C’est un
« épisode de chaleur », qu’on appelait autrefois tout simplement l’été,
comme il y a maintenant des « épisodes neigeux » qui portaient
autrefois le prosaïque nom d’hiver.
La France est en vigilance orange,
voire rouge.
C’est l’occasion de se souvenir de la dernière canicule à
avoir défrayé la chronique, celle de 2003 – et de ses conséquences sur
nos « journées de solidarité ».
Dégager de l'argent pour les vieux
A cette époque, Jacques Chirac était président de la République.
C’est vous dire si ça remonte.
A l’été 2003, du fait des très fortes
chaleurs, du fait de la solitude croissante des personnes âgées aussi,
plus de quinze mille de nos anciens étaient morts, déshydratés,
abandonnés, soumis à des caprices climatiques que la simple solidarité
familiale aurait pu leur épargner.
Or, comme il était plus simple de
dégager de l’argent pour les vieux que de pousser leurs descendants
ingrats à s’occuper d’eux, le gouvernement Raffarin
décida, en juin 2004, qu’une journée de sept heures serait dorénavant
non rémunérée pour les salariés français, tandis que les entreprises
devraient verser une contribution financière.
En 2006, Dominique de Villepin, qui était alors Premier ministre de la
France, jugea que cette journée portait ses fruits, tout en
reconnaissant que les résultats concrets « n’étaient pas calculables ».
Joli tour de force rhétorique.
La journée de solidarité a maintenant 22 ans, l’âge d’une certaine
maturité.
Elle rapporte chaque année environ trois milliards d’euros à
l’Etat.
On a voulu imposer jadis, dans un élan d’anticléricalisme bien
républicain, que cette journée soit celle du lundi de Pentecôte, mais,
comme on est en France, on est encore plus bordélique qu’anticlérical,
et chacun s’arrange un peu comme il veut.
Deux points clés nous aident,
pour finir ce tour d’horizon, à comprendre à quoi rime cette loi :
d’abord, depuis 2013,
même les retraités cotisent de manière équivalente aux salariés, via un
prélèvement sur leurs pensions ; ensuite, les parlementaires ne sont
pas astreints à cette forme de solidarité, car leur traitement est une
indemnité, non un salaire.
En d’autres termes, cette loi est une
gigantesque imposture, qui exclut la représentation nationale et taxe
même les vieux, « en solidarité » avec eux-mêmes, on imagine.
Par un effet de cliquet désormais bien connu, il est probable qu’on
ne reviendra pas sur cette journée de solidarité qui porte si mal son
nom.
Trois milliards qu’on pique dans la poche des Français en les
faisant culpabiliser, vous parlez d’une aubaine !
Quid de la vraie solidarité entre générations ?
Il reste toutefois une question de fond : la solidarité entre les
générations, la vraie, que devient-elle ?
Les jeunes gens, de la
génération de « Nicolas qui paie », reprochent aux « boomers » leurs
« retraites géantes ».
La majorité des plus âgés, qui ont l’impression
de s’être sacrifiés toute leur vie (mais savent bien que ce n’est pas
tout à fait vrai), votent massivement pour Macron afin de préserver leur
patrimoine.
Il y a une archipellisation des générations comme il y a
une archipellisation de la société.
Les anciens ont désormais la clim,
mais leurs enfants et petits-enfants ne s’occupent pas beaucoup plus
d’eux en période de fortes chaleurs.
En revanche, pendant ce temps,
l’Etat se sert dans les poches des uns et des autres, sans que la
situation des personnes âgées ait vraiment changé pour autant…
À chaque nouvelle vague de chaleur, une
idée revient comme une évidence : les fortes températures seraient un
phénomène propre à notre époque, conséquence directe et exclusive de
l’industrialisation et du réchauffement climatique.
Pourtant, il est
historiquement inexact de penser que nos ancêtres vivaient dans un monde
à la météo paisible et constamment tempérée.
En effet, les siècles
passés ont connu eux aussi des sécheresses et des canicules extrêmes,
notamment en 1540, en 1718 et en 1911.
Replongeons-nous donc dans
l’histoire brûlante des étés passés de l’Europe.
