vendredi 12 décembre 2025

COMMISSIONS PARLEMENTAIRES : BILAN ET CRÉDIBILITÉ CATASTROPHIQUES .....

 

TRIBUNE LIBRE !


Commissions parlementaires : la foire aux gobe-mouches

 

« Il en est qui portent la méchanceté et la duplicité sur leur visage. » Ainsi parlait le duc des Clapiers, marquis de Vauvenargues.

Delphine Mélenchotte ou Jean-Luc Ernotton ? 

Deux ectoplasmes qui ont enfumé des commissions d’enquête ni curieuses ni combatives. 

Alors que les députois disposaient d’éléments matériels plus convaincants que les indices qui ont envoyé au placard le nain hongrois. 

Le merluchon a pu asséner avec un culot d’apparatchik soviétique qu’il n’existait aucune porosité entre LFI et ses protégés islamistes. 

Ernotte a prétendu que France Télévision, média d’une objectivité exemplaire, faisait des bénéfices grâce à elle.

 Alors que son bilan et sa crédibilité sont catastrophiques.

L’impudence de ces gens de pouvoir est incommensurable. 

Surprotégés par des lois scélérates, des copinages politiciens et des renvois d’ascenseur, ils se croient tout permis. 

À commencer par nier des évidences qui n’échappent qu’aux benêts et à crier au complot si on leur plonge le museau dans leur merde. 

Avec une parade magique, abracadabra, ceux qui les questionnent sont d’extrême drouâte. 

Donc disqualifiés avant d’avoir prononcé un seul mot.

 

Le cirque de la belle Ersilia et de Monsieur Moustique

Méthode classique des trotskistes : Monopoliser la parole et couvrir la voix de ceux qui ne sont pas d’accord. 

Face aux interventions incongrues de la magnifique Ersilia et aux prises de parole intempestives d’Aymeric Carillon, le président de la commission d’enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public a fini par perdre son calme. 

Victoire tactique pour les trublions. 

Les réactions à leurs harcèlements permettent ensuite de jouer les victimes.

Après un peu plus de trois heures d’audition, la patronne de Rance Télécouillons semblait en difficulté. 

La gorge sèche, le propos décousu, la goutte au nez, le teint blafard et l’œil hagard, elle allait craquer comme un dissident subissant le troisième degré dans un commissariat de Bobo Dioulasso. 

Pour lui permettre de se remettre et la dispenser de répondre aux suspicions portant sur la collusion entre la Macronie, la gauche et le gang de la télévision publique, la somptueuse Ersilia a haussé le ton. 

Et question thon, elle s’y connaît. C’est une référence.

Coupant la parole au rapporteur Charles Alloncle (UDR) et au président de la commission Jérémie Patrier-Leitus (Horizons) la délicieuse Ersilia a réussi à horripiler tellement ce gentleman qu’il est sorti de ses gonds pour lui faire ravaler ses glapissements hystériques.

« Madame Soudais, si vous voulez donner une image lamentable des députés de cette Assemblée, c’est votre droit.

 Mais moi, je ne suis pas président d’une commission d’enquête qui donne une image pitoyable de notre Assemblée nationale », s’est emporté l’élu du Calva qui aurait dû lui filer un gorgeon de gnôle pour lui remettre les idées en place.

« On se calme immédiatement » a-t-il intimé ensuite au vieux beatnik Aymeric Carafon, qui accaparait des prises de parole intempestives et délirantes pour entraîner les débats dans la plus extrême confusion. 

Une goutte de rebuffade dans un océan de platitudes.

Le députois des moustiques, des blattes, des puces et des tiques, qui en profitait pour relancer sa candidature à la mairie du 18ᵉ arrondissement de Paris, trouvait que le traitement du terrorisme à Gaza était inéquitable. 

L’imposteur reprochait de ne pas avoir servi des assiettes de chorba assez goûteuses aux assassins du Hamas. 

Il ne manquait que lui et les merluchonards pour faire les croûtons dans la soupe.

 

Dérive financière, manquements à la neutralité, népotisme, les sujets les plus brûlants ont été esquivés ou édulcorés…

L’audition de Delphine Ernotte en guest star a duré en tout près de 4 h 30 et provoqué quelques algarades, mais au bout du compte peu de réponses franches et directes sur la partialité de France Télévisions et sa gestion financière…

 Elle a su parer, esquiver, feindre, rompre et contre-attaquer. 

L’escrime pour masquer le crime.

La semaine prochaine, Sibyle Veil, la cheffesse de Radio France, devrait subir à son tour les questions des 30 députois. 

