jeudi 30 octobre 2025

SANTÉ : STOP ET ENCORE ! LES CLASSES MOYENNES VONT ENCORE PAYER !

 

[SANTÉ] Pour limiter le déficit de la Sécu, faire (encore) payer les classes moyennes

Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CMU) ou de l'AME ne seront pas concernés.
frais médicaux
Photo de Marek Studzinski sur Unsplash

Dans les prochains jours, l'Assemblée nationale et le Sénat devront examiner le projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale (PLFSS) que le gouvernement a dévoilé, début octobre. 

L'examen du texte a commencé en commission, ce lundi 27 octobre.

Augmentation des franchises à la charge des patients

Ce projet de budget est destiné, si possible, à réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros en 2026, alors qu'il était de 23 milliards en 2025. 

Ce ralentissement de la progression des dépenses d'assurance maladie va se faire, entre autres, au détriment de l'ensemble des retraites de base, qui devraient être gelées, tout comme les allocations familiales. 

Ces économies ne porteront pas uniquement sur le gel des pensions mais également sur l'augmentation des franchises à la charge du patient.  

Ces franchises correspondent aux sommes restant à la charge du patient et ne sont remboursées ni par la Sécurité sociale ni par les complémentaires.

« Le gouvernement dit clairement aux personnes qu'elles sont coupables d'être malades »

Elle furent déjà augmentées en 2024 mais devraient subir une nouvelle augmentation en 2026. 

Ainsi, le reste à charge pour le patient passera à 2 euros pour les boîtes de médicaments, à 2 euros pour les dispositifs médicaux tel que les orthèses ou les pansements et à 2 euros, aussi, pour les actes paramédicaux.

 Les transports sanitaires sont également impactés et les forfaits de consultation ou d'acte médicaux seront doublés passant, de 2 à 4 euros. 

Ce budget devrait aussi supprimer l'avantage fiscal qui permettait de déduire des impôts sur le revenu l'intégralité des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale en cas d'arrêt maladie. 

Les parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat disposent de 50 jours pour examiner ce PLFSS afin qu'il puisse entrer en vigueur en janvier 2026.

 

 Bien évidemment, ce projet fait l'objet de critiques de la part des associations d'usagers et même de la part de la Ligue contre le cancer, qui dénonce : « En imposant de plus en plus de reste à charge pour le patient, on franchit maintenant un cap. 

Le gouvernement dit clairement aux personnes qu'elles sont coupables d'être malades. »

Cependant, bien évidemment, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CMU) ou de l'aide médicale d'État (AME) sont exemptés de ces participations forfaitaires et de ces franchises, alors qu’en toute logique, on pourrait leur demander de faire un petit effort pour limiter les abus de consommation fréquents avec ce type de tiers payant.

 La Sécurité sociale fête ses 80 ans cette année et rappelle que le principe de solidarité est à la base de notre système de santé, mais une fois de plus, c’est « Nicolas qui paiera ».

 

Dr. Jacques Michel Lacroix
Médecin - Médecin urgentiste et généraliste

 Source :  https://www.bvoltaire.fr/sante

LECTURE " QUI SONT LES BLANCS ? " LE PARADOXE BLANC : GRANDEUR ET CULPABILITÉ ! ( JULIEN ROCHEDY )

 

Julien Rochedy publie Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite

Julien Rochedy, essayiste et ancien directeur du Front national de la jeunesse, publie un nouvel ouvrage intitulé Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite, aux éditions Héthairie.

Son livre s’adresse à tous, qu’ils soient blancs ou non  parce que chacun, d’une manière ou d’une autre, vit dans une civilisation forgée par les Blancs.

L’auteur entend proposer une synthèse inédite sur l’identité européenne.

Il ne s’agit pas pour lui de juger ou de hiérarchiser, mais de comprendre la trajectoire historique, culturelle et spirituelle d’un ensemble de peuples qui ont façonné la civilisation occidentale.
Son objectif : « comprendre ce que signifie être blanc, d’où vient cette identité, et pourquoi elle est devenue un sujet interdit ».