1540 : l’année sans pluie
L’été 1540
est resté dans les annales comme l’un des plus longs et plus secs que
l’Europe ait jamais connus.
Cette année-là, presque aucune goutte d’eau
ne serait tombée sur certaines régions du continent pendant plusieurs
mois.
Les chroniques de l’époque rapportent des températures
insoutenables, des fleuves à sec, des forêts dévastées par les incendies
et des récoltes anéanties.
À Bâle, le Rhin était si bas que l’on
pouvait le traverser à pied. Rome souffrit également de cette
sécheresse, au point que les moulins à eau cessèrent de fonctionner.
Selon certaines études,
les températures moyennes, durant l’été 1540, auraient même dépassé de
plusieurs degrés (entre 4,7 °C et 6,8 °C) celles enregistrées lors de la
canicule de 2003.
L’impact sur les régions touchées fut alors immense :
famines, migrations, augmentation des maladies… et prières de masse
pour obtenir la pluie.
Au tournant du XVIIIe siècle, et en plein « petit âge
glaciaire », une autre série de vagues de chaleur meurtrières frappa la
France et une partie de l’Europe.
Entre 1718 et 1719, une sécheresse
prolongée suivie d’un été brûlant provoqua ainsi une véritable
catastrophe démographique.
Selon l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, auprès de Libération en 2003, il y aurait eu « 700.000 [morts] lors
des étés caniculaires de 1718-1719, avec même l'apparition de nuées de
sauterelles et une forme de climat saharien sur l'Île-de-France ».
Si la famine joue un rôle majeur dans ce bilan, la chaleur extrême
aggrave la situation sanitaire : dysenteries, typhus et épuisement
généralisé minent une population déjà affaiblie.
Le royaume, impuissant
face à ces forces météorologiques qui le dépassent, laisse l’Église
organiser des processions et des jeûnes pour implorer la pluie.
1911 : l’enfer sous la IIIe République
Bien plus proche de nous, l’été 1911 reste l’un des plus éprouvants du XXe
siècle pour la France, qui subit une canicule d’une intensité
remarquable.
À Paris, les températures dépassent régulièrement les 35
°C, avec des pointes à 39 °C.
Certains journaux, comme Gil Blas, vont même jusqu’à écrire : « Sur le boulevard, hier, le thermomètre marquait, à midi, exactement 47 degrés. »
Dans toute la France, les fontaines sont prises d’assaut, les rues surchauffées deviennent impraticables, « les meilleurs puits tarissent », « tout grille par la campagne […] les maïs se recroquevillent, les betteraves cuisent dans la terre ».
D’après RetroNews,
près de 40.000 décès sont recensés, notamment chez les enfants et les
personnes âgées.
Cette canicule ne s’achèvera qu’en septembre 1911,
après plus de 70 jours d’un été accablant et meurtrier où, « chaque soir, le soleil se couche dans des lueurs d’incendie ».
Ainsi, les canicules de 1540, de 1718-1719 et de 1911 rappellent avec
force que la chaleur n’est pas une invention moderne.
Si le dérèglement
climatique actuel peut inquiéter à juste titre, nous ne devons pas
oublier que les épisodes d’extrêmes chaleurs font partie intégrante de
l’Histoire humaine.
Ceux qui nous ont précédés, bien avant les usines et
les moteurs à explosion, ont souffert, parfois bien plus violemment
encore que nous, des caprices du ciel et du soleil.
Alors que la France s’apprête à subir
une vague de chaleur extrême, avec plus de 11 degrés au-dessus des
normales saisonnières, le gouvernement ose déclarer, par la voix d’Agnès
Pannier-Runacher :
« Nous sommes prêts à affronter la canicule. »
Prêts où ça ?
- Les chambres d’hôpital ne sont pas climatisées.
- Les EHPAD n’ont aucun dispositif massif de rafraîchissement.
- Les écoles deviennent des étuves à ciel fermé, où les enfants et
enseignants suffoquent sans qu’aucun plan structurel n’ait été mis en
place.
La vérité, c’est que rien n’est prêt.
Et pourtant, la canicule tue.
Nous l’avons vu en 2003 : plus de 15.000 morts, majoritairement des personnes âgées et isolées.