Dans son entourage, on disait qu’elle appréhendait l’épreuve. 

Maintenant elle est rassurée.

 Il lui suffira d’imiter la Big chief pour s’en sortir haut la main c’est un hold up.

 

Le 25 novembre, Martin Adjari, l’adjudant chef de l’ARCOM, avait préparé le terrain en dispersant son rideau de fumée.

L’officine de la cenSSure macrono-microbienne serait un parangon de vertu, indépendance, objectivité, probité, pluralisme et respect de la libre expression. 

Deux semaines avant l’audition de Cagnotte, ce préposé aux basses œuvres de l’Élysée avait dégoisé sa vision idyllique du « rôle central du service public, qui doit s’adresser à tous et jouer un rôle fédérateur ».

 Manque pas d’air le sycophante fonctionnaire qui a déféqué dans les cabinets ministériels en oubliant de tirer la chasse.

Le fait d’être à un invertébré sans états d’âme mi-socialaud mi-macronard n’excuse pas ses élucubrations… 

Les échanges ont été un peu tendus avec des élus qui commençaient à comprendre qu’il les prenait pour des cons. 

Mais il n’y eut ni scandale ni sanctions. 

Dans le microcosme politico-médiatoc, cécité et connivence sont des règles d’or.

 

De son côté, Delphine Ernotte a plaidé l’indépendance de France Télémoutons avec la sincérité d’un arracheur de dents.

Avec l’autosatisfaction et l’arrogance de sa caste, Fifine a défendu son bilan économique. 

Contestant le rapport sévère de la Cour des comptes, momentanément égaré pour lui permettre de renouveler son mandat, elle a prétendu avoir ramené les comptes à l’équilibre depuis 2015.

Et comme rien ne vaut des salades pour aller avec la vinaigrette, elle a affirmé droite dans ses bottes Louboutin « Au global, France Télévisions fait économiser 500 millions d’euros par an aux Français, grâce à moi. » 

 Ajoutant avec le sang-froid des hiérarques que « les efforts financiers de France Télévision n’ont aucun équivalent dans le service public. » 

 Trop modeste.

 Elle aurait dû dire dans le monde entier.

À l’entendre pérorer telle une péronnelle, elle aurait contribué à la baisse des effectifs, et engagé des économies d’une ampleur inégalée. 

J’ai fait des trucs extraordinaires, vous devriez m’admirer au lieu de me critiquer. 

Son indice d’autosatisfaction stratosphérique crève tous les plafonds. 

Au regard de ses mérites exceptionnels, elle est sous-payée avec seulement 30 000 euros/mois.

 Fripounette devrait lui en refiler 50 000 nets d’impôts.

 Parce qu’elle les vaut bien.

 

Après, il restait encore quelques poissons à noyer. 

Mais elle s’en est tirée avec le talent d’une héroïne de série B.

D’abord le coup de la modestie pour échapper à ses responsabilités. 

La satrapette au pouvoir absolu affirme que ses décisions n’ont fait que se conformer aux ordres du conseil d’administration. 

Un aréopage de pistonnés écouillés aux ordres du pouvoir.

Ensuite la justification de la hausse vertigineuse des frais de réception, taxis et notes d’hôtels 5 étoiles, pointés du doigt par le dernier rapport de la Cour des comptes. 

C’était pour payer les casse-croûtes des prolos et empêcher le covid de se propager.

 Prendre les gens pour des cons est tout un art où excelle la haute administration.

 

Enfin la vertu tardive du noceur qui redécouvre l’abstinence. 

 « Aucune hypothèse n’est écartée pour réaliser des économies » Fifine envisage de limiter le nombre des créations (comprendre les téléfilms pourris gorgés de moraline) et de supprimer les documentaires maison qui coûtent un bras quand on pourrait les acheter au quart de leur prix à des chaînes spécialisées. 

 National Geo, Planète, Discovery, RMC découverte parmi les plus connues.

Bouquet final, Fifine se surpasse en assurant les deux mains sur le cœur qu’elle a toujours veillé à la neutralité de l’info et à l’équilibre des débats. 

Et qu’elle a toujours sanctionné les très rares manquements partisans. 

Conformément au règlement intérieur et au comité Théodule de déontologie.

 L ‘affaire Cohen-Legrand, c’est quoi ça encore ?

D’ailleurs, preuve de son objectivité, l’ARCOM ne l’a jamais sanctionnée. 

Et personne n’a eu l’indélicatesse de la questionner sur sa détestation des hommes blancs. 

