurrection, un sursaut de souveraineté, de fierté et de puissance.

 Dans son discours inaugural, Donald Trump a prononcé ces mots puissants : « L’Amérique est de retour, plus forte, plus fière et plus libre que jamais !

 Nous serons à nouveau un modèle pour le monde entier, un exemple de courage, de réussite et de patriotisme. »

C’est exactement ce que le monde attendait : une nation qui reprend son destin en main, qui chasse l’État profond, et qui refuse de se soumettre aux diktats d’une élite mondialiste qui détruit les peuples et les cultures. 

C’est cette vision de rébellion nationale, de réaffirmation de la souveraineté, que nous devons adopter en France et en Europe. 

Nous n’avons plus le luxe de l’inaction. Le réveil est désormais global.

 

Une révolution pour la souveraineté et l’identité nationale

Sous la direction de Donald Trump, les États-Unis se redresseront, reprenant le contrôle de leurs frontières, de leur économie et de leur culture. La politique de remigration qu’il va mettre en place n’est pas une simple mesure administrative, c’est une déclaration de guerre contre les élites globalistes qui cherchent à effacer les identités nationales par l’immigration de masse.

 L’Amérique, forte de ses racines, refuse d’être submergée par ceux qui ne partagent ni sa culture ni ses valeurs. 

 La France et l’Europe doivent suivre cet exemple avec audace et détermination.

Nous n’accepterons plus d’être soumis à un système qui brise nos frontières, qui impose une culture étrangère à nos peuples, et qui met nos nations à genoux devant les intérêts étrangers.

 La France doit rétablir immédiatement sa souveraineté sur ses frontières, refuser l’immigration illégale et mettre en œuvre une politique de reimmigration pour restaurer l’ordre et l’intégrité de notre nation.

 Nous devons rejeter la subordination à Bruxelles, à l’ONU et aux puissances économiques qui dictent nos politiques.

 

La fin de l’illusion climatique et de la soumission mondiale

L’arnaque écologique, utilisée par les élites mondiales pour imposer des politiques de dépopulation, d’éradication de notre industrie et de soumission de nos peuples, doit être détruite.

 Les accords climatiques mondiaux sont des chaînes imposées aux nations, sous le prétexte d’une crise fabriquée. 

Ce n’est pas l’écologie qui guide ces politiques, mais la volonté de contrôler les peuples, de détruire nos économies et de réduire nos libertés.

 L’Amérique de Trump va briser ce carcan.

 La France et l’Europe doivent également se libérer de ce joug, en rejetant toutes les politiques qui vont à l’encontre de notre souveraineté économique et industrielle.

 

Une réponse radicale à l’État profond

L’État profond n’est pas une simple théorie du complot, c’est une réalité qui existe dans chaque nation, y compris en France. 

Il est constitué par des élites politiques, médiatiques et économiques qui œuvrent pour leur profit personnel et contre les intérêts du peuple.

Ces parasites, qui ont vendu notre souveraineté aux multinationales et aux puissances étrangères, doivent être neutralisés. 

Il est impératif de démanteler cette structure corrompue, de mettre en place une véritable révolution dans les institutions afin de rendre le pouvoir aux peuples. 

 La France doit se débarrasser de la clique globaliste, de l’élite mondialiste qui n’a que faire de ses citoyens et de son identité.

 

Une politique de fierté nationale face à l’hystérie sanitaire mondiale

La pandémie de COVID-19 n’a été qu’un prétexte pour imposer un contrôle autoritaire global. 

Les confinements, les restrictions sanitaires absurdes, et les campagnes de peur n’étaient que des instruments de soumission pour tester notre obéissance.

 Nous, en France, devons mettre fin à cette folie covidiste qui perdure aujourd’hui, ce régime sanitaire totalitaire imposé par l’État et ses alliés internationaux.

 Les Français ne sont pas des sujets à contrôler. Nous exigeons la liberté de choisir nos vies, de gérer notre économie, et de protéger nos familles sans l’intervention de bureaucrates désincarnés.

 

La conquête de l’espace : une domination impérative

L’espace n’est pas une simple frontière d’exploration, c’est un terrain de domination géopolitique et économique. 

L’Amérique, sous Donald Trump, réaffirmera sa place de leader dans l’exploration spatiale, non pas par prestige, mais pour assurer sa suprématie dans l’univers.

 La France et l’Europe doivent également revendiquer leur place dans cette conquête spatiale, en développant une stratégie unifiée et impérative. 

L’espace doit devenir un nouveau domaine où nos nations, indépendantes et souveraines, s’imposent comme les maîtres du futur.

 

L’appel à la révolution européenne

L’Amérique de Donald Trump montre la voie. L’Europe doit s’affranchir de ses chaînes : l’immigration de masse, les diktats de Bruxelles, l’effacement des identités nationales. 

Il est temps pour la France et l’Europe de se soulever, de rejeter les politiques mondialistes et de retrouver leur souveraineté, leur fierté et leur grandeur. 

La révolution radicale que va mener Donald Trump doit être notre source d’inspiration.

 Nous devons être prêts à tout pour garantir un avenir digne pour nos peuples.

 

 L’heure est à l’action et nous devons transposer la politique de Donald Trump à la France.

Par Maxime Morlon –

 Secrétaire Général Adjoint du Parti de la France

 

 TWITTER

@ThomasJoly732
 
Pierre-Nicolas Nups, Secrétaire général du Parti de la France : « Enfin le retour du bon sens avec Trump à la Maison-Blanche ! 
 Défense des frontières, reprise en main économique et priorité au peuple : un exemple de fermeté et de patriotisme dont la France ferait bien de s’inspirer.
 
 Rappel qu’il n’existe que deux genres. 
En cas de problème, les femmes consultent un gynécologue, les hommes consultent un urologue. 
Tout le reste va chez le psychiatre. »
Image

 


 

LA GALETTE DES ROIS DU PDF:BRETAGNE ! LA DATE À RETENIR ! LE DIMANCHE 9 FÉVIER 2025 À 12H ..........

 RAPPEL !


Réunion du 9 Février 2025
 

 PRÈS DE PLOËRMEL  DANS LE MORBIHAN ( 56 )

Le Dimanche 9 Février 2025 le Parti de la France en Bretagne vous convie à sa Réunion annuelle et a la traditionnelle galette des Rois !

