jeudi 11 avril 2024

L' ACCUEIL DES COMBATTANTS ISLAMIQUES À LA PRISONS DES FEMMES DE RENNES !

 

 


 

La Prison pour femmes de Rennes va accueillir des dizaines de combattantes islamistes

Le quartier de prévention de la radicalisation (QPR) de la prison des femmes de Rennes va doubler sa capacité d’accueil pour passer à 29 places en 2025 et accueillir plusieurs dizaines de combattants islamistes

. Cette extension vise à répondre à l’augmentation du nombre de femmes condamnées pour des faits de terrorisme islamiste

Un contexte en pleine évolution

En France, on compte actuellement 430 personnes détenues pour des faits de terrorisme, dont 96 femmes. 

Avant 2016, les femmes jihadistes étaient souvent condamnées à des peines alternatives à la prison.

 Mais depuis les attentats commis sur le sol français, les tribunaux se montrent plus sévères.

Le QPR de Rennes a été créé en septembre 2021 pour prendre en charge les femmes jihadistes qui arrivent de la zone irako-syrienne.

 L’objectif affiché est de les empêcher de faire du prosélytisme et de leur faire changer d’idées. 

Beaucoup sont sceptiques sur le sujet.

Pour cela, une équipe pluridisciplinaire composée d’éducateurs, de psychologues, d’une médiatrice du fait religieux et de professeurs travaille avec les détenues.

 Elles suivent des cours sur l’histoire du Moyen-Orient, les Kurdes, le complotisme, les médias et la façon de s’informer.

 Une forme de rééducation mentale donc…

Les femmes incarcérées au QPR de Rennes y passent en moyenne 18 mois, avec des renouvellements tous les six mois. 

“L’administration pénitentiaire évalue si elles peuvent être réceptives”, précise Leïla Medjelet, coordinatrice mission de lutte contre la radicalisation violente dans le Grand Ouest.

 “Si après quelques mois chez nous, elles ont bien évolué, elles peuvent intégrer des quartiers de détention normaux.”

 

Dernier point de détail : comme pour le reste des détenus en France, c’est le contribuable qui finance.

 Si elles avaient été laissées aux Kurdes ou aux régimes sur place, il y aurait eu quelques économies faites…

 

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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