Dans une déclaration consternante, Patrick Pelloux, médecin médiatique
se réclamant de la gauche et ami de François Hollande, ose affirmer : «
La climatisation aggrave le réchauffement climatique. »
Faut-il donc laisser mourir les Français pour sauver un dogme climato-taré ?
Quand les États-Unis maintiennent tout en dessous de 20°C, la France
s’interdit la climatisation au nom d’une idéologie écologiste hors-sol.
En l’espèce, les escrologistes veulent sauver la planète mais provoquer
la mort de ses habitants.
C’est un concept.
Cette logique « écologiste » n’a rien d’écologique : elle est
climatophobe, inhumaine, anti-sociale et elle condamne à mort les plus
vulnérables.
- Elle sacrifie nos aînés.
- Elle sacrifie nos malades.
- Elle sacrifie nos enfants.
Nous accusons l’État français de mettre en danger la vie de milliers de citoyens par obstination idéologique.
Nous refusons ce choix politique de l’abandon.
Nous exigeons la généralisation immédiate de la climatisation dans tous
les lieux publics sensibles : hôpitaux, EHPAD, crèches, écoles.
Laisser mourir par idéologie n’est pas une politique : c’est un crime.
Un crime d’État dont le gouvernement est responsable. Par Pierre-Nicolas Nups -
L'OMS, organisation totalement corrompue et déshonorée,
s'est mise au service de Bill Gates, de l'industrie pharmaceutique, et
de la Chine communiste. Aujourd'hui, l'OMS est proche de réaliser son
vœu le plus cher : un pouvoir et un contrôle illimités. Photo : Le
directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rend visite au
président chinois Xi Jinping à Pékin, le 28 janvier 2020. (Photo de
Naohiko Hatta/AFP via Getty Images)
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est très près aujourd'hui
de voir son vœu le plus cher se réaliser : un pouvoir et un contrôle
illimités.
Les États-membres ont jusqu'au 19 juillet seulement pour se retirer
du Règlement sanitaire international.
Il reste moins de deux mois pour
interpellez vos députés et les inciter à se dresser CONTRE ce règlement.
Jusqu'à présent, aucun pays n'a opté pour le retrait, et faute de
couverture médiatique, la plupart des populations ignorent jusqu'à
l'existence même du problème.
Le 1er juin 2024, les 194 États membres de l'OMS ont approuvé les
amendements radicaux du Règlement sanitaire international de l'OMS qui
confèrent au directeur général de l'organisation - actuellement le « Dr »
Tedros Adhanom Ghebreyesus,
un non-médecin qui, selon toute apparence, est dans la poche de la
Chine - une autorité écrasante pour décréter un état d'urgence sanitaire
au plan international.
L'OMS se verra également reconnaitre le droit de
signaler les urgences sanitaires potentielles.
« Approuvé » n'est pas le mot exact : les États membres n'ont pas
voté ; ils se sont ralliés au consensus.
Si aucun pays ne s'oppose aux
amendements avant la date limite, ils sont considérés comme approuvés.
Il n'est pas sûr que cette façon de faire soit légale.
La version finale aurait fait l'objet d'une temps de circulation très
court et les négociations se sont largement déroulées à huis clos.
Deux
facteurs qui ne favorisent pas la transparence.
Les parlementaires des États membres de l'OMS savent-ils seulement ce que leurs gouvernements ont « approuvé » ?
Outre le Règlement sanitaire international, les 194 États membres de
l'OMS ont, en avril 2025, donné un accord de principe historique à un
Traité sur la pandémie, adopté le 20 mai lors de la 78e session de
l'Assemblée mondiale de la Santé à Genève, en Suisse.
Il devra toutefois
être ratifié par au moins 60 États avant de pouvoir entrer en vigueur,
ce qui signifie qu'il incombe aux citoyens d'empêcher cela.
D'autant que certains « détails » étonnants sont restés en suspens.
Ainsi, le Système d'accès aux agents pathogènes et de partage des
données (PABS) destiné à faciliter le partage des informations
génétiques sur les pathogènes potentiellement pandémiques ne fait pas
consensus.
Cela n'a pas empêché l'OMS de s'octroyer des pouvoirs étendus
en matière de traitement des urgences sanitaires pour tous les pays.