Cette réunion avant tout ce veut amicale et familiale entre Adhérents, Sympathisants et Amis (es) de toute Droite Nationale  !  



 Prix du Repas + Galette  : 28 e  tout compris / personne ! 

Réglement  :  Par chèques , à l'ordre de Jean-Marie LEBRAUD

 

 Pour les Agapes  :

 Apéritif , entrée , plat , fromage salade , galette des rois  . Café et vin compris !


Réservation obligatoire !   Clôture des Réservations le 1er Février 2025 !

S V P :    N' attendez pas le dernier moment  ! 

 

Cette Réunion à lieu dans un Restaurant !  Les places sont donc LIMITÉES !

Pour tous renseignements:

Jean-Marie LEBRAUD

Contact : 

Mail :    j-m.lebraud@orange.fr


Tel : 06 09 53 93 84   Laissez un message !

 

Avec les

intervenants que vous connaissez bien !

PIERRE CASSEN / RIPOSTE LAÏQUE




ROLAND HÉLIE / SYNTHÈSE NATIONALE


ET

Monsieur ÉRIC PINEL ! 

 


Ancien Député Européen

Membre du Bureau Politique du PDF !

 


      
 
 


D' EXTRÊME DROITE AVEZ-VOUS DIT ? NON ! D' EXTRÊME DROITURE ! ( JACQUES FRANTZ )

 REVUE  DE  PRESSE

D’extrême droite avez-vous dit ?   Non ! D’extrême droiture, par Jacques Frantz

dans Politique  

 par 15 janvier 2025

C’est ainsi qu’on manipule l’opinion depuis plus d’un siècle. 

C’est ainsi aussi qu’on écrase toute liberté d’expression.

Vous avez, vous qui lisez ces pages fidèlement, plus souvent qu’à votre tour, été confronté au procédé très déloyal, très bolchévique et pourtant très répandu de la qualification systématique, dès lors que vous exprimez une idée de bon sens. 

Dès lors que vous pensez ceci ou cela, on vous rétorque que vous êtes cela ou ceci. 

Par exemple, essayez d’envisager l’éventualité d’un léger excès d’immigration, et immédiatement, vous êtes un raciste.

 Objectez qu’au lieu de la canicule et de la sécheresse attendue l’été dernier vos vacances ont été gâchée par la pluie, l’humidité et le froid, et vous êtes taxé de climato-sceptique. 

Laisser entendre que le vaccin contre le COVID qui a été imposé par la force pourrait avoir dans des cas fort rares — heureusement — des effets secondaires, et vous êtes antivax.

Oser imaginer que toute la vérité n’a pas été dite sur la pandémie et que certaines choses se savaient, mais ne se disaient pas faisait de vous un complotiste. 

Je pourrais continuer comme cela à l’infini tant la liste est longue. 

Et c’est parce qu’elle est longue, trop longue que cela finit par lasser même les partisans les plus acharnés du système en place. J’y reviendrai.

 

Ce procédé stalinien est très simple.

 Traitez votre interlocuteur face à qui vous n’avez pas d’arguments de ceci ou de cela va immédiatement l’empêcher d’argumenter.

En effet, le temps et l’énergie qu’il va mettre à se défendre de ce dont vous l’accusez le prive de toute possibilité de faire valoir ses arguments. 

Et c’est ainsi qu’on manipule l’opinion depuis plus d’un siècle. C’est ainsi aussi qu’on écrase toute liberté d’expression.

Pourtant, j’en suis à me demander si ce procédé n’est pas en train de s’essouffler.

 Vous me direz il est temps !

 Le problème est qu’à force d’abuser d’une chose, elle finit par s’user et son effet sur les esprits s’amenuise. 

Les esprits deviennent plus résistants.

 Un peu comme un corps à qui on a donné trop d’antibiotiques qui finit par être résistants aux remèdes les plus puissants.

Le problème ici est que ça avait tellement bien marché avec le fascisme qu’on a répété le procédé avec le racisme, l’homophobie, le complotisme et j’en passe.

 Il finit par y avoir un qualificatif pour tous les sujets. 

Parce que parallèlement, les sujets où vous n’avez plus le droit de vous exprimer se sont multipliés réduisant la liberté d’expression en proportion.

 Sauf que le bateau est en train de prendre l’eau. 

Je vous l’ai dit, à force d’abuser, ça prend plus, ou plus aussi bien.

 Et puis il y a deux choses : la mémoire des faits et l’entêtement de ces derniers. 

Car comme le disait le bolchévique Lénine,  » les faits sont têtus « . 

Aussi, malgré les annonces et les études scientifiques du GIEC, les Maldives qui devaient disparaître sous les eaux sont encore là. 

Comme les témoins de Jéhovah qui repoussent en permanence l’échéance de la fin du monde, on nous dit que ce sera pour la fin du siècle.

 Sauf que parallèlement, on construit un aéroport encore plus grand pour accueillir plus de touristes. ah ! les Maldives avec une île décharge publique à ciel ouvert…

 

Bref, comme je l’ai dit, tout ça est en train de prendre l’eau. 

Parce que être de droite, — voire d’extrême-droite comme disent certains — c’est d’abord être d’extrême droiture. 

C’est d’abord se tenir dans la vérité.

Certains me diront  » ça ne paie pas « .

 Je reconnais que c’est parfois décourageant. 

Et je l’avoue, je suis moi-même parfois un peu découragé. Et puis, être de droite c’est aussi risquer la mort sociale, ou tout au moins l’exclusion. 

C’est perdre des amis, c’est perdre ou ne pas obtenir un boulot, c’est (comme cela m’est arrivé), être exclu avec femme et enfant des Noëls par la belle-famille etc…

Mais c’est aussi, — et ça n’a pas de prix — vivre en paix avec sa conscience.

 Or vivre en paix avec sa conscience est une vraie richesse.

Tôt ou tard on en récolte les fruits les plus délectables.

