Marseille : des passants risquent des poursuites après l’arrestation musclée d’un voleur
Quel est ce pays où les voyous sont des privilégiés ?
Par Sarah-Louise Guille
Marseille : des passants risquent des poursuites après l’arrestation musclée d’un voleur
Le samedi 23 mars au matin, aux alentours de 7h30 alors qu’il se
trouve sur le quai des Belges, au bout du Vieux-Port de Marseille, un
homme d’une cinquantaine d’années se fait violemment arracher une chaîne
en or, comme le rapporte Actu 17.
L’auteur du larcin, un homme de 32 ans, prend la fuite dans les rues du Ier arrondissement
avant d’être rattrapé par des passants témoins de la scène.
Ces
derniers ne se contentent pas de l’immobiliser, ils le frappent.
Plus
exactement, ils le rouent de coups.
Rapidement, la police intervient,
interpelle le voleur et retrouve la chaîne en or, comme l’indique le
média en ligne consacré à l’actualité police-justice et aux faits
divers.
L’objet du vol est retrouvé, l’auteur arrêté, c’est un bon
début.
Une Justice ferme pour les justiciers…
La victime s’en sort bien, ce ne sera peut-être pas le cas de ceux
qui ont permis cela.
Les passants, auteurs d’une intervention musclée,
pourraient être poursuivis par le parquet pour coups et blessures
volontaires (ce ne serait pas une première).
Des faits passibles de 1.500 à 45.000 euros d’amende et de 3 ans d’emprisonnement. Rien que ça !
À ce sujet — Affaire de Roanne : le procureur dénonce les violences du père sur l’agresseur de sa fille
En
démocratie, les citoyens ne sont pas censés se faire justice eux-mêmes.
Pour beaucoup, cela semble pourtant de plus en plus tentant, comme
l’explique Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la justice, à
BV : « Je ne pense pas que ce soit une bonne nouvelle, mais c’est
légitime.
À partir du moment où les citoyens ont l’impression que l’État
ne leur rend plus assez, voire plus du tout, justice, il me semble
logique qu’ils aient envie de la faire eux-mêmes. »
La
perte de confiance ferait naître des justiciers.
Rappelons que le 30
novembre dernier, CNews publiait un sondage réalisé par l’Institut CSA
sur la justice.
À la question : « Faites-vous confiance à la Justice
française ? », 51 % des personnes interrogées répondaient « non ».
Le
même jour, un sondage Elabe pour BFM TV annonçait que 87 % des Français
estimaient que la justice était « trop laxiste ».
… et souple avec les délinquants
Cette affaire pourrait également en faire la preuve.
Elle montre que
dans la deuxième ville de France, si ce n’est sur tout le territoire, il
n’y a quasiment plus une heure et un endroit où il est possible de se
balader tranquillement sans être une proie potentielle pour les
délinquants. Pourquoi ?
Le juriste répond : « Quand il n’y a pas de
peine, il n’y a pas de dissuasion, et ça augmente d’autant plus le
nombre de crimes et délits qui sont commis. »
Il ajoute : « Quand on ne
punit pas les délinquants, ils n’ont aucune raison de s’arrêter.
C’est
un cercle vicieux. »
Le manque de fermeté de la Justice conduit à la multiplication d’un
nombre de délinquants et à la multiplication du nombre d’actes
délictuels.
Bonne nouvelle : l’inverse est également vrai.
« Quand on
augmente la fermeté, c’est un cercle vertueux. »
Reste à la Justice
française d’inverser la vapeur.
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier : Boulevard Voltaire
Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur et en aucun casObservatoire du MENSONGE
Trois vérités incommodantes : désintégration du pays, délit d’opinion, renoncement du Peuple
Achat du livre ou de l’E.Book sur AMAZON en cliquant ICI
ET AUSSI
Némésis : la Justice soviétique en France ?
En 1943, Nicolas Vavilov, célèbre botaniste russe, mourait de faim dans une prison soviétique.
Il était en prison depuis 3 ans, jeté là par Staline.
Son tort ?
Il s’était opposé aux théories officielles soviétiques sur la génétique.
Ses découvertes en la matière, qualifiées de “bourgeoises”,
ont été disqualifiées par le pouvoir soviétique qui l’a condamné à mort.
Aujourd’hui, nous savons que Vavilov est mort pour avoir vu et dit la vérité, honnêtement.
La France est très loin de cette situation, mais un événement récent y fait penser, toute proportion gardée naturellement.
En effet, ces derniers jours,
une militante politique a été persécutée par la justice française pour avoir critiqué l’immigration.
Qu’on soit d’accord ou pas avec cette opinion, il est certain que cette procédure judiciaire est abusive et absurde.
De plus, elle pose des questions sur le régime politique d’un pays qui criminalise le fait de se plaindre de la criminalité.
Ce qui a mis le feu aux poudres
Ce dimanche 7 avril, avait lieu le carnaval de Besançon.
Comme chaque année, une grande parade a lieu en fin de journée
dans les rues de la ville.
Des chars immenses y défilent, aux couleurs
des commerçants.
Mais ce dimanche, 2 militantes politiques se sont invitées à
la parade. Membres du “collectif Némésis”, elles portaient 2 pancartes
artisanales, en carton.
Sur ces 2 pancartes, on pouvait lire : “Violeurs étrangers dehors” et “Libérez-nous de l’immigration”.
Si personne n’a visiblement cillé pendant la parade, quelques
heures plus tard, la maire de Besançon a annoncé qu’elle allait porter
plainte.