Frank Gaffney, président de l'Institute for the American Future, a écrit sur X peu avant l'adoption du traité :
« Dans moins d'un mois, un gouvernement mondial nous sera
imposé indirectement, sinon directement, grâce à un nouveau Traité sur
la pandémie que l'Organisation mondiale de la santé a finalisé hier et
qu'elle prévoit d'adopter et de rendre juridiquement contraignant à la
mi-mai.
Ce texte a de profondes implications pour la santé publique, les
libertés individuelles et la souveraineté nationale.
« Si vous avez aimé la façon dont la crise du COVID-19 a été gérée –
incompétence et corruption de l'OMS, influence insidieuse du Parti
communiste chinois, principal responsable du problème, et tout bénéfice
pour Big Pharma – vous allez adorer ce nouvel ordre mondial.
« D'autant qu'il est question d'y ajouter des cartes d'identité
sanitaires universelles, des obligations vaccinales, une censure
obligatoire, des transferts de technologie, des coûts financiers
illimités et la prolifération de virus susceptibles de provoquer des
pandémies – tout cela « géré » par des bureaucrates internationaux dotés
de pouvoirs considérables et n'ayant de comptes à rendre à personne. »
Se félicitant de l'adoption du traité, le Dr Tedros s'est lancé dans un stupéfiant mensonge :
« Cet accord est une victoire pour la santé publique, la
science et l'action multilatérale.
Collectivement, nous pourrons mieux
protéger le monde contre les futures menaces de pandémie.
Cet accord
témoigne également de la reconnaissance par la communauté internationale
que nos citoyens, nos sociétés et nos économies ne doivent pas être
exposés à de nouvelles pertes comme celles subies pendant la COVID-19. »
Suite à l'adoption du Traité sur la pandémie, le secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., a exhorté les pays membres à quitter l'OMS :
« Comme de nombreuses institutions traditionnelles, l'OMS
est paralysée par une bureaucratie excessive, des paradigmes bien
ancrés, des conflits d'intérêts et des jeux de pouvoir internationaux.
Si les États-Unis ont toujours fourni la majeure partie du financement,
d'autres pays, comme la Chine, ont exercé une influence indue, au
service de leurs propres intérêts.
La coopération mondiale en matière de
santé reste essentielle pour le président des États-Unis et moi-même,
mais elle ne fonctionne pas très bien sous l'égide de l'OMS, comme le
démontrent les échecs de la pandémie de COVID-19. J'exhorte les
ministres de la Santé du monde entier et l'OMS à considérer notre
retrait de l'organisation comme un signal d'alarme ».
Personne sur cette planète n'a voté pour ce traité et, pire encore,
personne ne sera autorisé à le critiquer : le projet initial de traité
sur la pandémie contenait des dispositions contre la « désinformation »
et les « infodémies ».
Le texte adopté a atténué les restrictions à la
liberté d'expression.
Il exige « simplement » que les États membres
diffusent « des informations opportunes, transparentes, exactes, fondées
sur des données scientifiques et factuelles » afin de contrer les «
récits trompeurs » pendant les pandémies.
Toutefois, la boîte à outils
de l'ONU s'est enrichie d'un autre instrument, le « Pacte mondial numérique » (PMN), qui vise à rendre impossible toute critique de ce nouveau règne de te rreur de l'ONU et de l'OMS.
La seule information qui compte a été enterrée
à la fin, au paragraphe 30 du PMN :
« Nous devons de toute urgence contrer et traiter...
toutes les formes de discours de haine et de discrimination, de
désinformation et de mésinformation...
Nous établirons et conforterons
des mesures solides d'atténuation des risques et de réparation...
Nous
nous engageons d'ici 2030 à : (a)...
Développer, en consultation avec
toutes les parties prenantes, des méthodologies efficaces pour mesurer,
surveiller et contrer toutes les formes de violence et d'abus qui
surviennent dans l'espace numérique... exiger des plateformes de médias
sociaux qu'elles mettent en place des mécanismes de signalement sûrs,
sécurisés et accessibles pour que les utilisateurs et leurs défenseurs
puissent signaler d'éventuelles violations des politiques. »
L'OMS est une agence des Nations Unies qui a pour objectif « officiel »
de « promouvoir la santé, assurer la sécurité mondiale et servir les
personnes vulnérables ».