 

Par Jacques Frantz       https://www.medias-presse.info

Retrouvez-moi sur [Mon blog] (http://www.jacquesffrantz.com) où vous pouvez vous abonner et sur [mon compte X] (http://www.x.com/jimmy_from_ch)

 



 

MAIS QUE FONT DONC LES PROFS ? OÙ L' ON CONSTATE L' ABSURDITÉ DU SYSTÈME !

 TRIBUNE LIBRE !

Mais que font donc les profs ?

Où l’on constate l’absurdité du système.

 

Mais que font donc les profs ?


Lors d’une réunion avec l’inspectrice venue nous convaincre du bien-fondé de l’inepte réforme instaurant des pseudo-groupes de niveau en 6e et en 5e, cette brave dame nous avait annoncé qu’il y aurait une sorte d’audit de performance des enseignants et que nous serions comptables de nos résultats, à travers l’évaluation des progrès des élèves.

 Tollé auprès de mes collègues.

 Et plutôt à juste titre, car finalement, le seul critère d’évaluation retenu par l’inspection était le fait que les élèves changent de groupe de façon ascendante, avec une attente formulée qui était que nous arrivassions à les hisser tous au même niveau, ce qui est aberrant vu que cela signifierait qu’on arrive à faire avancer ceux du groupe le plus faible deux ou trois fois plus vite que ceux du groupe dit « fort », alors même que s’ils étaient capables d’avancer trois fois plus vite que les autres, ces mêmes élèves ne seraient pas dans le groupe le plus faible… 

 On voit l’absurdité du système.

 

J’ai vu des collègues faire des dingueries

Mais tout cela a comme vertu de remettre sur la table la question de l’évaluation des professeurs, qui est à ce jour inexistante.
Et pourtant, il y aurait matière à y réfléchir. 

Par mes enfants, par ma présence en salle des professeurs, par mon expérience dans l’enseignement qui m’a fait côtoyer des centaines d’élèves d’horizons différents, j’ai vu des collègues faire des dingueries. 

À proprement parler.

 Malgré mon grand âge, je peux encore parfois être sidérée par ce que j’apprends et je ne cesse de me demander comment certains collègues peuvent faire de telles choses, absolument aberrantes sur le plan pédagogique, sans se poser de question et en ayant bonne conscience. 

 Mais je me demande aussi comment il est possible que de telles choses aient lieu sans qu’aucune instance régulatrice n’intervienne.

Le professeur de français d’une de mes filles, élève en classe de première, fait des choses étonnantes.

 Rien de scandaleux ni de croustillant, mais rien de vraiment utile ni qui forme correctement les élèves.

 En tant que parents délégués, nous avons soulevé le problème en conseil de classe, mais cela ne changera rien. 

Cela a juste « perturbé et ému » le professeur, femme fragile qui a mis dix jours à se remettre des quelques remarques ultra mesurées et policées que nous avons tentées en conseil, sachant parfaitement que ce serait inutile mais tenant juste à émettre un certain nombre de réserves.

 Cette femme considère que son travail consiste à fournir aux élèves des explications de textes entièrement rédigées, en polycopié, qu’ils devront apprendre par cœur pour le bac. 

Comme elle croit en la puissance de son génie, elle met un point d’honneur à produire elle-même ses contenus, alors qu’il existe 2.000 explications tout à fait correctes en librairie ou sur Internet de tous les poèmes de Rimbaud ou de tous les extraits pertinents de Gargantua, et que ce n’est absolument pas ce que l’on attend d’un professeur, le lycée n’étant pas l’antichambre d’une maison d’édition parascolaire.

 On attend d’un professeur qu’il apprenne aux élèves à faire les choses par eux-mêmes.

 Rien de très original à cela, rien de bien compliqué non plus à comprendre. 

C’est plus délicat à mettre en œuvre, et c’est l’art difficile de la pédagogie.

 On réussit donc plus ou moins bien, mais si on ne se fixe pas cet objectif, notre présence même devant les élèves perd son sens.

 

Des jeunes, reflet et dégât collatéral d’une société adulte elle-même perdue

Je vois tous les jours des collègues donner des programmes de révision aux élèves et les interroger sur autre chose, préparer des contrôles sur des choses qui n’ont pas été vues en classe, noter des copies de façon anarchique et aléatoire… 

Tout cela sape le peu de confiance que les élèves peuvent avoir dans les adultes qui les entourent. 

Or, nous sommes l’interface première entre le monde des adolescents et la société adulte, avec leurs parents qui sont eux aussi malheureusement souvent tout aussi peu fiables.

 Ce n’est guère engageant pour les jeunes. 

Cela leur donne l’image d’un monde adulte incohérent, dont les règles sont sans cesse transgressées par ceux-là mêmes qui les édictent, dans lequel personne ne se coordonne ni ne communique, où malgré de grands discours, tout est régi par la loi de l’immédiateté et du caprice, et donc où rien n’a réellement de sens.

On parle souvent de jeunesse perdue, d’adolescents déboussolés.

 Il me semble que ces jeunes ne sont que le reflet, le dégât collatéral d’une société adulte elle-même perdue, sans colonne vertébrale, sans cadre intellectuel et théorique réel et sans cohérence. 

On demande aux jeunes de l’humilité, mais combien d’enseignants se remettent vraiment en question ? 

On demande aux jeunes d’être malléables et d’apprendre sans cesse, mais combien d’enseignants se forment ?

 On demande aux jeunes de se respecter, mais combien d’enseignants arrivent à dépasser les conflits et à communiquer sereinement, sans affect déplacé, au sein de leur équipe et de leur structure ?


Enfin, en conclusion, on récolte ce qu’on sème et les enseignants qui se plaignent tant en salle des professeurs seraient bien inspirés de porter un regard critique juste et dépassionné sur leurs propres pratiques, et de réformer avec humilité et simplicité ce qui doit impérativement l’être. 

Vœu pieux de début d’année 2025…

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Boulevard Voltaire


SUR LE JDD , SARAH KNAFO : DONALD TRUMP ,UN MODÈLE À SUIVRE .......

 REVUE DE PRESSE !

Chère amie, Cher ami,

Ne soyons pas naïfs : Trump ne défendra que les États-Unis. Nous ne devons défendre que la France.

