Les déficits macronistes
Le Macronisme est, tout à la fois, une dérive du libéralisme, une sclérose du pragmatisme, une décadence de la modernité et une décrépitude du pouvoir démocratique.
Par Claude Picard
Les déficits macronistes
Le Macronisme est, tout à la fois, une dérive du libéralisme, une sclérose du pragmatisme, une décadence de la modernité et une décrépitude du pouvoir démocratique.
En treize ans d’emprise sur l’appareil d’État en tant que conseiller du président Hollande, puis ministre de l’Économie et enfin, depuis sept ans, lui-même président de la République, Emmanuel Macron a précipité la France dans un chaos sécuritaire et économique sans précédent.
Qui, sur le seul plan économique, l’a fait passer de la place de cinquième puissance mondiale, à la septième !
Bravo l’artiste !
Le Mozart de la finance se révèle être un imposteur !
D’autant que Macron s’était fait élire sur le thème, « Moi ou le chaos » et on a eu l’inénarrable « Moi« , par deux fois !
Et le chaos, aussi !
Il est clair que l’on ne pouvait pas être, « en même temps », un militant forcené du mondialisme et être souverainiste pour le pays que l’on dirige.
Et se faire passer pour un président vertueux, moderne et progressiste.
Macron, avec toute son arrogance d’enfant gâté, s’est fourvoyé et a dupé tout le monde.
Essentiellement ceux qui ne voulaient rien voir, ne rien entendre, ne rien dire et donc, qui ont eu la prudence des lâches !
Ces trouillards ont perverti la politique et ont participé à creuser un fossé gigantesque entre le peuple et les élites.
Comme disait Louis Pauwels : »Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore« .
Voilà qui résume parfaitement le macronisme.
Qui ne sait pas faire la différence entre les concepts et les résultats. Manque de discernement ou simplement d’intuition ?
À moins que l’idéologie soit trop forte et qu’elle bloque l’argumentation ?
Que notre dette se soit considérablement alourdie avec un déficit record – mille milliards d’euros depuis la première élection de Macron en 2017 – cela n’est pas surprenant quand on confie les rênes du pouvoir à un homme immature qui ne sait même pas s’entourer des bonnes personnes.
Les délégations parachèvent l’établissement d’un pouvoir et peuvent en dire long sur la personnalité d’un président.
Et justement, Macron a maintes fois démontré qu’il avait la mauvaise habitude de toujours s’entourer des pires éléments à sa disposition ; la liste serait trop longue à énumérer.
Visiblement, l’homme a de la difficulté à associer les vrais commis de l’État à ses décisions ; n’a-t-il pas tenté de supprimer la plupart des corps intermédiaires ?
Sauf, évidemment, les institutions dont il peut nommer les membres majoritaires : Conseil d’État, Conseil constitutionnel, etc.
De ce côté-là, il n’a plus aucun souci à se faire…
Et depuis, la France ressemble de plus en plus à une république absolutiste dont les élites auraient perdu la raison.
. Jusqu’à devenir incontrôlables !La France de Macron est en pleine dérive.
Les dépenses des finances publiques atteignent des sommets tout en restant inefficaces, l’insécurité est partout et la violence se banalise, l’individualisme mal compris fabrique des crétins et installe le transhumanisme, cet utopisme malsain où la morale « woke » remplace le discernement, les interdits se multiplient jusqu’au cœur des foyers et au plus profond de l’intime, et notre société s’oriente vers un monde “Orwellien”.
Quoique, par moments, le monde d’Ubu ne soit pas très loin.
Le monde de « Dupont la joie« , non plus !
Pas de quoi sauter au plafond… de la bêtise !
Pour couronner le tout, notre président se prend pour un foudre de guerre en apostrophant la Russie, première puissance nucléaire du monde, capable de cibler un moucheron à des milliers de kilomètres de sa base de lancement.
Macron est un dangereux fanfaron qui est capable de mener le monde à une troisième guerre mondiale.
Pourtant, ses effets de manche ne trompent plus personne.
Sauf, bien entendu, les indécrottables macronistes qui ne voient jamais rien venir !
Ne dit-on pas : « Gouverner c’est prévoir » ?
Par Claude Picard
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