L'OMS reçoit une part importante de son
financement de la Fondation Bill & Melinda Gates, contrôlée
conjointement par l'activiste milliardaire lui-même, militant du climat
et de la mondialisation, et par son ex-femme Melinda.
La Fondation Bill
& Melinda Gates a été pendant quelques années le deuxième plus grand donateur de l'OMS, après les États-Unis – avant que le président Donald J. Trump, dès son entrée en fonction en 2025, ne retire les États-Unis de l'organisation.
À l'époque où l'OMS a été fondée, il « aurait été
inimaginable » a-t-il ajouté, qu'une fondation privée dispose d'une
telle influence.
« Un seul riche philanthrope semble être en position de
définir l'agenda de la santé mondiale », a déclaré Gostin, faisant
référence à Gates.
Mais aujourd'hui tout semble possible.
À commencer par laisser Gates
et l'industrie pharmaceutique mettre l'OMS et ses États membres dans
leurs poches, tout en leur donnant un pouvoir illimité.
Christine Anderson, députée allemande au Parlement européen du parti Alternative pour l'Allemagne, a déclaré ce mois-ci :
« Ils ont compris quelque chose pendant la COVID : ils ne
pouvaient brider la liberté autant qu'ils le voulaient car, en
démocratie, si un politicien va trop loin, il risque de ne pas être
réélu.
La solution ?
Transférer l'autorité à un organisme non élu comme
l'OMS. Ainsi, lorsque des mesures draconiennes seront imposées –
confinement, vaccination obligatoire, ou quoi que ce soit d'autre – ils
pourront dire : « Ah, nous n'y sommes pour rien.
Nous avons les mains
liées. C'est l'OMS qui décide. »
Les modifications apportées à la réglementation sanitaire confèrent à
l'OMS un pouvoir sans précédent ; au point que l'ancienne ministre de
l'Intérieur britannique, Suella Braverman, a averti :
« Les propositions d'amendements au règlement sanitaire
international de l'OMS et son prochain Traité sur la pandémie
représentent la menace la plus grave pour la souveraineté nationale
depuis une génération.
« Dans ces cadres juridiques se trouvent des propositions qui
permettraient aux responsables non élus de l'OMS de déclarer des
urgences de santé publique et d'émettre des recommandations, notamment
sur les confinements, les fermetures de frontières et les exigences en
matière de vaccins. »
Ces amendements à la règlementation incluent les passeports vaccinaux
numériques et l'incitation à utiliser des outils numériques pour la
documentation médicale.
Les passeports vaccinaux numériques, non encore
obligatoires, pourraient le devenir.
Certains amendements rejetés
incluaient des propositions de documents de santé numériques
obligatoires et des dispositions pour l'approbation des certificats de
vaccination en cas d'urgence, et même pour des vaccins en phase de
recherche.
Il est insensé que les gouvernements nationaux aient conféré autant
de pouvoir à l'OMS, une institution corrompue qui n'est comptable de
rien, et qui s'est déshonorée en se mettant au service de Gates, de
l'industrie pharmaceutique, et de la Chine communiste.
Pendant la Covid-19, l'OMS et le « Dr » Tedros ont même félicité la
Chine pour sa gestion « extraordinaire » de la pandémie
. À ce jour, rien
n'a été tenté pour que l'hypocrite OMS cesse de relayer la propagande
du Parti communiste chinois sur le virus.
La Chine non plus, n'a jamais
payé le prix de son comportement.
Non seulement, Pékin a répandu le
virus dans le monde, mais il a délibérément menti sur sa transmissibilité interhumaine.
Et
aujourd'hui, nous voilà priés d'agir comme si de rien n'était et
d'attendre les instructions et conseils de l'OMS en cas de pandémie potentielle.
En juin 2024, l'Union européenne a qualifié
d' « historique » la modification des règles sanitaires.
Le mot «
historique » est juste, mais pas dans le sens que lui donne l'UE.
Comment cette OMS, non élue et corrompue, peut-elle être autorisée à
déterminer l'irruption d'une pandémie et les moyens à mettre en place
pour y faire face ?