Une question taboue devenue centrale

Rochedy part d’un constat qu’il juge évident : le mot « Blanc » est aujourd’hui omniprésent dans le débat public, mais il n’est admis qu’à condition d’être accusateur.

Il rappelle que, dans la pensée contemporaine, il est désormais possible de parler des Blancs, mais uniquement « pour les blâmer ».
Son propos, dit-il, ne s’inscrit pas dans cette logique : il veut « comprendre, non juger », et « refuser l’obligation faite par la gauche de nous haïr ».

Selon lui, l’universalisme occidental — hérité des Lumières et de la pensée chrétienne — a longtemps permis aux Européens d’ignorer leur propre appartenance ethnique.
Les générations nées dans les années 1980 et 1990, explique-t-il, ont grandi dans l’idée que « la couleur de peau n’a strictement aucune importance ».
Elles ont cru vivre dans un monde « color blind », aveugle aux couleurs, où seule comptait la culture ou la citoyenneté.

Mais cette vision, observe Rochedy, s’est effondrée au fil des dernières décennies.
La gauche intellectuelle et universitaire, selon lui, a abandonné l’universalisme pour un paradigme racialiste, où l’identité blanche est désormais décrite comme un marqueur de domination, de privilège et de culpabilité.

Les concepts de white fragility ou de white privilege en sont, dit-il, les symboles. Autrement dit : c’est la gauche elle-même qui a redonné une existence à la catégorie des Blancs, mais sur un mode exclusivement négatif.

Les Blancs comme sujet politique et civilisationnel

L’essai de Rochedy cherche à replacer cette question dans une perspective historique longue.

Il distingue plusieurs types de « Blancs » :

  • ceux qui n’attachent aucune importance à leur couleur de peau,
  • ceux qui la rejettent et s’en culpabilisent,
  • et ceux qui souhaitent renouer avec une forme de fierté ou simplement de compréhension de soi.

À chacun, il adresse un message différent.

Pour les premiers, il s’agit de comprendre que « la couleur de peau, l’identité ethnique, ont pu influencer la civilisation et les comportements collectifs ».
Pour les seconds, ceux qui voient dans les Blancs la source des maux du monde (colonialisme, patriarcat, capitalisme), il s’agit d’inviter à comprendre comment et pourquoi les Européens ont atteint cette position dominante dans l’histoire universelle.
Pour les troisièmes, les Blancs « de droite », il propose de redécouvrir les fondements d’une identité collective européenne, multiple mais cohérente.

Le livre se veut donc une synthèse sur ce que l’auteur appelle “l’identité européenne”, au croisement de la génétique, de la culture, de la religion et de l’histoire des idées.
Il refuse le réductionnisme racial tout autant que le déni identitaire : « être blanc, dit Rochedy, ce n’est pas une hiérarchie, mais un héritage. »

Généalogie d’une identité : l’Europe comme grande famille

L’un des axes centraux du livre consiste à démontrer que les Blancs forment un ensemble homogène sur les plans à la fois génétique et culturel.
Rochedy cite des études montrant que « les Européens présentent une proximité génétique très forte, du sud au nord du continent ».
Un Espagnol, explique-t-il, « est plus proche d’un Norvégien que d’un Marocain pourtant voisin géographiquement ».
Cette homogénéité, dit-il, trouve son origine dans la fusion historique de trois grands peuples : les chasseurs-cueilleurs européens, les fermiers anatoliens et les Yamnaya, peuple venu des steppes pontiques.
C’est de cette rencontre qu’est née la population européenne, avec des variations régionales mais une structure commune.

Sur le plan culturel, Rochedy défend une idée similaire : les différences internes à l’Europe n’annulent pas une identité partagée.
Il prend l’exemple de la France : personne, rappelle-t-il, ne conteste que les Bretons, les Alsaciens ou les Basques appartiennent à la nation française, malgré leurs différences linguistiques et coutumières.
De même, les peuples européens — Grecs, Italiens, Germains ou Scandinaves — partagent une même trame historique, forgée par les grandes empreintes de la civilisation : la Grèce antique, Rome, le christianisme, le Moyen Âge germanique, la Renaissance, les Lumières et la modernité industrielle.

