mardi 16 avril 2024

RUMY AL QAHTANI , FEMME LIBÉRÉE ! UN MODÈLE POUR LES FEMMES MUSULMANES .......




Rumy Al-Qahtani, femme arabe libérée, un exemple pour toutes les autres

Cette jolie brune de 27 ans rend fous de rage les pieux mahométans. 

Même les moins fanatiques. 

Cette impudique se montre sans voile aux Kouffars qui la reluquent avec concupiscence.

 Quelle honte ! 

Indépendante, elle décide seule de sa vie, sans demander d’autorisation à ses chaperons masculins. 

Quel scandale ! 

Et pour couronner ses actions diaboliques, elle prétend concourir au titre de Miss Univers. 

Déshonorant son pays, l’Arabie saoudite !

 

Une tornade de fraîcheur dans le monde musulman

Certes, elle a un peu triché. 

En s’affichant dans une robe bustier moulante qui tranche avec les hideux oripeaux informes dont on affuble ses sœurs. 

Pour se prétendre Miss Saudi Arabia. 

Un titre qui, on s’en doute, n’existe que dans son imagination. 

Mais cette incartade en forme de pied de nez aux rigoristes est bien pardonnable pour échapper à la dictature patriarcale de l’islam.

Bien sûr, elle joue de la provocation. 

Ses photos, parfois suggestives, ont attiré en quelques jours, plus d’un million de « followers » sur ses pages Tik Tok, Instagram et Facebook. 

Reprises à satiété par de nombreux médias main stream du monde entier.

 Mais, franchement, combien d’hommes normaux pourraient lui résister ?

Elle a annoncé fin mars sa participation, comme représentante de son pays, à la prochaine édition de Miss Univers en septembre 2024 au Mexique. 

En se parant par anticipation de la couronne clinquante des élues, avec pour le décor, le drapeau national saoudien.

 Vert écolo, porteur de la shahada coranique. 

Ce qui n’a pas dû plaire à tout le monde. 

À commencer par la muttawa, la police religieuse.

Mannequin international, elle vit à l’étranger, et ne retourne pas souvent dans son pays de naissance. 

La tolérance dont elle semble bénéficier ne la met pas à l’abri de la vindicte des wahhabites les plus intransigeants. 

 Sinon, elle n’a pas trop de soucis à se faire.

 Une immigrée comme ça, qui n’en voudrait pas ?

 

Mieux que les discours sur l’introuvable islam des lumières, elle pourrait inspirer des millions de femmes soumises à se rebeller

Le panurgisme des suiveurs n’a pas que des mauvais côtés. 

Beaucoup de jeunes acculturés, à la personnalité qui se cherche, se laissent influencer par des stars du web, écloses par génération spontanée. 

Jeunes, belles, sympas, cool, autant de clichés positifs, inspirant l’envie de leur ressembler.

Ces influenceuses qui maîtrisent les codes de la nouvelle com 2.0 déteignent sur les choix de leurs fans.

 Jusqu’à présent, il s’agissait surtout de publicités commerciales plus ou moins bien déguisées. 

Mais maintenant, des réchauffards, des gauchistes, et même des patriotes se sont laissés tenter par cette nouvelle façon de gagner un public à leur cause.

 Alors pourquoi pas des prosélytes d’une libération effective des femmes, là où elles sont le plus brimées ?

Il est assez intéressant de constater que toute la presse pipole européenne, ses feuilles de choux se copiant les unes les autres, a commencé par encenser la candidate, sans vérifier son palmarès. 

Seul « Libé » toujours du côté des grincheux et des psychorigides, dès que l’islam pourrait être égratigné, a dénoncé la trublionne.

Tandis qu’une partie de la presse arabe dont « L’Orient » de Beyrouth en français, le libanais « Al Balad » en arabe relancé sur Internet pour l’occasion, et « Arab News » premier quotidien en anglais publié à Riyad ont présenté Rumy Al Qahtani de façon assez positive.

 Parce qu’elle dit vouloir partager sa culture arabe avec le monde entier ?

Alors après, quelle importance que ses prétendus « concours de miss » soient en réalité des défilés de mannequins portant des tenues de grands couturiers, proposées aux riches acheteuses des pays arabes et aux princesses de son pays ? 

Quelle importance que des envieux et des frustrés la qualifient de championne des mises en scène ?

 Du moment que cela peut contribuer à desserrer le carcan des femmes musulmanes.

Les féministes devraient profiter de cette tribune au public illimité. 

Pour la montrer comme un exemple à suivre.

 Je parle des vraies féministes. 

 Celles qui, parfois au péril de leur vie, tentent de se libérer du boulet d’un ensemble de règles de vie archaïques, médiévales, pesantes, injustifiables et cruelles… 

Je ne parle pas des pécores en Occident, formatées par l’extrême gauche, qui voient dans la burqa un symbole de liberté.

