Besançon : une militante de Némésis en garde à vue pour provocation à la haine raciale

Brève breve

C'est l'une des deux jeunes femmes qui avaient brandi des pancartes demandant l'expulsion des violeurs étrangers pendant le défilé du carnaval à Besançon : Yona, militante du collectif Némésis, est en garde à vue pour provocation à la haine raciale.

Durant le carnaval de Besançon, le 7 avril, deux militantes collectif féministe Némesis avaient brandi des pancartes sur lesquelles étaient inscrites « Violeurs étrangers dehors » et « Libérez-nous de l’immigration ».


 

 L'une des deux jeunes femmes, Yona 19 ans, a été placée en garde à vue le mardi 9 avril à 8h20 à Besançon pour provocation à la haine raciale, informe le procureur Etienne Manteaux, dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite de la plainte déposée par la maire écologiste de Besançon.

 



Le collectif Némésis a réagi peu après sous X. Sous le hashtag #LibérezYona, plusieurs messages de soutien ont été publiés par des membres du collectif.

Les réactions politiques n'ont pas manqué, ainsi Jordan Bardella a  publié sur son compte X ce 9 avril :

De même que Marion Maréchal :

 

 
Boulevard Voltaire
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La disproportion de moyens utilisés dans cette affaire en comparaison des délinquants qui pourrissent la vie des français en toute impunité en dit long…
 
Alice Cordier
@CordierAlice2
L’ordinateur de Yona a été placé sous scellé sur ordre de la magistrate. J’en reviens pas.