mardi 23 avril 2024

APRÈS AVOIR ÉTÉ TRAINÉ DANS LA BOUE , ENFIN UNE BONNE NOUVELLE ......

 


Drag-queens à Saint-Senoux (35). 

Trainé dans la boue par la presse mainstream et des élus, le militant relaxé en appel

 

Il y a des victoires judiciaires qui sonnent comme des jolis bras d’honneur adressés à la fois aux gauchistes, et à ceux qui jettent en pature, lynchent, et trainent devant les tribunaux, pour un oui ou pour un non.

Condamné en première instance à quatre mois de prison ferme pour plusieurs infractions liées à une manifestation dénonçant un atelier lecture pour enfants animé par des drag queens à Saint-Senoux en mai 2023, un membre du groupe “L’Oriflamme” a été relaxé en appel le 17 avril 2024.

La cour d’appel de Rennes a fondé sa décision tout simplement sur le droit (et non pas sur l’idéologie et le gauchisme), et sur le principe de la liberté d’expression, estimant que les poursuites engagées par le parquet ne pouvaient être caractérisées.

 Les juges ont rappelé qu’il existe un “droit essentiel à la liberté d’expression” qui doit permettre “d’exprimer des opinions ou des idées qui heurtent, choquent ou inquiètent dans les limites fixées par la loi”.

 

Absence d’éléments constitutifs des infractions reprochées

Provocation à la haine ou à la violence : les propos tenus par le prévenu, bien que relayés par un mégaphone et choquants, n’ont pas été considérés comme incitant directement à la haine ou à la violence.

Injure publique : les propos visant le maire de Saint-Senoux n’ont pas été retenus comme constitutifs d’injure.

Diffamation : le parquet n’a pas poursuivi le prévenu pour diffamation.

Dissimulation de son visage : l’accusation n’a pas apporté la preuve suffisante d’un trouble à l’ordre public associé au port d’une cagoule.

A noter le conseil de la presse mainstream, que l’on est pas habitué à voir pour chaque affaire  : «Dernière solution pour l’accusation : envisager un recours en cassation ».  

Le parquet a en effet 3 mois pour le faire. 

Mais ça n’est bien évidemment pas du tout une phrase militante, tout comme le journaliste du Télégramme qui précise en introduction que ce jugement en appel est « Une question de droit, pas de fond »

Il n’a visiblement pas compris que la justice française était là pour servir le droit, pas l’idéologie, justement.

 C’est son fondement.

Reste à savoir si désormais, tous les journaux de la presse régionale et nationale, qui avaient sali le militant en première instance, révélant des détails sur lui qu’on a pas l’habitude de lire (y compris son nom) dans d’autres affaires judiciaires, vont évoquer cette victoire en appel.

 

 En attendant on vous laisse découvrir le communiqué de l’Oriflamme, ci-dessous

 


Crédit photo : DR
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