 Parce que, déguisées en Belphégor, les mecs les laisseraient tranquilles.

 

Rumy est très habile et sait jouer de tous les registres

Sympathique et craquante, certes. 

Mais sans la vulgarité exotique qu’on prête aux courtisanes d’Orient… 

Elle publie sur ses divers comptes des dizaines de photos d’elle en tenues habillées, tantôt décolletées mais pas trop, tantôt aériennes mais pas transparentes, tantôt orientales en kaftan et léger voile arachnéen qu’elle se hâte d’ôter. 

Vantant à sa manière « la véritable élégance saoudienne ».

Elle doit quand même se méfier car, en 2023, un mystique illuminé avait projeté de l’égorger pour la punir d’une photo où, visiblement, elle ne portait pas de soutien-gorge sous une robe légère.

 Le téton est-il haram chez les disciples du prophète ? 

Iblis (le diable) s’y cacherait-il ?

 

Les Saoudiens qui avaient joué la carte du modernisme mesuré jusqu’à présent, se sont déclarés outrés par les outrances de cette personne.

 Un outrage à la religion, ont-ils fini par dire. 

Avant de faire pression sur les organisateurs du concours Miss Univers pour qu’ils excluent cette beauté qui, selon eux, ne répond pas aux critères de qualification requis.

 Ils doivent préférer les madjoubas façon Diam’s.

Afin de sauver la face, les Mexicains ont proclamé que, pour participer, il fallait d’abord payer une franchise et être accepté par leur comité d’approbation. 

Mais dans la mesure où ils ont déjà admis le sultanat islamique de Bahrein, on ne voit pas pourquoi ils refuseraient l’Arabie. 

 Ou ne suggéreraient pas à Rumy de porter les couleurs de ce petit État mitoyen des Saoudiens. 

Même langue. Même culture.

Consulté sur ce sujet brûlant de politique internationale, le conducator des Français a préféré botter en touche.

 Humble et discret pour une fois, il a déclaré avec son sourire en coin : « Vous savez, moi je ne m’y connais pas tellement en femmes. »

 

La liberté ostensible de Rumy est un sabre à double tranchant

« Je suis très honorée de représenter l’Arabie, au concours de Miss Univers » a-t-elle déclaré. 

Comme si sa candidature allait de soi. 

Un autre petit mensonge et une provocation supplémentaire. 

Qui pourraient laisser croire que les femmes du Proche Orient, et tout particulièrement celles d’Arabie, sont désormais libres d’agir à leur guise. 

Or s’il y a eu quelques progrès récents, allégement du voile islamique, obligatoire seulement sur la tête, et autorisation de conduire une voiture, seules quelques privilégiées en profitent.

La belle des sables, native de Riyad, fait-elle partie des heureuses bénéficiaires de cette ouverture d’esprit ? 

Elle a fait des études supérieures et parle couramment plusieurs langues, dont l’anglais et le français, ce qui est exceptionnel pour une femme dans son pays. 

Elle est libre de se déplacer à l’étranger à sa convenance. 

Et on ne l’a pas encore mariée ni engrossée de force.

 À son âge, c’est inhabituel. 

Sauf si elle est une princesse de haut rang.

Le nom de Al Qahtani est très honoré dans le monde arabe. 

Ils se disent sayyids, descendants de Mahomet, et bénéficient de privilèges. 

Les homonymies sont toujours possibles. 

Mais des rumeurs la prétendent apparentée à Saoud Al Qahtani, le chef des services spéciaux, accusé d’avoir orchestré en 2016 l’enlèvement et l’assassinat du journaliste Jamal Kashoggi à Istanbul. 

Bien qu’en disgrâce officielle depuis 2018, suite au scandale, Saoud réapparaît régulièrement comme conseiller privé de Sa Majesté.

Alors fille, nièce, sœur, cousine ?  Secret d’État !

 Un indice, le Royaume a fait détruire la fiche Wikipédia la concernant.

 Et pour une personne friande de notoriété, elle n’a pas semblé contrariée.

La machine répressive saoudienne ne montre aucune pitié contre les personnes qui ont offensé la religion, et ses méthodes d’élimination des hérétiques, partout de par le monde, s’apparentent à celles de la mafia. 

Cela peut expliquer que Rumy a eu la prudence de clamer que, si elle s’affichait avec son drapeau connoté coran, c’était pour honorer son pays et son roi, et faire valoir ce qui est écrit dessus : 

« Il n’y a de dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète.»

On n’en saura pas plus. 

C’est une information encore plus sensible que l’opération présumée du trognon de Jean-Michel.

 

Par Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

 


 

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