Ces « empreintes », comme il les appelle, dépassent les nations et définissent un fond commun qui a modelé le rapport européen au monde : goût de la connaissance, individualisme, esprit critique, curiosité scientifique, volonté de transformation.

 

Le paradoxe blanc : grandeur et culpabilité

Julien Rochedy insiste sur un paradoxe propre à la civilisation européenne : le même peuple qui a dominé le monde s’accuse aujourd’hui d’avoir trop réussi.
L’Europe, selon lui, a produit une civilisation d’une puissance inédite — mais elle est la seule à avoir développé, en parallèle, une culpabilité profonde à son propre égard.
Cette tendance à l’autocritique, à la repentance et à la détestation de soi serait, écrit-il, « une pathologie spécifiquement blanche ».

Le succès matériel, technique et intellectuel des Européens s’est accompagné d’un universalisme moral les poussant à nier leurs propres particularités.

C’est cet universalisme, dit-il, qui a permis d’imposer la démocratie, les droits de l’homme et le progrès — mais aussi de désarmer spirituellement l’Europe face à un monde redevenu identitaire.

Pour Rochedy, la décadence actuelle de l’Occident tient précisément à cette perte d’enracinement : « les Blancs ont voulu devenir des abstractions, alors que le reste du monde redevenait charnel ».

La gauche racialiste, la droite assimilationniste, et la question à venir

Dans son raisonnement, l’auteur souligne un glissement idéologique récent : alors que la gauche a abandonné l’universalisme pour le communautarisme racial, la droite traditionnelle s’est réfugiée dans un universalisme civique — le drapeau, la langue, les valeurs.
 

Les uns comme les autres, dit-il, refusent de regarder en face la dimension ethnique des sociétés modernes.

 

Pour lui, cette dimension va s’imposer d’elle-même : Dans une société multiraciale, la race redevient un sujet.

 

C’est pourquoi Rochedy présente son livre comme une “introduction au XXIᵉ siècle” : un siècle où les questions communautaires, identitaires et ethniques domineront les débats politiques.


Refuser de les aborder au nom d’un universalisme abstrait reviendrait, selon lui, à ignorer la réalité sociologique du monde contemporain.

Julien Rochedy se défend de toute approche suprémaciste.

Il précise clairement que son ouvrage n’est “ni raciste ni suprémaciste”, mais qu’il cherche à « comprendre les Blancs sans haine ».

Il estime que parler d’identité n’est pas en soi une démarche hostile, mais une tentative de connaissance de soi comparable à celle que d’autres peuples accomplissent naturellement.

Son ton reste mesuré : il ne prône pas la rupture mais la lucidité, et appelle les Européens à « se connaître pour se comprendre ».

Pour les lecteurs non européens, il adresse aussi un message : s’intéresser à la civilisation qui les a accueillis. 

 « Si je vivais demain au Maroc ou au Pakistan, je m’intéresserais à l’histoire et à la culture du pays », dit-il.
 

De la même façon, il juge que tout individu vivant en Europe devrait chercher à comprendre « ceux qui ont fondé les sociétés où il vit ».

 

Une invitation à penser la continuité historique

Qui sont les Blancs ? se présente donc comme un essai de synthèse — à la fois anthropologique, historique et philosophique — sur l’unité profonde du monde européen.

Son ambition n’est pas de créer une nouvelle idéologie, mais de redonner du sens à une identité devenue indicible.

Pour lui, la survie de l’Europe passe moins par la politique que par le retour à la conscience de ce que nous sommes.

L’identité, écrit-il, est à la fois héritage et projection : « elle vient du passé, mais prépare l’avenir ».

 

Dans un monde traversé par le chaos identitaire, son livre se veut un appel à la lucidité — et à la réconciliation entre les Européens et leur propre civilisation.

Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite, aux éditions Héthairie (à commander ici)

YV

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. 

 

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 



 

 

ET AUSSI



Confessions d’un ex-Antifa : « Nous étions des enfants en colère, drogués à la haine du monde blanc »

C’est un témoignage rare, et d’une franchise dérangeante.

Dans un long entretien accordé au site américain American RenaissanceE. Geist, ancien militant de l’extrême gauche radicale, revient sur son passé d’activiste Antifa dans les années 2000 — et sur son lent basculement vers le camp des réalistes, après avoir vu de près la vacuité morale et la violence nihiliste de son ancien milieu.

 

L’itinéraire d’un enfant du gauchisme permissif

Issu d’un milieu aisé et permissif, Geist grandit sans repères. Père catholique, mère juive, éducation libérale — “on me laissait faire ce que je voulais tant que ce n’était pas dangereux”, confie-t-il. Très jeune, il adhère à l’idéologie égalitariste et s’enflamme pour le féminisme de deuxième vague, traquant le moindre mot jugé “offensant” dans son entourage.

« J’étais celui qu’on évite dans les soirées, celui qui corrige les blagues des autres. »

À 17 ans, il découvre la scène punk anarchiste américaine, milieu d’où naîtront la plupart des groupes Antifa contemporains. C’est là qu’il entre dans le mouvement, via les réseaux Anti-Racist Action et Crimethinc, ancêtres de l’Antifa actuel. Le jeune militant se croit investi d’une mission : “changer le monde”, “écraser le fascisme”, “détruire le système”.

Son témoignage dresse un portrait glaçant du militantisme Antifa des années 2000.

Pas de structure officielle, mais un réseau d’individus liés par la musique punk, l’alcool et la haine de tout ce qui symbolise la civilisation occidentale.

“Nous étions des enfants en colère, drogués à la destruction”, résume-t-il. “Notre seule devise, c’était Smash the System.”

Leur idéal ? “Aucun pouvoir, aucune hiérarchie, aucune autorité.” Leur obsession ? “Tout ce qui est blanc, masculin, structuré devait disparaître.”

La violence, selon lui, n’était pas un accident mais un principe. “L’Antifa aime la violence. Le but, c’est de casser, d’effrayer, de blesser, tout en se convainquant qu’on combat le mal.”

Il se souvient de cette opération montée avec des “anarcho-communistes” de la côte Est : une attaque planifiée contre un bus de militants identitaires. “Nous avions écrit le numéro de notre avocat sur nos bras avant l’assaut. C’était un piège tendu à des gens venus manifester pacifiquement. J’ai honte d’y avoir participé.”

 

Une idéologie sans cohérence, mais un ennemi unique : l’Occident

L’Antifa, raconte Geist, n’a aucune doctrine véritable. Les uns se disent anarcho-syndicalistes, d’autres communistes, écologistes radicaux ou anti-civilisationnels.

“Mais ils ont un point commun : ils détestent tout ce qui est blanc et occidental. Leur but, c’est d’éradiquer l’ordre, la tradition et la hiérarchie.”

Dans ce chaos idéologique, la haine du monde blanc sert de ciment.

L’Antifa se rêve en “armée du bien”, mais fonctionne comme une secte d’auto-destruction : pauvreté choisie, rejet de la famille, désocialisation, haine de soi.
“C’est une religion sans Dieu, où la culpabilité remplace la foi.”

 

Le basculement : la confrontation avec le réel

Après avoir quitté le milieu punk et commencé à travailler, Geist découvre un autre monde : celui de la vie réelle.
Il fait du bénévolat dans des quartiers noirs américains — une expérience décisive.

“La réalité m’a frappé de plein fouet.  

J’ai compris que tout ce qu’on m’avait appris sur l’égalité, la fraternité, la culpabilité blanche, était faux. La société n’est pas injuste : elle reflète les différences naturelles entre les peuples et les cultures.”

Progressivement, il assume ce que le système qualifie d’“hérésie” : la reconnaissance des faits raciaux. 