Les Macronescu qui ont confirmé le choix de Grolandouille peuvent être fiers de leur préposée aux balivernes.

Par Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

 


 

LES MAISON CLOSES DE RETOUR ? UNE ANCIENNE PROSTITUÉE DONNE SON AVIS !

 REVUE DE PRESSE  !

Aline Peugeot, ancienne prostituée : « Les maisons closes ? 

Tout le monde y gagnerait, mais personne n’ose le dire » 

 

[Interview]

Le débat que l’on croyait enterré ressurgit avec fracas. 

Près de quatre-vingts ans après la loi Marthe Richard, le Rassemblement National porte désormais une proposition inattendue : rouvrir des maisons closes, mais sous une forme nouvelle — coopérative, encadrée, gérée par les prostituées elles-mêmes

Une initiative défendue à l’Assemblée par Jean-Philippe Tanguy, et soutenue par Marine Le Pen, qui estime que la pénalisation des clients a plongé des milliers de femmes dans la clandestinité, la violence et des conditions de travail encore plus précaires.

Dans ce débat explosif, une voix compte : Aline Peugeot, ancienne prostituée, dix-huit années dans le milieu, dont une partie en maison close. 

Aujourd’hui autrice, conférencière, et témoin privilégiée d’un univers que la société préfère fantasmer plutôt que comprendre, elle défend l’idée d’un encadrement légal — non pour célébrer la prostitution, mais pour la rendre moins dangereuse.

 Droits sociaux, sécurité, hygiène, statut professionnel, accès aux soins : pour elle, fermer les yeux n’a jamais protégé personne.

À l’heure où la France hésite entre abolition, réouverture encadrée ou statu quo hypocrite, nous avons voulu l’entendre. Sans fard, sans filtre.

 

Breizh-info.com : Vous avez été prostituée pendant 18 ans, dont une partie en maison close. 

Si ces lieux existaient encore aujourd’hui, qu’est-ce qui, selon vous, aurait changé concrètement pour votre santé, votre sécurité, votre dignité ?

Aline Peugeot : S’ils existaient actuellement tels que je les ai connus absolument rien puisqu’il y avait une proxénète qui gérait tout horaires, style de prestation, tarifs, en prenant une commission non négligeable au passage.

 

Breizh-info.com : On parle beaucoup “d’exploitation du corps”, rarement du libre arbitre. Pensez-vous qu’une femme puisse choisir ce métier comme une ouvrière choisit l’usine ? 

Et pourquoi l’une serait-elle socialement méprisée plus que l’autre ?

Aline Peugeot : Bien sur beaucoup de femmes choisissent volontairement cette activité et pour plusieurs raisons : Gout pour le sexe, sensation d’argent facilement gagné ,plaisir de plaire , véritable besoin de séduire ou encore fascination, fantasme de la prostituée.

Il n’y aurait en théorie aucune raison de mépriser l’une plus que l’autre puisque le métier ne fait pas la valeur personnelle d’une personne et une ouvrière peut se révéler plus vicieuse ou encore plus immorale qu’une prostituée 

Mais en pratique, les préjugés ont la dent dure et la prostitution génère toujours autant de rejet, tabou, mépris, peut être parce qu’elle fait peur autant qu’elle fascine …

 

Breizh-info.com : Vous défendez la réouverture des maisons closes sous un statut encadré et coopératif. 

Quels dispositifs concrets devraient être obligatoires selon vous : contrôle sanitaire, contrat, prix minimum, psychologue en permanence ?

Aline Peugeot : Suivi psychologique bien sur car cette activité est « contre nature » : nous ne sommes pas fait pour être utilisé pour le plaisir des autres et celles et ceux qui tirent tout de même une forme de jouissance sont des personnes psychologiquement déréglées par x raisons (manque affectif, besoin de reconnaissance, manque d’estime etc ).

Le style de prestation également doit etre volontairement accepté par le travailleur du sexe (sodomie,Sadomasochisme etc) afin de respecter le choix, les valeurs de chacun en n’imposant rien.

Le prix peut rester libre tant qu’il est accepté par les personnes impliquées dans une transaction .

La sécurité et l’hygiène doivent être des points non négociables avec acces aux préservatifs de qualité, possibilité d’alerte en cas d’aggression ,de violences ou de gestes non consentis ,points d’eau ,ménage et désinfection réguliers

 

Breizh-info.com : Depuis la pénalisation des clients, beaucoup affirment que la prostitution s’est déplacée vers la clandestinité et la violence. 

