mardi 9 avril 2024

MACRON, LE MOZART DE L' ÉCONOMIE ET AVEC LEMAIRE CELUI DES DANAÏDES ........;

 TRIBUNE LIBRE !

Notre Jupitérien pour attendre la faillite, notre Mozart des finances, a ces derniers temps un petit côté Prince des Danaïdes ! 

 Pendant qu’il veut envoyer nos jeunes soldats se faire étriper aux Dardanelles modernes dans sa fonction de Professeur Trouposol, je pense qu’il est utile de prendre, dans ce monde inculte, un petit instant rappel culturel !!

Revenons 30 secondes sur l’histoire des Danaïdes et puis sur les poèmes de Guillaume Apollinaire. Je sais de quoi je parlerai au dîner avec mes enfants ce soir.

Les Danaïdes (en grec ancien Δαναΐδες / Danaïdes) sont, dans la mythologie grecque, les cinquante filles du roi Danaos (rien que ça… pour notre Macronléon, ça c’est du réarmement démographique !).

Elles accompagnent leur père à Argos, terre de leur ancêtre la nymphe Io, quand il fuit ses neveux, les cinquante fils de son frère Égyptos. Après avoir proposé une réconciliation, elles épousent leurs cousins, mais leur père apprend que ces derniers veulent les tuer.

Il alerte ses filles qui s’arment et les massacrent lors des noces.

Les Danaïdes sont condamnées aux Enfers, où elles doivent remplir sans fin un tonneau troué.

 

Guillaume Apollinaire y fait référence dans son recueil de poésie « Alcools » dans le poème « Voie lactée ô sœur lumineuse ».

« Mon cœur et ma tête se vident
Tout le ciel s’écoule par eux
O mes tonneaux des Danaïdes
Comment faire pour être heureux
Comme un petit enfant candide »

A propos de vidage et de remplissage de tonneaux, je vous laisse imaginer la poésie grivoise que je n’écrirais pas pour vous en pensant très fort au ministre Burno Le Maire de Bercy, dans le style d’Apollinaire.

Un vrai panier celui-là.

Une fois que l’on a compris le principe du tonneau percé, y-a-t-il quelqu’un susceptible d’expliquer à nos Princes des Danaïdes, qu’il faut d’abord et avant tout… boucher le trou de la fuite du renflement brun du bois de chêne.

 Bruno, une idée ?

 


 

ET AUSSI

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Selon Les Echos (dans cet article source ici), le dérapage des comptes publics de l’Etat en fin d’année dernière serait en grande partie dû à la baisse des recettes fiscales dans l’immobilier, provoquée par la hausse brutale des taux d’intérêt.

 Y a-t-il réellement une dépendance excessive de nos recettes fiscales au secteur de l’immobilier ?

 C’était le thème de notre débat économique hebdomadaire avec David Jacquot sur Ecorama.

A un moment David, toujours très sympathique, me dit que le gouvernement n’est quand même pas responsable de la hausse des taux !

C’est vrai. Mais les vedettes qui nous dirigent sont responsables de tout le reste.

Ils sont responsables de prendre l’immobilier pour une vache à lait fiscale.

Ils sont responsables de détester l’immobilier considéré comme non productif et non délocalisable donc archi-taxable.

Ils sont responsables d’avoir cru et imaginé comme des bleus que les taux d’intérêt c’est bas pour toujours.

Ils sont responsables d’avoir cru qu’il n’y aurait jamais d’inflation alors qu’un an avant qu’elle arrive, je vous annonçais avec mes poules une inflation à 10 %.

Ils sont responsables d’avoir pensé comme des jeunots qui ne connaissent rien à la vie que l’immobilier ça ne fait que monter pour toujours.

Ils sont responsables d’avoir passé une loi stupide avec des DPE qui ne fonctionnent pas, oblige les propriétaires à faire des travaux crétins qui coûtent une fortune pour un retour sur investissement qui ne profite pas à celui qui investit.

Ils sont responsables d’avoir cessé les politiques de soutien et de défiscalisation.

Ils sont responsables de l’effondrement de la construction neuve.

Ils sont responsables du blocage du marché.

Ils sont responsables de la surprotection délirante des locataires de plus en plus indélicats.

Ils sont responsables de ne pas avoir écouté, ni entendu tous les avertissements de tous ceux qui pensent encore, des associations professionnelles, des syndicats et de toutes les instances représentatives du secteur.

Ils sont responsables nos « vedettes ».

C’est pas des Mozart de la finance, c’est des tocards de l’économie.

Alors maintenant, on ouvre le débat sur les impôts !

Ouvrir la porte aux hausses d’impôts, c’est refermer celle de la réduction des dépenses publiques.

Or le vrai sujet, en Corée de l’Ouest, c’est bien la dépense publique.

A part Cuba et la Corée du Nord, il n’y a qu’en France, devenue une Corée de l’Ouest fiscale que les impôts sont aussi élevés et la dépense publique aussi importante.

C’est pour cette raison, que vous devez organiser votre épargne pour la rendre la moins dépendante possible, non plus aux impôts librement consentis, mais à une rapine institutionnalisée.

En Corée de l’Ouest fiscale, il reste encore des moyens de résister. Votre dossier du mois de mars est disponible en téléchargement dans vos espaces lecteurs. 

Ceux qui veulent des renseignements pour s’abonner et rejoindre la communauté des Stratégistes peuvent le faire en cliquant ci-dessous sur l’image de la page de garde du dossier.

Ici, le préparez-vous consiste en un nécessaire, en un indispensable… organisez-vous !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
 

Pour m’écrire charles@insolentiae.com

 

Par Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique.

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