vendredi 19 avril 2024

NOTRE CAMARADE JEAN-CLAUDE BLANCHARD NOUS A QUITTÉS !

 R I P !

Décès de Jean-Claude Blanchard, militant nationaliste des Pays-de-Loire

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Eric Mauvoisin-Delavaud
Président du Rassemblement vendéen
 
Nous apprenons le décès du camarade Jean-Claude Blanchard, Résistant, membre du Rassemblement vendéen.
 
Nous avons appris cette nuit le décès de notre cher Jean-Claude, dont la santé s’était dégradée ces derniers temps. 
 
L’émotion est forte, non seulement chez ses proches, mais aussi chez les militants patriotes dont il était une figure de proue, et chez tous ceux qui savent son engagement de toujours à la cause nationale et patriote, comme partisan, militant, élu régional des Pays de Loire.
 
Nous saluons sa mémoire et nous assurons l’ensemble de ceux qui l’aiment et qui pleurent sa perte, de la profonde sympathie des camarades de toutes générations.
 
Haut les cœurs.
 
NDLR SN : nous nous associons totalement à la peine du Rassemblement vendéen suite au décès de Jean-Claude Blanchard, homme sympathique et combatif, qui a souvent manifesté son amitié pour notre revue.
 
 
11:18 Publié dans Nous avions un camarade...

 

ET AUSSI

 UN EXCELLENT  ARTICLE DE CHRISTINE TASIN !

Hommage à mon ami Jean-Claude Blanchard, homme libre, qui nous a quittés

Le 22 mars dernier, nous recevions, Pierre et moi, ce courriel  de Jean-Claude :

Un dernier message d’un de vos fans avant le grand départ

Je vous ai beaucoup aimés et vous êtes là dernière barrière qui rėsiste encore à la barbarie annoncée.
 
Bises à tous les deux 
 
 
Nous le savions en mauvaise santé, mais ce message nous avait fait craindre un suicide… 
 
J’ai tout de suite essayé de le joindre, en vain, j’ai joint d’autres amis pas trop loin de chez lui mais Jean-Claude entre-temps avait pu entendre mon message et il m’a rappelé.
 
Son cœur était en très mauvais état et le médecin lui avait clairement laissé peu d’espoir avant une dernière intervention, risquée et très incertaine. 
 
Alors il avait tenu à nous dire à quel point il était heureux d’avoir partagé nos luttes.
 
 Il nous a quittés la nuit dernière.
.
C’était un homme libre, le plus libre que j’aie connu au cours de ma vie, disant toujours ce qu’il pense, sans se soucier du prix à payer. 
 
 Et ses ennemis politiques qui siégeaient avec lui au conseil municipal de Saint-Nazaire  en ont fait des cauchemars.
 Et lui rigolait. Engagé de toujours au FN qu’il avait fini par quitter pour rejoindre Reconquête qu’il avait aussi quitté… ce n’était pas un homme de parti. 
Trop libre pour cela. 
 
Trop libre pour voir sa liberté encorsetée, pour se faire reprendre comme un gosse de 5 ans par des gens ne lui arrivant pas à la cheville mais qui savaient manier la langue de bois.
 Et qui attendaient qu’il en fasse autant.
 
Hors de question. Jamais quiconque n’a acheté le silence de Jean-Claude, jamais personne ne le lui a imposé.
  Et il a toujours payé le prix fort de sa liberté, profession, procès, cabales et même tags sur ses murs.
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Il avait 72 ans. Trop tôt pour mourir pour un homme de bien, pour un patriote, quand tant d’ordures gauchistes nous emmerdent à des âges avancés. 
 
Mais c’est ainsi et l’athée militant qu’il était (encore un de nos points communs, “ni Dieu ni maître” était aussi notre slogan à nous) riait de cette loterie, mais surtout assumait d’avoir bien vécu, bien profité de la vie, de la bonne bouffe, de la dive bouteille et des cigarettes à haute dose, sans parler de son amour et des femmes et des amis. 
 