En matière de commerce, de défense, ou de numérique, nos divergences ne datent pas d’hier : les Américains ont toujours défendu férocement leurs seuls intérêts, en particulier sous Obama.

En l’assumant enfin publiquement, Donald Trump nous force à la fin de l’immaturité.


Vive vous et surtout vive la France !

Sarah Knafo
Députée française de Reconquête au Parlement européen
Vice-Présidente du Groupe ENS

 

Sarah Knafo au JDD : «Donald Trump nous force à sortir de l’immaturité»

Invitée par Donald Trump à son investiture, l’eurodéputée Sarah Knafo y voit un modèle à suivre : souveraineté, esprit d’entreprise et liberté. 

Elle appelle la France à s’en inspirer.

Propos recueillis par Jules Torres
Sarah Knafo à New York début novembre, peu avant l'élection de Donald Trump.
Sarah Knafo à New York début novembre, peu avant l'élection de Donald Trump. © Louis-Evrard Quilliard

Le JDD. Vous serez cette semaine à Washington.

 Comment interprétez-vous l’invitation de Donald Trump à son investiture ?


Sarah Knafo. Un vent de liberté souffle sur l’Occident.

 Nos peuples aspirent à la liberté. La liberté d’expression, la liberté économique, la liberté de rester qui nous sommes.

 Ce mouvement monte aux États-Unis, en Italie, en Grande-Bretagne. Je pense, sans prétention, que nous en sommes les représentants français.

 

Vous voyez une convergence idéologique profonde entre la droite américaine et celle que vous défendez en France ?

Évidemment, sur la défense de l’identité, la protection nécessaire de nos frontières, la fin de la propagande à l’école.

 Je me retrouve aussi dans la réhabilitation par Donald Trump de la notion d’enrichissement. Il veut que le peuple américain s’enrichisse. 

Savez-vous qui a le plus profité économiquement de son premier mandat ?

 Les travailleurs américains les plus modestes. 

Il leur a démontré que l’esprit d’entreprise, l’esprit d’initiative, l’esprit de liberté les faisaient réussir, et que c’était la gauche qui les appauvrissait. 

Il s’est entouré d’Elon Musk, qui est déterminé à résoudre le problème de la bureaucratie américaine. 

J’ai hâte de voir comment il s’y prendra. 

Pour nous, Français, emprisonnés par la bureaucratie, j’ai déjà des idées bien précises.

 

Vous avez participé au séminaire d’un groupe de réflexion influent, le Claremont Institute, et vous avez été invitée par Donald Trump lors de la cérémonie du 7 octobre en Floride.

 Quels enseignements avez-vous tirés de ces échanges ?

Éric Zemmour avait déjà eu une conversation avec Donald Trump en 2022. 

Tout y était de leurs similitudes : opposition franche au système médiatique, tempérament d’hommes qui restent droits dans la tempête.

 À l’époque, Trump était donné mort politiquement. On connaît la suite de l’histoire. 

 Depuis, j’ai tissé des liens avec l’entourage de Donald Trump.

 Certains travailleront dès mardi à la Maison-Blanche, d’autres au gouvernement.

 J’ai trouvé chez eux une forme de rigueur, une quête de l’excellence, mise tout entière au service du peuple. 

C’est ce que nous voulons pour Reconquête.

 

Dans le bras de fer entre Thierry Breton et Elon Musk autour de la censure sur les réseaux sociaux, de quel côté êtes-vous ?

Je suis toujours du côté de la liberté. La gauche a horreur de la liberté.

 Le centre a peur de la liberté. 

Je suis du côté de ceux qui pensent que la liberté est le meilleur moyen de défendre notre civilisation. 

Quant au chef des censeurs européens, M. Thierry Breton, j’ai appris que pendant qu’il était en train de déverser sa bile contre Elon Musk et l’ingérence américaine sur tous les plateaux TV, il négociait son pantouflage avec… la Bank of America !

 Nous devrions empêcher de telles dérives. 

Elles sont tellement révélatrices de ces élites qui ont passé leur vie à brader la souveraineté française à Washington, à vendre Alstom, à oublier Frédéric Pierucci, enfermé dans les geôles américaines sous Barack Obama… 

Ces mêmes élites qui paniquent aujourd’hui quand les États-Unis décident de nous laisser nous débrouiller tout seuls. 

L’élection de Donald Trump doit nous rendre enfin adultes vis-à-vis des États-Unis. 

Nous ne devons attendre notre salut que de nous-mêmes, et jamais d’un État étranger.

Ne soyons pas naïfs : Trump ne défendra que les États-Unis.

Nous ne devons défendre que la France

 

Que dites-vous à ceux qui s’inquiètent de l’ingérence d’Elon Musk en Europe ?

Les journalistes et les politiciens qui parlent d’ingérence aujourd’hui sont les mêmes qui ont soutenu Kamala Harris jusqu’au dernier jour de la campagne américaine. 

Donc, si on comprend bien, quand un étranger soutient la gauche, ce n’est pas de l’ingérence ; quand un étranger soutient la droite, c’est de l’ingérence. 

Il y a la bonne et la mauvaise ingérence.  C’est comme pour les chasseurs ! 

Quand Obama a annoncé son soutien à Macron, à quelques jours du vote en 2017, quand il a soutenu Merkel et Trudeau, personne n’a parlé d’ingérence. 

Quant à Elon Musk, ses adversaires passent leur temps à l’insulter sur Twitter, tout en disant qu’il n’y a plus de liberté sur Twitter. 

C’est comique.

 

Les États-Unis de Donald Trump sont-ils nos alliés ?

Ne soyons pas naïfs : Trump ne défendra que les États-Unis.

 Nous ne devons défendre que la France. 

En matière commerciale, en matière de défense, en matière numérique, nos divergences ne datent pas d’hier : les Américains ont toujours défendu férocement leurs seuls intérêts, en particulier sous Obama.

 En l’assumant enfin publiquement, Donald Trump nous force à la fin de l’immaturité. 

Il assume qu’il veut désinvestir la sécurité des Européens, ce qu’Obama faisait sans le dire : à nous, Français, d’en tirer profit en devenant le leader militaire du continent. 

Il dit qu’il veut augmenter les tarifs douaniers : à nous d’en finir avec nos naïvetés commerciales, qui ont tué nos industriels et nos agriculteurs. 