La justice sort les grands moyens
Yona, la militante qui portait la pancarte “Violeurs étrangers dehors”, a été arrêtée par la police.
Elle a ensuite été placée en garde à vue pendant 24 heures… pour une simple pancarte en carton !!
Pire, pendant ces 24 heures, la police a mené une perquisition
chez ses parents ! Et a mis sous scellé son ordinateur personnel !
Cette procédure est plus lourde que pour des vrais criminels, on marche sur la tête !!
Même si cela reste à prouver, la président du collectif
Némésis, a même prétendu sur les réseaux sociaux, que la maire de
Besançon avait fait pression sur le commissaire de police pour demander
la garde à vue.
En France, un(e) citoyen(ne) a le droit d’avoir des opinions
Le collectif Némésis est une collectif de “féministes identitaires”.
Elles dénoncent essentiellement la criminalité liée à l’immigration qui
atteint les femmes (et il y a de quoi faire en effet).
Elles sont jeunes et leurs moyens d’actions sont radicaux -
souvent trop à mon goût -, mais elles ont le droit d’avoir des opinions
et de les exprimer tant qu’elles ne frappent pas et ne cassent pas.
J’ajouterai que leur objectif général du collectif Némésis est tout ce qu’il y a de plus légitime.
Oui, l’immigration a des conséquences catastrophiques sur la criminalité et en particulier sur les femmes.
C’est une réalité objective qui, d’ailleurs, n’appartient à
personne, ni au collectif Némésis ni qui que ce soit d’autre. Et dont
tout le monde a le droit de se saisir.
Le lien entre immigration et délinquance
Revenons sur le fond de leur demande.
Oui, l’expulsion des criminels étrangers est une demande de bon sens.
Les étrangers sont surreprésentés dans toutes les catégories
d’infractions existant en droit français : du vol de voiture aux
violences sexuelles, en passant par l’homicide ou les cambriolages.
(Même si, évidemment, tous les étrangers ne sont pas
délinquants…loin de là. Mais je commence à en avoir assez de le répéter à
chaque fois).
Dans les autres pays d’Europe, les statistiques sont encore plus éloquentes.
Pour seule exemple, selon le ministère de la justice allemand,
les ressortissants du Pakistan et d’Afghanistan sont 16 fois plus
susceptibles d’être arrêtés pour viol que les Allemands…
Que voulez-vous de plus ?
Je vous rappelle par ailleurs que l’expulsion des criminels étrangers est tout sauf une mesure radicale :
88%
des Français se prononcent en faveur de l’expulsion automatique des
criminels étrangers, selon un sondage CSA pour l’Institut pour la
Justice en 2022.
Cette mesure a été votée par référendum dans un pays démocratique comme la Suisse !
Et même Marlène Schiappa, ministre du gouvernement Macron l’avait demandée en 2019 !!
Les bons sont punis et les méchants récompensés
Mais ce qui est encore plus grave dans cette affaire, c’est l’inversion de la Justice.
Il y a quelques jours encore, un magistrat a refusé le
placement en détention provisoire d’un homme de 18 ans qui a tabassé une
adolescente, Samara, “parce qu’elle s’habillait à l’européenne”.
Cet homme, qui a tabassé une jeune fille parce qu’elle
s’habillait “à l’européenne”, a donc subi à peu près le même traitement
judiciaire que Yona, qui a écrit un slogan politique partagé par 9
Français sur 10, sur un morceau de carton.
Quelle débauche d’énergie inutile ! Imaginez si l’Etat mettait autant d’énergie pour expulser les criminels étrangers !!
Nous vivons dans un monde absurde dans lequel
l’Etat criminalise, de fait, la critique de la criminalité.
Cela fait penser à un concept popularisé par Sam Francis, journaliste au Washington Post :
l’anarcho-tyrannie.
Selon cet auteur américain, les Etats occidentaux ne sont plus
des démocraties, mais des régimes mi-anarchiques (car ils ne punissent
pas les criminels de carrière), mi-tyranniques (car ils persécutent les
contribuables honnêtes).
La France demeure une démocratie (ce sont toujours les
Français qui élisent leurs représentants politiques… qu’on les apprécie
ou non), mais si vous voulez mon avis, nous en sortons de plus en plus
rapidement.
Que faire ?
La grande force de nos idées est qu’elles sont partagées par une majorité de Français.
Alors il est de la responsabilité individuelle de chaque
Français de s’engager, où que ce soit, contre cet ordre du monde
“retourné”.
Donnez de votre temps, de vos ressources financières, de votre
énergie, parfois de votre crédibilité à des organisations responsables
qui luttent contre ce mouvement.
Ceux qui détruisent la France disposent de toutes les
institutions officielles, alors il faut y opposer une force au moins
égale.
Heureusement, des dizaines de personnalités ont soutenu
publiquement Yona. Grâce à cette mobilisation, la justice a dû reculer…
pour cette fois.
Cela peut paraître une goutte d’eau dans l’océan, mais de
partager un courriel, de signer une pétition, ou de faire un don à une
organisation qui défend vos idées, est un effort indispensable pour
redresser la France.
Nous sortirons de cette situation le jour où tous les Français
le feront. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes de plus en plus.
Alors gardez espoir !
Avec tout mon dévouement et mes sincères remerciements,
Axelle Theillier
Présidente de l'Institut pour la Justice
L'Institut
pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice
plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire