TRIBUNE LIBRE !
Bruxelles : un bourgmestre d’origine turque interdit une conférence avec Zemmour, Farage et Orban !
Un colloque avec Zemmour, Farage et Orban interdite !
Une conférence qui a lieu depuis des lustres ! Un colloque où un chef d’État (Orban) était invité ! Oui, nous avons l’illusion de la démocratie, comme le dit Marc Menant chez Christine Kelly.
Quelle chaîne, à part CNews, aura évoqué ce scandale ?
Orban a raison, ce qui s’est passé rappelle terriblement la dictature communiste.
I
nterdit pour des raisons communautaristes, puisqu’il suffit d’un bourgmestre d’origine turque pour qu’un colloque réunissant des politiques opposés à l’islamisation de l’UE soit interdit.
Bock-Côté l’explique très bien. Et il pose la bonne question : “Quel chef d’État, en Europe, a dénoncé cette interdiction, cette dictature ?”
Mais surtout, l’essentiel, c’est que ce qui s’est passé à Bruxelles est l’étape visible de ce qui se passe en sous-main depuis des mois en France (mais pas seulement) avec les dissolutions et interdictions de tous les mouvements patriotes.
L’analyse de Bock-Côté est plus que juste. “C’est la persécution des mouvements souverainistes, identitaires, conservateurs…La police politique était à Bruxelles aujourd’hui.”
Et, cerise sur le gâteau, Erdoğan est à la manœuvre !
“A Bruxelles, une réunion de l’extrême droite européenne, à laquelle assistaient Eric Zemmour et Nigel Farage, interrompue par la police
Le bourgmestre d’une commune de la région bruxelloise a pris mercredi un arrêté d’interdiction de la « NatCon », réunion controversée de représentants de la droite nationaliste.
Une décision « inacceptable » pour le premier ministre, Alexander De Croo, qui y voit une atteinte à la liberté d’expression, également désaprouvée par Rishi Sunak et Georgia Meloni.”
“Les autorités bruxelloises ont ordonné mardi 16 avril à la mi-journée l’arrêt d’une réunion controversée de représentants de la droite nationaliste, la National Conservatism Conference (« NatCon »), organisée à quelques semaines des élections européennes.
Après déjà deux déprogrammations au cours des derniers jours dans des lieux censés héberger l’événement, la « NatCon » a été bannie d’une troisième salle à Saint-Josse-ten-Noode, commune de la région bruxelloise.
Le bourgmestre, Emir Kir, a annoncé sur Facebook avoir pris un arrêté d’interdiction « pour garantir la sécurité publique ».
« L’extrême droite n’est pas la bienvenue », a ajouté l’élu.
Plusieurs figures européennes de l’extrême droite et de la droite conservatrice étaient attendues pour deux jours, dont l’ancien candidat à l’élection présidentielle française Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage, ou encore le premier ministre hongrois, Viktor Orban, tête d’affiche mercredi.
La décision a été vivement dénoncée à l’intérieur de la salle où étaient rassemblées depuis le matin plusieurs centaines de personnes.
Mais le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a, lui aussi, contesté cette interdiction, la qualifiant d’« inacceptable », y voyant une atteinte à la liberté d’expression à moins de deux mois du scrutin européen.
« L’autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie mais ne peut jamais l’emporter sur la Constitution belge, qui garantit la liberté d’expression et de réunion pacifique depuis 1830 », a souligné le dirigeant libéral, dans un message posté en anglais sur X.
Le Premier ministre conservateur britannique Rishi Sunak, a lui aussi jugé cette interdiction « extrêmement inquiétante » par la voix de sa porte-parole, rapporte l’Agence France-Presse. Quant à la présidente du conseil italien Georgia Meloni, issue de l’extrême droite, a déclaré : « Cela nous laisse incrédules et consternés. »”
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Par Christine Tasin
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