Cette OMS-là, doit-elle se voir conférer le pouvoir
de recommander des restrictions, de vous confiner, d'interdire l'école à
vos enfants et de vous obliger à vous vacciner ?
Souhaitez-vous que le «
Dr » Tedros décide de votre mode de vie ?
À l'évidence, compte tenu de ses performances passées, l'OMS
poursuivra des objectifs strictement politiques sous couvert de « santé
publique ». Selon Braverman :
« L'OMS insiste sur la nécessité pour le monde d'être
préparé. Mais préparé à quoi ? Et aux conditions de qui ?
Il n'est pas
difficile d'imaginer une future crise – réelle ou perçue – où les
intérêts politiques se déguiseraient en santé publique, surtout à une
époque où la censure numérique et la mainmise idéologique sont de plus
en plus normalisées. »
Ce scénario imaginé par Braverman qui verrait des questions de santé
publique servir de masque à des intérêts et projets politiques n'a rien
de tiré par les cheveux.
« Dans un appel retentissant à l'action, la
soixante-dix-septième Assemblée mondiale de la Santé a reconnu le
changement climatique comme une menace sanitaire mondiale.
Elle a adopté
une résolution affirmant le besoin urgent de mesures décisives pour
parer aux immenses risques sanitaires posés par le changement
climatique.
« La résolution, soutenue massivement par les États Membres, présente
un aperçu de la menace existentielle que le changement climatique fait
peser sur la santé humaine.
L'Assemblée de la Santé affirme qu'une
action radicale est impérative pour préserver la santé de la planète, et
souligner l'interdépendance entre durabilité environnementale et santé
publique. »
Qu'est-ce que cela signifie ?
Selon l'OMS et ses États membres (vos
gouvernements), la santé publique est désormais étroitement liée au «
changement climatique ».
Si le militant climatique Bill Gates et ses
acolytes de l'OMS en ont envie, ils peuvent déclarer une « pandémie
climatique », imposer des confinements et déployer toutes les mesures
qu'ils jugent nécessaires « pour sauver la planète ».
En fait, depuis la
Covid-19, Tedros, le corrompu sème la peur à l'aide de « prédictions »
alarmistes selon lesquelles une nouvelle pandémie est « inévitable ».
Il y a une raison à cela : sans un risque « pandémique » omniprésent,
imminent et aux sonorités terribles, l'OMS n'aurait aucune légitimité à
concentrer entre ses mains autant de pouvoir.
Cette confiscation du
pouvoir peut générer un risque totalitaire incontrôlable, à moins que
les législateurs de tous les pays ne se dressent pour exiger que leur
gouvernement s'oppose aux amendements du Règlement sanitaire
international – et s'en retirent.
Bienvenue au « ministère de la Vérité » de George Orwell. Les
législateurs du monde entier doivent agir en urgence au nom des citoyens
qui les ont élus.
Aucun gouvernement ici ne semble avoir à cœur les
intérêts de ses citoyens. Le temps presse, et vite.
Par Robert Williams est basé aux États-Unis.
Source et Publication : https://fr.gatestoneinstitute.org/21719/organisation-mondiale-sante
« Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien », conclut Donald Trump »
Ce
remarquable journaliste, homme de terrain et de réflexion, grand
reporter qui ne hante pas que les plateaux TV mais surtout toutes les
zones à haut risque, toutes les zones en guerre ou en conflit de la
planète, sait toujours de quoi il parle et le dit en termes clairs, le
synthétise de façon simple et exacte.
Cet article, de la veine que nous
venons de tenter de décrire est paru hier (1.07) dans le JDD.
En
matière internationale, le bilan du chef de l’État est plombé par des
louvoiements, des incohérences et un ego souvent problématique.
«
Le 18 février 2022, alors que s’annonce l’invasion de l’Ukraine, c’est
un Poutine fort peu reconnaissant qui reçoit Macron au bout d’une table
dont la longueur dit l’abîme qui s’est creusé entre les deux pays.»
Tout
commence le 29 mai 2017, sous les auspices du Roi-Soleil.
Alors que
rien ne l’y oblige, c’est à Versailles qu’Emmanuel Macron décide ce
jour-là de recevoir Vladimir Poutine.