Ce qui nous rapproche, c’est notre appartenance à la même civilisation occidentale, face à des menaces similaires. 

Ce n’est pas pour rien que tous les souverainistes européens voient son arrivée à la Maison-Blanche d’un bon œil, alors que tous ceux qui détestent la souveraineté nationale le détestent. 

Trump dit : « L’Amérique d’abord. » Nous disons : « La France d’abord. »


  • Source :   https://www.lejdd.fr/international/sarah-knafo
     
     

    HISTOIRE : 21 JANVIER 1793 : HOMMAGE AU ROI MARTYR ! ( ÉRIC DE VERDELHAN )

     LU, VU ET ENTENDU !

    21 janvier 1793 : hommage au Roi martyr

    « Le jour où la France coupa la tête à son Roi, elle commit un suicide. »

    (Ernest Renan, 1823-1892).

    « Maintenant que j’ai le temps de méditer, je me demande si l’erreur initiale de la France ne date pas de l’exécution de Louis XVI. » (Raymond Poincaré, 1860-1934).

    « Le principe royal ne repose pas sur la foi que l’on a ou que l’on n’a pas en lui. Il importe peu qu’on y croie ou que l’on n’y croie plus, et que les incrédules soient innombrables. 

    Cela ne peut se peser. Dieu est Dieu, et le Roi est le Roi. »                                                         

    (Jean Raspail, 1925-2020).

     

    Chaque 21 janvier (ou à une date proche), fleur de lys à la boutonnière et cravaté de noir, je me rends à la messe de requiem en hommage au Roi Louis XVI, victime de la furie révolutionnaire.

     Il y a une dizaine d’années, ces messes étaient confidentielles et nous étions une petite poignée à nous y rendre. 

    Ceux que le professeur Henri De Gaulle, le père de Charles, nommait « les monarchistes de regret » ; quelques aristos fin de race, des militaires en retraite, des gens âgés dans l’ensemble. 

    Mais les choses sont en train de changer ; ces messes attirent de plus en plus de monde et, en quelques années, nous sommes passés des catacombes aux basiliques. 

    On y voit de plus en plus de jeunes. Je commence à penser que certains Français réalisent – enfin ! – que la guerre faite à la monarchie de droit divin aura tué l’âme française et fait le jeu de l’islam conquérant. J’en suis même persuadé.

    Le 21 janvier 1793 est un jour de deuil même si une partie – majoritaire – de la population n’en est pas encore consciente.

     Ce jour-là, après presque deux millénaires de tradition monarchique, la France guillotinait son Roi, rompant ainsi le lien sacré entre Dieu et le Roi, puis entre le Roi et son peuple.

     C’est davantage au monarque « de droit divin » et à la religion catholique que s’attaquaient les esprits instruits en Loges maçonniques. 

    Les auteurs des basses œuvres, les braillards avinés, ceux qui rêvaient d’égorger « le gros Capet et sa putain », ceux qui promenaient la tête ensanglantée de la Duchesse de Lamballe sous le nez de son amie Marie-Antoinette, étaient instrumentalisés par des aristocrates progressistes, des bourgeois, des publicistes et des avocats francs-maçons qui avaient su attiser la haine du bas peuple contre les symboles du pouvoir : le Trône et l’Autel.

    Tout ceci avait commencé avec la Constitution civile du clergé et ses « curés-jureurs », le 12 juillet 1790. 

    Puis le mouvement s’est accéléré jusqu’à la mort du Roi – que la populace surnommait « le gros Capet » – qui n’était déjà plus monarque « de droit divin » depuis plusieurs mois.

    Selon Michelet, « la Révolution est un tout » et ce tout est devenu le marqueur idéologique des générations d’après-guerre, bien formatées, bien intoxiquées, par des historiens, des médias et une éducation – dite  « nationale » – très majoritairement de gauche voire d’extrême-gauche.

    Le courant royaliste, incarné jusqu’à la Seconde Guerre mondiale par « l’Action Française » de Charles Maurras, est devenu groupusculaire depuis la Libération.

     Pendant la guerre, on trouvait des monarchistes à Vichy avec le maréchal Pétain, à Londres avec De Gaulle, dans l’Armée d’Afrique de Giraud et dans la LVF (1) de Puaud. 

    Mais Charles Maurras, bien que viscéralement anti-allemand, était pétainiste et ceci aura suffi pour que son mouvement soit marqué à jamais du sceau de l’infamie et traité de « collabo » par des gens qui ne connaissent rien à l’histoire et à la doctrine de l’A.F.

    Pour moi, notre histoire commence avec le baptême de Clovis, mais je respecte la pluralité d’opinions. 

    Certains situent sa naissance en 1789, avec la Révolution qui marque la victoire des Loges maçonniques sur la Monarchie. 

    Ce n’est pas un hasard si la République a adopté la devise « Liberté. Egalité. Fraternité. » qui était celle du Grand Orient. 

    Je suis, disais-je, pour la liberté d’expression mais j’aimerais que les adulateurs et les thuriféraires de la Révolution fassent preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle et qu’ils arrêtent de nous raconter des sornettes.

     Or, sur une chaîne de télé, un pseudo-historien dont j’ai oublié le nom, déclarait qu’en fuyant à Varennes (le 20 juin 1791), le Roi Louis XVI avait signé son arrêt de mort. 

    C’est faux, car, en fait, le Roi n’avait plus d’autre issue que la fuite

    Combien de fois, en effet, faudra-t-il répéter que les révolutionnaires de 1789 voulaient d’abord, voulaient surtout, détruire le Catholicisme et la Monarchie de droit divin ?

     

    Le Roi Louis XVI  avait été contraint de quitter Versailles pour Les Tuileries, mais, dès le mois d’octobre 1790, l’application de la « Constitution civile du clergé » allait mettre le feu aux poudres.

    Le 27 novembre, quand l’Assemblée obligea le clergé à prêter serment de fidélité à la Nation, une guerre religieuse éclata.

     La France se divisait en deux : pour ou contre les « curés-jureurs ».

     

    En Alsace, en Flandre et dans l’Ouest, les « jureurs » furent chassés à coup de fourche par les paysans. 

