REVUE DE PRESSSE !
LFI, Écologistes et Nupes veulent interdire les faits divers dans les médias publics : un amendement surréaliste contre “la panique morale”
Un amendement déposé le 25 juin 2025 par une quarantaine de députés de gauche et d’extrême gauche a de quoi laisser pantois.
Sous prétexte de lutter contre la “panique morale” orchestrée, selon eux, par les médias conservateurs et les forces dites d’extrême droite, ces parlementaires souhaitent imposer à l’audiovisuel public une “réflexion éditoriale sur la place qu’occupent les faits divers dans la couverture de l’actualité”.
Ce nouvel épisode de police de la pensée médiatique est signé par des élus issus des rangs écologistes, de La France Insoumise, de Génération.s ou encore du PS.
Parmi les signataires, on retrouve sans surprise Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Éric Coquerel, ou encore Aurélien Taché.
Leur cible ? Les faits divers, mais surtout ceux qui mettent en cause des délinquants issus de l’immigration extra-européenne.
Une offensive idéologique contre le réel
Dans l’exposé sommaire accompagnant cet amendement, les députés fustigent l’“instrumentalisation des faits divers” par certains médias comme CNews, mais aussi par des figures politiques telles qu’Éric Zemmour.
Ils dénoncent des termes comme “ensauvagement” ou “francocide”, jugés comme des inventions lexicales visant à racialiser les faits.
Le meurtre de Lola à Paris en 2022, ou celui de Thomas à Crépol en 2023, sont explicitement cités comme exemples d’une supposée dérive médiatique réactionnaire.
L’amendement dénonce également “la structuration contemporaine de l’espace médiatique autour des cadres de l’extrême droite”, allant jusqu’à inclure des titres comme Le Point ou L’Express dans cette galaxie idéologique fantasmée.
Il reproche enfin à la “fachosphère” d’alimenter ces paniques morales, accusant ces réseaux d’exercer une influence croissante sur l’opinion publique.
Derrière les envolées lyriques et les dénonciations en cascade, une ligne idéologique se dessine clairement : nier l’impact des faits divers violents sur la perception populaire de l’insécurité et de l’immigration.
En demandant aux chaînes publiques de repenser leur traitement de ces événements, les auteurs de l’amendement cherchent à instaurer un filtre politique sur ce que les Français doivent savoir… ou oublier.
Cette volonté de censurer, voire d’invisibiliser, les violences du réel rappelle d’autres tentatives anciennes de contrôle narratif.
Mais cette fois, elle vise explicitement à empêcher l’émergence d’une conscience collective sur les conséquences du multiculturalisme imposé.
Quand la gauche veut bâillonner l’information
Cet amendement, s’il était adopté, pourrait ouvrir la voie à une véritable mise au pas, avec vos impôts, idéologique de France Télévisions, Radio France et consorts.
À l’heure où une large partie de la population réclame davantage de clarté, de vérité et de transparence dans le traitement de l’actualité, la gauche radicale choisit de contourner la réalité pour imposer sa propre lecture du monde.
Car ce ne sont pas les faits divers qui radicalisent les esprits, mais leur accumulation, leur gravité, leur récurrence.
Et si ces faits choquent, bouleversent ou indignent, c’est peut-être parce qu’ils révèlent un effondrement silencieux que certains refusent encore de regarder en face.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire