La Meute
Enquête sur la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon
Ils attaquent en meute.Soudés, du moins en apparence.
Les insoumis ont conquis des sièges de députés, dans le bruit et la fureur, saturant l’espace médiatique.
Contrairement à beaucoup de rédactions et de commentateurs de réseaux sociaux, la rédaction de Breizh Info a lu le livre « La Meute » des journalistes de Libération et du Monde Charlotte Belaïch et Olivier Pérou.
Outre la psychologie de Jean-Luc Mélenchon, « La Meute » décortique le fonctionnement interne de la France Insoumise.
Et le résultat est tout bonnement terrifiant.
A la France Insoumise, il n’y a pas de débat, pas de démocratie, pas d’avis divergent, pas d’héritier, pas de remise en question, même pas d’amour du peuple : il n’y a qu’un cerveau et une volonté.
La France Insoumise c’est Mélenchon et la France Insoumise s’éteindra avec lui. Avant cela, il faut conquérir le pouvoir
Non pas pour améliorer la vie des Français mais pour révolutionner la France.
Ou plus exactement la refaçonner suivant les délires gauchistes et surtout pour la donner au « nouveau peuple ».
Premier enseignement tiré du livre : la France Insoumise a effectivement axée toute sa stratégie sur les immigrés.
Du moins ceux qui ont le droit de vote.
Il a manqué 600 000 voix à la dernière présidentielle pour que Mélenchon accède au second tour, c’est dans les « quartchiers » qu’il faut aller les chercher.
Inutile de s’intéresser à la France périphérique, au prolétariat des campagnes, « ça c’est bon pour Ruffin ».
Jean-Luc Mélenchon a fait une campagne législative (perdue) à Hénin-Beaumont dans le Nord, il a détesté l’exercice.
Il faut dire que Jean-Luc Mélenchon ne connaît pas la classe ouvrière, notamment rurale : son expérience professionnelle, hors du monde de la politique, s’arrêtant vers 1978, il a alors 27 ans.
Ensuite, il ne connaîtra plus que les cabinets de maire, la machinerie politique, les mandats, …
Il est d’ailleurs désormais à la tête d’un beau patrimoine de 1,4 millions d’euros.
Et, partant, la vie interne de LFI est soumise à l’accusation permanente de « racisme ».
Le moindre opposant se verra réduire ad Hitlerum s’il a le malheur de l’ouvrir.
Ainsi l’emblématique député de la Somme François Ruffin n’y échappe pas grâce à Taha Bouhafs : « Ruffin raciste ! » crie le groupe…
Cette arme du « racisme », la députée passée par le PS et le Valsisme Nadège Abomangoli saura d’ailleurs l’utiliser avec zèle :
Et que dire de Taha Bouhafs qui voit une « graine de faf », une « fasciste » derrière chaque journaliste du Média -la télévision interne de LFI- ayant un avis nuancé sur le voile islamique :
Plus inquiétant encore : l’arrivée constante de nouveaux militants issus de l’immigration extra-européenne démultiplie le poids de la question du « racisme ».
Exit, les vieux communistes et leurs questions sociales, aujourd’hui, les militants LFI sont des jeunes issus de l’immigration ou des fils de bobos passés par Science-Po obsédés par la Palestine et le « racisme systémique ».
Et gare à ceux qui osent aller contre la figure de l’immigré devenu Dieu fait homme !
Le Grand Remplacement est déjà bien entamé à LFI !
Le monde de LFI est déjà le « monde d’après ».
La « créolisation heureuse et inéluctable » théorisée par Jean-Luc Mélenchon qui est en fait le Grand Remplacement.
Grand Remplacement par un nouveau peuple qui terrorise l’ancien (nous !) par la moraline et le chantage permanent.
Crédit photo : « La Meute » de Charlotte Belaïch et Olivier Pérou (Flammarion)
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
TRIBUNE LIBRE !
La politique revue et corrigée par Ella Kelian, avec humour, lucidité et originalité.
☂︎ En paradant au tour de l’Arc de Triomphe, un peu comme un enfant heureux et fier de faire un tour de manège, Emmanuel Macron ne peut cependant ignorer qu’il est passé de Chef des Armées, à Chef désarmé, pour finir en Chef désarmant..
Hier, 7 mai 2025, les nostalgiques de la Droite avaient une pensée pour l’élection de Jacques Chirac sonnant le glas du mitterrandisme un certain 7 mai 1995, ce Président de la République dont chacun se souvient de son appel à ne jamais composer avec les extrêmes, là où 30 ans plus tard, jour pour jour, le Président de la République actuel, véritable marchepied de l’extrême-droite assumait pour sa part en s’affichant avec le successeur de Bachar al-Assad, sa volonté de composer avec les terroristes dès l’instant où ils avaient ravi le pouvoir et épousaient pour quelques secondes les codes de nos démocraties naïves et aveuglées.