     

    Ailleurs on interdit le culte aux réfractaires ; au Vatican, le pape en était indigné !

    Le lendemain de Noël 1790, ce fut l’émeute devant les Tuileries. 

    Pour éviter de faire couler le sang, Louis XVI, profondément chrétien, signa le décret de Constitution civile la mort dans l’âme.

     Puis il tomba malade. 

    Se pensant en état de péché mortel, il n’arrivait pas à dissimuler son aversion pour les « prêtres-jureurs » et les exclut de son service, et même de son entourage. 

    Aussitôt, Marat, dans son journal « L’ami du peuple », écrivit que Louis XVI était un ennemi de la Révolution et qu’il jouait un double jeu, avec l’intention de s’enfuir.

     

     L’approche de Pâques allait obliger le Roi à choisir son camp.

     Le dimanche des Rameaux, il assista à une messe célébrée par le Cardinal de Montmorency qui avait refusé de prêter serment. 

    Le lendemain, 18 avril, la famille royale s’apprêtait à se rendre à Saint-Cloud pour y passer l’été. Marat et Camille Desmoulins dénoncèrent ce départ comme une tentative de fuite à l’étranger. 

      D’autres affirmèrent que le Roi allait à  Saint-Cloud pour y faire des Pâques non conformes à la Constitution civile. 

    Dans les deux cas, on criait à la trahison. 

    Dès le matin, une foule échauffée  par des meneurs (souvent déguisés en femme) entoura le palais.

     À midi une marée humaine bloquait carrément le carrosse royal. 

    Lafayette ordonna aux Gardes Nationaux d’intervenir mais ceux-ci refusèrent d’obéir. 

    « Il serait étonnant, dit le Roi en passant la tête par la portière, qu’après avoir donné la liberté à la Nation, je ne fusse pas libre moi-même »

    Des bordées d’injures lui répondirent. 

    C’était la première fois qu’on faisait des offenses publiques au Roi.

    Lafayette lui proposa d’employer la force mais le Roi refusa qu’on fasse couler le sang des émeutiers et des Gardes Nationaux. 

    Après deux heures, bloqué dans son carrosse sous les injures, il se résolut à renoncer au voyage à Saint-Cloud.  

    « Il n’est pas possible que je sorte ? Et bien je vais rester » dit-il.

     La Reine ajouta en pleurant : « Vous avouerez que nous  ne sommes plus libres ».

     

    Et effectivement  la famille royale était prisonnière.

     La tentative d’évasion était inéluctable.

    Très mal préparée, elle prit fin à Varennes. 

    Il ne restait plus aux révolutionnaires qu’à tuer physiquement le Roi puis la Reine, car la Monarchie de droit divin, elle, était déjà morte !

    Le jour de Noël 1792, le Roi Louis XVI rédigea son testament, un texte magnifique dont je vous livre quelques extraits qui résument  la grandeur d’âme du monarque :

    « Au nom de la très sainte Trinité, du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Aujourd’hui vingt-cinquième jour de décembre 1792, moi Louis, seizième du nom, Roi de France, étant depuis quatre mois renfermé avec ma famille dans la Tour du Temple… n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser, je déclare ici, en sa présence, mes dernières volontés et sentiments. » 

     Après avoir confirmé qu’il meurt dans l’union de l’Église catholique, apostolique et romaine, il demande à Dieu de lui pardonner ses péchés et, à défaut du confesseur qu’on lui refuse, de recevoir son repentir. « 

    Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet ; et je prie Dieu de leur pardonner… 

    Je recommande à Dieu ma femme et mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang… 

    je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur, qui souffrent depuis longtemps avec moi ; de les soutenir par sa grâce, s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable. »

     

    Puis il s’adresse au Dauphin : « Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens ; qu’il doit oublier toute haine tout ressentiment, et nommément ce qui à rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve ; qu’il ne peut faire le bonheur des peuples qu’en régnant suivant des lois : mais qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire ; et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. »

     Il fait là un retour sur son propre comportement politique et sur ses faiblesses.

    Il recommande également au Dauphin de se souvenir, en cas de restauration ultérieure de la royauté, de ceux qui sont morts à son service et de leur famille.

    Il lui demande aussi de récompenser les fidèles et de pardonner aux ingrats, voire à ceux qui ont trahi la cause de la monarchie. 

    Parmi ceux qui lui sont restés attachés, il nomme ses trois défenseurs (Malesherbes, Tronchet et Raymond de Sèze). 

    Puis il conclut : « Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardent, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi.

     J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes : que celles-là jouissent dans leur cœur, de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser !… 

    Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi. »

     

    Ce testament royal devrait figurer dans les manuels d’histoire mais on préfère laisser croire aux jeunes générations que Louis XVI affamait son peuple et qu’il méritait la mort. 

    Dans notre vision binaire des choses – d’un côté le bien, de l’autre le mal absolu – on pourrait leur apprendre aussi ce que disait Robespierre, ce fou-furieux, en septembre 1793 : « Le ressort du gouvernement  populaire est à la fois la vertu et la terreur : la vertu sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur  sans laquelle la vertu est impuissante. 

    La terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ».

     La Terreur fut mise à l’ordre du jour le 5 septembre 1793. Le 17, la Convention vota la « loi des suspects » pour mettre hors d’état de nuire les « ennemis de la Révolution » ou supposés tels.

     Cette loi infâme permettait de poursuivre « tous ceux qui, par leur conduite, leurs relations, leurs propos, leurs écrits, se montrent partisans du fédéralisme et des ennemis de la liberté. »

      Autant dire que n’importe qui pouvait être suspecté.

     En quelques semaines les prisons étaient pleines. 

    La guillotine – le « rasoir national » – se mit à fonctionner en permanence. 

    Le tribunal révolutionnaire fut vite débordé ; on fit appel à une justice plus expéditive et à un accusateur public tristement célèbre : Antoine Fouquier-Tinville. « Liberté, que de crimes  on commet en ton nom ! » dira Manon Roland en montant sur l’échafaud, le 8 novembre 1793.

     

    La seule morale de cette période funeste, c’est que la plupart de ces salopards : Desmoulins, Danton, Westermann, Carrier, Fabre d’Eglantine, Olympe de Gouges, Robespierre, et quelques autres dont Fouquier-Tinville, finiront eux-aussi sur le « rasoir national »

    Marat, lui, sera  poignardé dans sa baignoire où il barbotait dans sa pourriture (2).

    Notre époque est – fort heureusement ! – moins violente. Souhaitons qu’elle le reste mais je n’en suis pas certain, hélas ! 

    Emmanuel Macron, à force d’attiser la haine de nos anciens colonisés en nous accusant de  « crimes contre l’humanité » ; en affirmant que nous aurions pillé et appauvri l’Afrique ; en jouant la carte d’une population issue de la « diversité », devenue française par le regroupement familial et/ou le « jus soli » (3), au détriment des Français de souche ; en affichant ouvertement, comme il l’a fait lors de la « Fête de la musique » en 2018, sa préférence pour l’allogène sur le « mâle blanc », joue un jeu dangereux, celui du pompier-pyromane.

     

    Marionnette du Nouvel Ordre Mondial, il utilise l’immigration comme troupe de manœuvre en vue d’un « remplacement de population » qu’il pense irréversible, mais cette troupe – de plus en plus nombreuse, de plus en plus incontrôlée – pourrait un jour se retourner contre son pouvoir.

     

    En ce 21 janvier, ayons une pensée, ou mieux une prière, pour le bon Roi Louis XVI, victime innocente de la folie révolutionnaire.  In memoriam.

    Par Eric de Verdelhan    https://ripostelaique.com/21-janvier-1793-

     

    1)- LVF : Légion des Volontaires Français (contre le Bolchévisme), organisation créée le 8 juillet 1941. Beaucoup de patriotes français, qui combattaient contre la « peste rouge » communiste, sont morts dans ses rangs et ces soldats méritent, comme les autres, notre respect.

    2)- Il souffrait d’une maladie de peau : il était donc aussi pourri physiquement que moralement.

    3)- Le droit du sol, c’est une ineptie qui voudrait nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval.

     

    ET AUSSI

     

    Le testament de Louis XVI : un exemple à méditer pour le gouvernement des hommes, par André Murawski

    dans Politique / Rétrospective

      par  

     21 janvier 2025

    Le 21 janvier 1793, le roi de France Louis XVI était guillotiné. 

    Pas parce qu’il était coupable, mais pour raison d’Etat.

     

    Dans un discours prononcé le 3 décembre 1792, Robespierre l’avouait devant la Convention :

    « Louis ne peut donc être jugé ; il est déjà jugé.

     

    Il est condamné, ou la république n’est pas absoute. Proposer de faire le procès à Louis XVI, de quelque manière que ce puisse être, c’est rétrograder vers le despotisme royal ; c’est une idée contre-révolutionnaire ; car c’est mettre la révolution elle-même en litige. »

    Ces mots terribles résonnent comme une sentence : le roi de France, coupable ou innocent, était condamné avant même d’être jugé. 

    On peut parler de parodie de justice. 

    Malgré la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les droits de l’homme ont été foulés aux pieds ce jour-là.

     Par ceux-là mêmes qui se présentaient comme leurs défenseurs.

     On croit entendre en écho la déclaration de Saint-Just : « Il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » La marche à la dictature et à la Terreur était ouverte.

     

    Face à ce destin écrit d’avance et inéluctable, le roi Louis XVI ne nourrit point d’illusions. 

    Le 25 décembre 1792, vingt jours avant que le verdict ne soit rendu, le roi de France rédigea dans la solitude de son cachot un testament (1) qui nous est parvenu.

     Ce document est un témoignage unique pour l’histoire. 

    C’est aussi une leçon de politique.

     

    Louis XVI commence par placer cet ultime acte de roi sous l’égide de Dieu : « Au nom de la très-Sainte-Trinité, du père et du fils et du Saint-Esprit ».

    L’entrée en matière du testament rappelle que, depuis le sacre de Clovis, le roi de France tient son royaume de Dieu dont il n’est que le lieutenant sur la terre. 

    Louis XVI indique ensuite les conditions dans lesquelles il se trouve : incarcéré avec sa famille depuis plus de 4 mois, isolé des siens depuis le 11 décembre, « impliqué dans un procès dont il est impossible de prévoir l’issue », et qui lui a été intenté illégalement (« dont on ne trouve aucuns prétexte ni moyens dans aucune loi existante »).

     C’est donc un souverain déchu et un homme désespérément seul qui couche ses dernières volontés et sentiments sur le papier.

    Profondément chrétien, Louis XVI dont on sait combien il était réformiste, entra en conflit avec la Révolution d’abord pour des questions religieuses, et plus particulièrement en raison des atteintes que la Révolution portait à la religion catholique et au clergé. 

    La première partie du testament permit au roi de confesser sa foi chrétienne : « Je laisse mon âme à Dieu », et plus loin « Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le symbole et les commandements de Dieu et de l’Eglise ».

     Dans le préambule, Louis XVI a écrit qu’il était impossible de prévoir l’issue de son procès. 

    Mais dès le début du testament, il apparaît que le roi ne nourrissait aucune illusion quant au verdict de mort : « Je meurs dans l’union de notre sainte mère l’Eglise catholique, apostolique et romaine ».

     

    Roi très chrétien, Louis XVI cultivait la vertu théologale de charité :

    « Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur ». 

    Cette charité s’étend même à ses bourreaux, devant qui le roi clame encore son innocence : « Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis, sans que je leur en aie donné aucun sujet ». 

    Le roi insista encore sur les conditions particulièrement inhumaines de sa détention, et notamment sur l’interdiction qui lui fut faite de bénéficier du secours d’un prêtre : « Ne pouvant me servir d’un prêtre catholique, je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite ». 

    Ici, Louis XVI inscrivit les véritables causes du conflit qui l’opposa à la Révolution, en priant Dieu de recevoir « surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom (quoique ce fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Eglise catholique ».

    Ayant rendu ses devoirs à Dieu et pardonné à ses ennemis, Louis XVI écrivit combien ses dernières pensées allaient à sa famille : « Je recommande à Dieu ma femme et mes enfants, ma sœur et mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang ».