Il préférait vivre moins longtemps mais il préférait ça à une longue vie triste pleine d’interdits.
Cela se comprend.
 
 Il avait fait son choix et l’assumait, sans se plaindre, sans regrets. Jean-Claude était un grand homme. 
 
Il avait déménagé en Vendée il y a quelques années et était le plus heureux des hommes dans ce bel environnement.
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Adhérent de la première heure de Résistance républicaine, dès 2010, il était avec nous, partout, et était devenu un ami cher qui, pour notre plus grand bonheur,  répondait présent à toutes nos invitations, privées ou militantes, quel que soit le nombre de kilomètres à faire, de jour ou de nuit.
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J’ai le cœur serré aujourd’hui. 
 Il va me manquer, même si lors de notre dernière conversation il avait insisté sur le fait qu’il avait bien vécu et qu’il partait sans regrets ni remords.
Nous avons partagé tant de combats, tant de manifestations, tant de repas, tant de moments d’amitié… 
Nostalgie mais aussi que de bons moments à se remémorer,  nous avons eu la chance de nous rencontrer et de les vivre…
.
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Jean-Claude était un homme libre, amoureux de la vie, épicurien, adepte du naturisme, n’imposant rien à personne. 
Les gaucho-écolos staliniens liberticides qui l’insultaient et ont tagué son immeuble auraient pu en prendre de la graine…
 
Il ne supportait pas, exactement comme moi, la sclérose et l’anti-laïcité des cathos intégristes. 
 
 Je me souviens de notre colère, partagée, à Saint-Brevin où Escada avait osé faire mettre à genoux les siens pendant une manifestation anti-migrants dans le Cada de cette ville.

Je me souviens de Jean-Claude venu m’accueillir à la gare de Saint-Nazaire, il m’hébergeait quelques jours à l’occasion du mariage de Philippe Bescond-Garrec  où nous étions tous les deux invités.
 
 À cette occasion j’avais été photographiée avec un joli petit cochon, premier prix de la tombola organisée par le restaurant où nous avions dîné. 
 
Quel symbole, n’est-ce pas ? C’était en avril 2015. 
 
Depuis, Philippe aussi nous a quittés.
 
Pour la petite histoire, Philippe était homosexuel et c’était moi qui l’avais convaincu de la justesse du mariage homo, face aux opposants dont il avait été un moment ;-).
 
Jean-Claude avait été traîné en justice par la mosquée de Saint-Nazaire et il avait fini par gagner en cassation.
 
Mais tout cela lui avait coûté cher. 
 
Les patriotes payent très cher leur opposition à l’islamisation de notre pays. 
Personne ne leur fait de cadeau.
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Jean-Claude était également un ami de la Russie et il partageait à 100 % nos positions sur l’Ukraine aux mains du nazi Zelensky et de l’OTAN aux mains de l’État profond américain.
 
Déjà, en 2014, il était invité par des médias russes.
 
La même année, RR se félicitait d’avoir des adhérents – et pas des moindres – élus aux municipales. Jean-Claude et Philippe en faisaient partie à Saint-Nazaire, élus sur des listes FN.
 
 
Ils avaient alors mené la vie dure aux complices de l’islamisation et du voile…
 
 
Bref, 15 ans de complicité, de fous rires, de luttes et de colères partagées… 
Une bonne partie de nos vies respectives. 
 Merci Jean-Claude d’avoir existé, de nous avoir cherchés et rencontrés, de nous avoir aidés et aimés. 
Ta voix rauque de fumeur et ton rire vont tellement nous manquer…
 
Par Christine Tasin
 
 
 
 jmlb
 
 
« Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, ce sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation. »
 
 
Helie Denoix de Saint Marc,   Les sentinelles du soir
 
 
 La dernière fois que  " Nous avons refait le monde "  c' était à Guer ( 56 )  lors d' un repas organisé par Pierre et Christine !
 
RIP !  CAMARADE  PATRIOTE  
 


 
 

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