Il vient à peine d’être élu.
Moins
d’un an auparavant, François Hollande avait signifié au même Poutine
qu’il n’était pas le bienvenu en France.
Les Russes venaient de mettre
leur veto à l’arrêt des bombardements à Alep.
Qu’importe, Macron veut
tout changer. On sait ce qu’il en est ressorti. Quasiment rien.
Le
18 février 2022, alors que s’annonce l’invasion de l’Ukraine,
c’est un Poutine fort peu reconnaissant qui reçoit Macron au bout d’une
table dont la longueur dit l’abîme qui s’est creusé entre les deux
pays.
Le président français ne désarme pas.
Il multiplie les coups
de fil avec le Kremlin.
L’Élysée diffuse un clip vidéo pour sa campagne
électorale où l’on entend la voix de Poutine.
Les Russes sont furieux. C’est la rupture.
Emmanuel Macron se place
alors à l’avant-garde des partisans d’une aide appuyée à l’Ukraine,
quitte à y envoyer des troupes, une mesure que même un pays résolument
antirusse comme la Pologne n’envisage pas.
Burkina Faso
En 2017 toujours, Emmanuel Macron se rend à Ouagadougou.
« Quelque part, vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale, dit-il aux étudiants.
Mais moi, je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso ! C’est le travail du président. »
Les étudiants sont hilares.
Vexé, le président Roch Marc Christian Kaboré quitte la pièce.
« Du coup, il s’en va, fait Emmanuel Macron qui semble surpris. Reste là ! »
Et il ajoute, croyant détendre l’atmosphère : « Il est parti réparer la climatisation »…
L’incident, inutile, laissera plus de traces que le gouvernement français l’imagine.
Liban
En 2020, deux mois après la double explosion du port de Beyrouth, le président français se rend cette fois au Liban.
Il tient les partis libanais pour responsables des maux du pays, promet
que les coupables seront châtiés, que l’aide internationale arrivera.
Encore aujourd’hui, rien de tout cela ne s’est produit.
Cameroun Les
bourdes diplomatiques s’accumulent.
Au sommet de Montpellier sur
l’Afrique, en octobre 2021, la France met à l’honneur les sociétés
civiles et les diasporas, en excluant les leaders des pays concernés.
Une faute de débutant quand on connaît le respect des hiérarchies des
sociétés africaines.
On peut citer aussi plus tard le projet de visite
au Cameroun de Jean-Marc Berthon, ambassadeur pour les droits des
personnes LGBT.
Visite annulée car les autorités de ce pays, où
l’homosexualité est criminalisée, ne veulent pas entendre parler de ces
questions…
Niger
Il reste le Niger. Édifice fragile, mais personne ne semble s’en rendre compte…
Lorsque la nouvelle du putsch parvient à Paris,
le 31 juillet 2023, les autorités françaises condamnent aussitôt.
La
France risque de perdre une source d’approvisionnement en uranium et
surtout la base aérienne autour de laquelle, depuis nos replis du Mali
et du Burkina, s’articulent nos missions de lutte contre le djihadisme
au Sahel.
Le 31 août, les militaires au pouvoir au Niger décrètent que notre ambassadeur, Sylvain Itté, « ne jouit plus de privilèges et immunités attachés à son statut de membre du personnel diplomatique de l’ambassade de France ».
Les choses empirent à la suite d’une allocution d’Emmanuel Macron dans laquelle il dit : « Je
pense que notre politique est la bonne.
Elle repose sur le courage du
président Bazoum [qui a été renversé et est séquestré], sur l’engagement
de notre ambassadeur sur le terrain qui reste malgré les pressions,
malgré toutes les déclarations d’autorités illégitimes. »
L’ambassadeur
assiégé, presque prisonnier dans son ambassade, finit par partir.
En
Afrique de l’Ouest, le recul se poursuit et les Russes sont à l’affût.
En
2016, la fin de l’opération « Sangaris » en RCA avait ouvert les portes
du pays à la milice Wagner.
Depuis, elle a proposé ses services au
Mali, au Burkina, au Soudan et à la Libye.