     Devant sa mort prochaine, Louis XVI recommanda ses enfants à sa femme, puis à sa sœur dans le cas où les enfants seraient venus à perdre leur mère.

     On doit ici prendre acte de la lucidité du roi qui, convaincu de sa mort prochaine, craignait que son épouse ne soit amenée à connaître elle aussi ce destin tragique, et espérait que sa sœur pourrait recevoir la garde des enfants royaux.

     

    Le testament montre combien Louis XVI a pu trouver de réconfort dans la foi catholique, et combien il était un mari affectueux et un père aimant.

    Face à l’adversité, le roi n’a que brièvement abordé la question de ce qu’on appellerait aujourd’hui la « politique ».

     Et pourtant, que d’enseignements on tire de ces quelques lignes !

     Louis XVI le fit par de brèves recommandations à son fils, insistant avec vérité sur la réalité de la fonction royale, qui n’apporte pas le bonheur à son titulaire, mais au contraire une charge, une responsabilité et un devoir de magnanimité : « Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, (…) qu’il ne peut faire le bonheur des peuples qu’en régnant selon les lois ; mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire ».

     Chef d’œuvre de concision, ce véritable testament politique brille de mille éclats dans les ténèbres de la Terreur. 

    « Le malheur de devenir roi » appelle le dauphin à la lourde responsabilité de la fonction royale et, par la recommandation à oublier toute haine et tout ressentiment, 

    Louis XVI rappelle son ancêtre Louis XII, homme de devoir qui déclara à son avènement que « le roi de France ne venge pas les injures du duc d’Orléans ».

     Ce court passage montre aussi combien Louis XVI était réformiste. 

    Il évoque le bonheur de ses concitoyens, et non de ses sujets, et il admet que le roi ne peut régner que selon les lois, à la condition toutefois de disposer d’un pouvoir propre qui lui permettrait d’être le garant du Droit. 

    C’est presque la Constitution adoptée 165 ans plus tard par les Français sur la proposition du général de Gaulle.

     

    La suite du testament comporte les remerciements adressés par le roi à tous ceux qui l’ont soutenu dans le calvaire qui lui fut infligé.

    Louis XVI décerna une mention toute particulière à Claude Lorimier de Chamilly et à François Hüe, ses valets de chambre qui partagèrent avec lui une partie de sa détention, ainsi que Jean-Baptiste Cléry qui fut le seul valet de chambre autorisé à demeurer auprès du souverain jusqu’au dernier jour.

     Louis XVI remercia également Messieurs de Malesherbes, Tronchet et Dezèze, ses avocats, qui ont disposé de huit jours à peine pour répondre à l’acte d’accusation que la Convention avait préparé pendant quatre mois. 

    Enfin, le roi pardonna aussi « à ceux qui [le] gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers [lui] ».

    Pour finir, Louis XVI déclara devant Dieu, et on sait combien cette solennité avait d’importance pour lui, qu’il ne se reprochait aucun des crimes qui avaient été avancés contre lui.

    On voit que le testament du roi Louis XVI est un modèle de lucidité, de foi et d’humanité. 

    C’est aussi une leçon pour les époques troublées et un exemple édifiant pour notre temps. 

    Il reste en héritage à tous les Français, mais il est soumis à la méditation de chaque être humain.

    Par André Murawski – 21 janvier 2025

     

    (1) Intégralité du testament du roi martyr Louis XVI

    Au nom de la très Sainte-Trinité du Père du fils et du St Esprit. Aujourd’hui vingt cinquième jour de Décembre, mil sept cent quatre-vingt-douze.

    Moi Louis XVIe du nom Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille de plus impliqué dans un Procès, dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune Loy existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser.

    je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.

    Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jesus Christ, qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes quel qu’indignes que nous en fussions, et moi le premier.

    Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel J.C. les avait confiés.

    je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Eglise, les Sacrements et les Mystères tels que l’Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchire l’Eglise de J.C. mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis a la Sainte Eglise Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Eglise suivie depuis J.C.

    je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en J.C. suivant ce que la charité Chrétiennes nous l’enseigne.

    Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés.

    j’ai cherché à les connaitre scrupuleusement à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un prêtre Catholique.

    je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) a des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Eglise Catholique à laquelle je suis toujours reste sincèrement uni de cœur. je prie Dieu de recevoir la ferme résolution ou je suis s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un prêtre Catholique pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

    Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance, (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j’aurais put avoir donné de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait

    Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

    Je pardonne de tout mon cœur, a ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donne aucun sujet et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu m’ont fait beaucoup de mal.

    Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les Liens du Sang ou par quel qu’autre manière que ce puisse être. je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde, sur ma femme mes enfants et ma Sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.

    Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité. je prie ma Sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, [mots raturés], et de leur tenir lieu de Mère, s’ils avoient le malheur de perdre la leur.

    Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croit avoir quelque chose à se reprocher.

    Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur Mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. je les prie de [mot raturé] regarder ma Sœur comme une seconde Mère.

    Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roy, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses Concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. qu’il ne puisse faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roy ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

    Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée qui j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péris pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montrés de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n’est pas le maitre de soi) et je prie mon fils s’il en trouve l’occasion de ne songer qu’à leur malheur.

    Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance a ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. d’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avois jamais témoignés que des bontés, à eux à leurs parents ou amis, de l’autre j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrée.

    je les prie d’en recevoir tous mes remercîments, dans la situation ou sont encore les choses, je craindrais de les compromettre, si je parlais plus explicitement mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaitre.

    Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils Mrs de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensés en être les malheureuses victimes. je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi comme c’est lui qui est resté avec moi j’jusqu’à la fin, je prie Mrs de la Commune de lui remettre mes hardes mes livres, ma montre ma bourse, et les autres petits effets qui ont étés déposés au Conseil de la Commune.

    Je pardonne encore très volontiers a ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. j’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

    Je prie Mrs de Malesherbes Tronchet et de Seze, de recevoir ici tous mes remercîments et l’expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.

    Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraitre devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.

    Fait double a la tour du Temple le 25 Décembre 1792.

    Louis

     Source :   https://www.medias-presse.info/

     

     jmlb

    Et depuis la suite .......;