 “À force d’être traité de raciste, j’ai fini par me dire : très bien, appelez-moi comme vous voulez. Je m’en fiche. Je préfère être du côté du réel.”

Aujourd’hui, l’ancien activiste observe avec inquiétude la dérive d’un mouvement qu’il ne reconnaît plus.

“À mon époque, on manifestait contre la guerre ou le capitalisme. Aujourd’hui, Antifa s’attaque aux vigiles, aux parents d’élèves, aux prêtres, à tous ceux qui pensent autrement. Il n’y a plus d’idée, seulement la rage.”

 

Pour lui, le mouvement Antifa n’est plus un réseau d’extrême gauche, mais un symptôme : celui d’une jeunesse occidentale sans identité, sans transcendance et sans avenir, se cherchant une cause à embrasser dans la haine du monde.
“C’est une religion de substitution pour les enfants de familles déstructurées. Leur dieu, c’est le chaos.”

E. Geist ne prêche pas la revanche, mais la lucidité.
“J’ai cru, comme eux, que l’homme pouvait être refait, que la société devait être détruite pour renaître. C’est faux. Le monde ne se refait pas sur des ruines. Il se construit sur la vérité.”

Son parcours, de l’extrême gauche au réalisme racial, rappelle combien la radicalité idéologique est souvent la sœur jumelle du vide existentiel.

 Et combien la réconciliation avec le réel reste le plus grand acte de résistance dans un monde livré au mensonge gauchiste.

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[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. 

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 

 

ÉNIÈME SAISON DES JEUX DU CIRQUE PARLEMENTAIRE ! ( PHILIPPE RANDA )

 REVUE DE PRESSE !

Énième épisode de l’énième saison des jeux du cirque parlementaire

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« Mieux vaut en rire qu’en pleurer », dit-on… 

Mais constatons qu’on entend peu de rires, beaucoup de soupirs, et plus encore d’effarements de la part des « observateurs attentifs » de la vie politique française ces derniers temps.

Et pour cause ! 

Toutes les théories possibles et imaginables, souvent nées de réflexions que l’on voudrait savantes (ou sur fond de complotisme pour certains), se fracassent immanquablement sur un spectacle d’incompréhension : celui de l’Assemblée nationale, celui des éphémères gouvernements d’éphémères Premiers ministres, celui des matamoresques déclarations des uns et celui des prêchi-prêchas des autres…

Chaque jour apporte désormais, à défaut d’inespérées solutions, son nouvel « épisode », comme dans tous ces « soap operas » qui n’en finissent plus ; à cette différence près que l’on poursuit généralement une série parce qu’elle a du succès auprès de ceux qui la regardent, tandis les affligeants spectacles des actuels élus dépriment ceux qui sont les premiers concernés.

Dernier avatar parlementaire à l’heure où ces lignes sont écrites, la menace d’Olivier Faure, Premier secrétaire d’un Parti socialiste ayant si lourdement pesé à la dernière élection présidentielle (1,7% des suffrages exprimés) de « savoir si nous allons à la dissolution à la fin de la semaine prochaine » ce qui doit, comme on s’en doute, faire trembler dans toutes les chaumières françaises !

Le motif d’une telle menace ? « Obtenir du gouvernement des concessions sur la justice fiscale », c’est-à-dire imposer coûte que coûte la fameuse Taxe Zucman, cet impôt de 2% minimum sur les patrimoines à partir de 100 millions d’€ : à prendre ou à laisser… et toute modification serait un « casus belli », assure-t-il. Non mais !

Aucune modification, donc… mais il est toutefois possible, toujours selon le député de Seine-et-Marne, d’envisager des amendements de repli, comme l’instauration d’un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d’€.

Une telle pirouette force l’admiration, à défaut d’un début de compréhension, et à l’évidence ne peut que renforcer le sentiment de manipulation – pour ne pas dire de « foutage de gueule » – que peut ressentir le citoyen lambda… 

Combien en reste-t-il d’ailleurs, d’attentifs à ces jeux du cirque parlementaire ?

Et combien d’entre eux ont désormais le pouce tourné vers le sol ?