Après le Niger, c’est le Tchad qui réclame notre départ à la suite
d’une visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Même
exigence au Sénégal, flambeau de la francophonie, où des politiques
entendent que l’on retire les noms des personnalités françaises des rues
de Dakar.
« Je crois qu’on a oublié de nous dire merci. Ce n’est
pas grave, ça viendra avec le temps, dira le président français.
L’ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c’est une maladie non
transmissible à l’homme », ajoute-t-il.
Comme dans tout ce qu’il
accomplit, ce n’est jamais lui qui a tort.
Sur l’Algérie, il tarde à
réagir alors que l’écrivain Boualem Sansal est arrêté.
La France
apparaît comme faible alors que, lorsque Rima Hassan est arrêtée par les
Israéliens devant Gaza, Paris exige aussitôt sa libération.
Deux poids,
deux mesures…
De revirement en revirement, la position française devient illisible
Gaza
Gaza
justement. La confusion domine lorsqu’on se remémore la position
diplomatique française sur le conflit au départ.
Emmanuel Macron avait
proposé de réaffecter les moyens déployés dans la lutte contre Daech
contre, cette fois, le Hamas.
Brutalement ensuite, le président français
a des mots très durs vis-à-vis d’Israël.
De revirement en revirement, la position française, qui au départ se
veut médiatrice, dans la tradition gaullo-mitterrandienne, devient
illisible.
Macron s’attire les foudres des deux partis, jusqu’à proposer
de reconnaître l’État palestinien, pour ajourner le sommet où il devait
le faire à la suite de l’attaque contre l’Iran.
À noter que, sur ce
sujet, il lui arrive d’avoir des éclairs de lucidité, comme lorsqu’il
rappelle que bombarder un pays depuis les airs n’a jamais conduit à sa
libération.
Iran
Entre-temps, il est devenu la cible favorite de Donald Trump : « Le président Emmanuel Macron, de France, pour se faire de la publicité,a
dit par erreur que j’avais quitté le sommet du G7 au Canada pour
retourner à Washington pour travailler à un “cessez-le-feu” entre Israël
et l’Iran.
Faux ! » tempête-t-il sur son réseau Truth Social.
« Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien »,
conclut-il…
Donald Trump va d’échec en échec notamment dans ses projets
de paix.
Ne pouvant pas systématiquement envoyer promener qui bon lui
semble, il se rabat souvent sur le président français, pas toujours de
façon justifiée.
Mais c’est comme si, avec Macron, Trump savait qu’il
n’y aura aucune conséquence…
En matière internationale, le bilan du chef
de l’État est plombé par des louvoiements, des incohérences, et un égo
souvent problématique… ■
Par RÉGIS LE SOMMIER https://www.jesuisfrancais.blog/2025/07/02/jdd
ET AUSSI
La Nouvelle Revue Universelle : la NRU n°77 est parue
Par Henri .
« Nous
traversons une heure si trouble que beaucoup de contemporains ont fin
par se familiariser avec l’idée d’un retour partiel au chaos. On ne les
étonne plus beaucoup en élevant des doutes sur le point de savoir si la
terre assistera au lever du jour de demain »… Charles Maurras » L’avenir de l’ordre » Revue universelle n°1
SOMMAIRE
* FIÉVREUSE PLANÈTE
– Gilles Varange : Survivre
* DÉMOCRATIES ILLIBÉRALES : MYTHES ET RÉALITÉS
– Chantal Delsol : Les origines des démocraties illibérales
– Dominique Decherf : « Les Dictateurs » de Bainville… continue jusqu’à Donald Trump
– Aristide Leucate : Mystification démocratique
– Christophe Boutin : Ne pas se tromper d’État de droit
– François Schwerer : Un libéralisme illibéral ?
– Nicolas Kessler : Préface à 2 textes de Thierry Maulnier
* RAISONS ET DÉRAISONS :
– Frédéric Rouvillois : Sous les lumières de Charles Maurras (entretien avec Paul-Marie Couteaux)
* RÉTROSPECTIVES ET PERSPECTIVES
– Guillaume Bernard : La triple dépossession du corps du roi
* CHRONIQUES ET LECTURES :
– « Le mystère ou l’absurde ? » du Frère Luc Artur, par Danièle Masson
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