À votre échelle, comment voyez-vous aujourd’hui l’impact réel de cette loi sur celles qui travaillent encore ?

Aline Peugeot : Beaucoup sont obligées d’accepter des conditions et offres que d’ordinaire ils ne faisaient pas à cause de la difficulté à mener une « passe » à son terme, le client étant devenu méfiant, sur ses gardes par crainte des sanctions. 

Des risques énormes sont également pris en accueillant chez soi par exemple pour être plus discret

 

Breizh-info.com : Si une maison close moderne ouvrait demain en France, qui en bénéficierait le plus : les femmes, les clients, la société, l’État — ou tout le monde à sa manière ?

Aline Peugeot : Tout le monde c’est évident c’est pourquoi l’hypocrisie générale autour de cette activité est abjecte …

Breizh-info.com : Vous parlez souvent du manque d’écoute de la part des politiques et des associations abolitionnistes. 

Qu’est-ce qu’ils refusent de voir — ou ce qu’ils ne veulent surtout pas entendre ?

Aline Peugeot : Ils ne veulent pas entendre que beaucoup de travailleurs du sexe aiment ce qu’ils font et s’épanouissent dans leur activité à leur façon.

Que c’est d’intérêt général que des personnes vivent leurs fantasmes en huis clos avec des personnes consentantes au lieu de violer, violenter à l’extérieur 

.Que c’est le plus vieux métier du monde et que ça le restera pour une bonne raison , l’être humain est une espèce avec des besoins sexuels, des pulsions, des fantasmes car son cerveau fonctionne ainsi.

Donc à moins de trouver le moyen de changer son fonctionnement les choses seront comme elles l’ont toujours été si ce n’est pire avec la naissance des non genrés et autres particularités naissantes.

 

Breizh-info.com : Faut-il considérer la prostitution comme un métier à part, ou comme un métier “comme les autres” avec un statut, des cotisations, une retraite, un droit au repos ? 

Êtes-vous favorable à une “carte professionnelle” du travail du sexe ?

Aline Peugeot : Oui il n’y a aucune raison que ce ne soit pas considéré comme un métier comme les autres .

 Il y a bien des personnes qui s’occupent des besoins sexuels des personnes âgées et elles sont salariées …on le les traitent pas de putes mais de praticiennes alors arrêtons la mauvaise foi car au final elles font la même chose l’une et l’autre ; certes pas de la même manière (parfois si puisqu’une prostituée est parfois juste sollicitée pour une masturbation) mais le final est le même ..

 

Breizh-info.com : L’un des arguments tabous du débat est celui de la frustration masculine et de la misère sexuelle. 

Peut-on, selon vous, parler de prostitution comme d’un amortisseur social pour éviter agressions, passage à l’acte, incels violents ?

Aline Peugeot : Oui complètement comme je l’ai exprimé au préalable. 

Je rajouterais que les féministes extrémistes sont également parfois responsables des violences faites aux femmes par leurs propos et attitudes souvent castrateurs.

 

Breizh-info.com : Vous avez écrit que l’on laisse le sexe aux réseaux mafieux et que l’État participe malgré lui à la violence. 

Si vous aviez 30 secondes devant un député hésitant, quel serait votre argument le plus percutant pour le faire basculer ?

Aline Peugeot : Une absence de cadre clair renforce l’exploitation au lieu de la réduire , c’est donc une question de responsabilité,de morale et de valeurs humaines.

 

Breizh-info.com : Après avoir vécu la prostitution, en être sortie, puis la défendre publiquement… que diriez-vous aujourd’hui à une jeune femme de 18 ans qui envisage d’entrer dans une maison close légale, si la loi passait demain ?

Aline Peugeot : J’ai vécu cette situation souvent et j’ai toujours essayé de dissuader ces personnes d’entrer dans ce milieu qui comme je l’ai expliqué est contre nature.

L’intimité ne se vend pas elle se préserve car il est extrêmement difficile ensuite de se réapproprier son existence comme son corps et sa valeur quand on a été « publique ».

Les dégâts psychologiques sont réels mais l’argent engendre une illusion encore plus forte de puissance d’indépendance, de pouvoir alors que la réalité est toute autre ; nous sommes uniquement des objets convoités pour le seul plaisir de l’autre et cette vérité ne respecte pas la dignité humaine.

Aucun être humain ne doit sacrifier sa vie, son corps, son temps, pour l’unique bien être des autres ,car meme tarifé, le prix ne sera jamais à la hauteur de la noblesse d’une vie quelqu’elle soit.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

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