On se doute que le citoyen lambda en perd, sinon un latin que bien peu possède encore, tout au moins ce qu’il pouvait bien avoir encore de considérations pour des hommes (et femmes) politiques que le monde entier est censé nous envier…

 

Ce à quoi l’humoriste Coluche, en son temps déjà, préconisait que ce monde entier-là « pourrait venir les chercher. »

Mais qu’en ferait-il ?

 

Par Philippe Randa

http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

ET AUSSI

 

Reprenons la main et exigeons le consentement populaire par référendum

Reprenons la main !

Après des décennies d’interdictions, de normes étouffantes et d’ascèses économiques imposées par la superstructure bruxelloise, l’Union européenne poursuit sa logique de contrôle en restreignant désormais jusqu’au droit au découvert bancaire. 

Toujours plus punitive, elle étend son emprise jusque dans la vie quotidienne des citoyens, sous couvert de prudence financière et de responsabilité commune.

Depuis un demi-siècle, nos gouvernants — qu’ils se réclament d’une gauche molle ou d’une droite honteuse — ont appliqué sans sourciller les injonctions venues d’en haut. 

Leurs politiques, interchangeables et dociles, ont produit les mêmes effets : dette abyssale, immigration de masse, désindustrialisation suicidaire, effacement de la souveraineté nationale. Ils ont vidé le pays de toute énergie créatrice, étouffé l’esprit d’entreprise et brisé la fierté d’un peuple jadis maître de son destin.

Jamais, ou presque jamais, ces décisions n’ont fait l’objet d’un véritable consentement populaire. Bien au contraire : les élites, par une entente tacite, ont soigneusement verrouillé toute possibilité de recours au peuple.

 Les grands choix — ceux qui engagent notre avenir collectif — se prennent désormais dans le secret feutré des commissions, loin de tout regard citoyen.

La question devient brûlante : pourquoi redoutent-ils tant la voix du peuple ?
 

Parce qu’ils savent que leur projet repose sur la contrainte, non sur l’adhésion. L’Union européenne ne promet plus la liberté : elle la conditionne, la limite, l’administre.

 Derrière le discours de l’unité, elle impose la discipline ; derrière celui du progrès, elle dresse un régime de surveillance et de punition douce, où tout écart à la règle est sanctionné — moralement, financièrement, politiquement.

Nous nous trompons en pensant que nos dirigeants ont perdu le bon sens par naïveté. Ils obéissent, au contraire, à un plan mûrement réfléchi. 

Sous les mots rassurants d’« ouverture », de « modernité » ou de « mondialisation heureuse », ils ont organisé la lente domestication des peuples d’Europe.    

 

Chaque traité a constitué une étape supplémentaire dans cette dépossession tranquille :


– Paris et Rome ont posé les bases d’un marché sous tutelle.
– L’Acte unique a transformé la libre circulation en effacement des frontières.
– Maastricht a arraché aux nations leur monnaie et leur âme symbolique.
– Amsterdam et Nice ont transféré le droit régalien de décider qui entre et qui reste – Lisbonne, enfin, a achevé l’ouvrage en niant le vote populaire au nom d’une « raison supérieure ».

 

Rien de violent, certes : la conquête s’est faite sans armes, mais avec la froideur d’un système où chaque liberté se négocie et chaque désobéissance se paie. 

C’est une domination sans visages, sans armées — une servitude administrée, méthodique, où la sanction se cache sous la règle, et la privation de choix sous le mot « harmonisation ».

Ainsi, en moins d’un siècle, l’Europe des nations s’est changée en un vaste carcan réglementaire, où les peuples, privés de leur voix et de leur volonté, avancent au pas d’une mécanique qui ne tolère ni écart ni contestation.

 

C’est là, peut-être, le grand drame de notre époque : avoir troqué la liberté des peuples contre la docilité à un ordre abstrait, qui prétend tout régir — y compris nos comptes en banque — au nom d’un bien commun qui n’appartient plus à personne.

Par Jean-Jacques Fifre

Source :  https://ripostelaique.com/