En recevant à l’Élysée le Président-
djihadiste Ahmed al-Charaa, Emmanuel Macron continue l’insoutenable
erreur et lâcheté du gouvernement Hollande, auteur cynique de la fable
du « taliban inclusif », celle qui a livré sans scrupule nos sœurs
afghanes aux talibans de la pire espèce, tout comme précédemment,
Nicolas Sarkozy s’était trouvé du talent politique en s’honorant de sa
« diplomatie du chèque en blanc » maculé du sang des peuples persécutés
par ces chers dictateurs alliés.
Tous ces gouvernements successifs oublient une chose essentielle :
“Ce n’est pas parce que l’on pactise avec le diable que l’enfer n’existe pas ! ”
Bien au contraire, cette diplomatie de l’indicible entretient les flammes de l’horreur.
La
réalité de ces ententes de la honte, c’est qu’elles maintiennent au
pouvoir des dictateurs sanguinaires au prix de quelques accords
économiques et de libérations d’otages obtenues à la condition
d’affaiblir les défenseurs de la Démocratie, opposants de ces tyrannies.
Un
marchandage insoutenable auquel ne cède pas que la Diplomatie
française, mais bien des États dont le silence entourant les libérations
d’otages en dit long sur les contreparties accordées, celles-ci n’étant
rien d’autre que « l’assurance-vie » des dictatures concernées.
Cette
« diplomatie-chantage » est l’outil de prédilection de la théocratie
iranienne, un cortège de répercussions, d’intimidations, déferlant sur
les plus ardents défenseurs de liberté, qui réfugiés en dehors de leurs
pays, portent la flamme de leur peuple opprimé, et sont inexorablement
victimes des deals honteux de nos gouvernements.
Hier, la France
s’émouvait du sort de Cécile Kohler et de Jacques Paris dans un triste
anniversaire, marquant la détention arbitraire de ces deux français
retenus en otage dans une prison de Téhéran depuis 3 longues années,
au-delà de la douleur se pose la question de savoir quels seront les
dégâts collatéraux de leur libération ?
La diplomatie, ne consistant qu’à satisfaire chaque gouvernement, n’oublions pas:
“Qu’il
ne peut rien avoir de moral à satisfaire des tyrans, c’est juste une
illusion d’optique, consistant vainement à tenter de diluer des torrents
de sang dans quelques larmes de joie”.
Les pays dont les leurs sont
captifs oublient simplement que leurs destins sont liés, et que c’est en
cela qu’ils ont leur réelle force d’agir, il ne s’agit pas de céder
chacun dans son coin au chantage pour défendre ses intérêts
particuliers, mais de s’unir pour inverser le rapport de force, seul
moyen de briser les chaines de la tyrannie:
“Il ne peut y avoir de marchandage sur des peuples persécutés, il ne peut y avoir qu’un désir universel d’humanité”.
Il
ne s’agit pas de faire la guerre, les peuples ne peuvent pas passer du
calvaire de la tyrannie à celui des bombes, mais de s’accorder sur un
principe élémentaire :
“ On ne compose ni avec les terroristes, ni avec les dictateurs ! ”
Contre l’obscurantisme #LightUpHumanity soutient la lumière de l’Humanité.
Comme souvent après des matchs de foot dans la capitale, les images de saccages dans Paris sont à faire pâlir Hidalgo de jalousie…
Tout ceci ne tient qu’à une chose, lorsque l’on pille, incendie dans ce contexte, il ne s’agit jamais d’une fête qui dégénère, mais de dégénérés faisant la fête !
Et en réalité, ils ne célèbrent rien, ils profitent simplement de la densité de la liesse pour agir sans pouvoir être inquiétés, le désordre n’est pas spontané, il est intentionnel et prémédité….
Bonjour Emmanuel Macron, recevoir à l’Élysée le Président syrien Ahmed al-Charaa, djihadiste émérite et inclusif d’Al-Quaida et Daech, ne serait-il pas pousser un peu loin la fable du friendly terrorisme ?
On imagine déjà toutes les anecdotes émouvantes et facétieuses qu’il va avoir à vous raconter pour installer cette proximité tactile à laquelle vous tenez tant…..
Embrasser le terrorisme est sans doute le plus excitant, sinon quoi ?!
Combien de dictateurs, de terroristes, la France va-t-elle encore décorer, en faisant semblant de s’étonner et de s’émouvoir des massacres qui sont les leurs ?
À la veille de célébrer la victoire sur le nazisme, honorer le djihâdisme consiste à plonger la France dans le déshonneur !!
“ Bayrou tente la grande illusion démocratique pour rester à Matignon ”
Éviter la censure en contournant l’hémicycle grâce à la consultation du peuple, ou l’énième désaveu gouvernemental vis-à-vis du Parlement…
Un
référendum sur une question de choix budgétaire n’engage pas le
gouvernement à la démission, par contre le Parlement serait en position
extrêmement délicate pour s’opposer aux résultats de ce référendum dont
les réponses seront probablement dans les questions !
Reste au
Président de la République à décider de l’opportunité de cette
consultation, mais comme il est fort tentant de demander aux citoyens la
marque de la corde à laquelle ils acceptent d’être pendus pour combler
la dette des Mozart de la finance, il n’est pas exclu qu’Emmanuel Macron
accepte, d’autant plus qu’il avait pris l’engagement d’un référendum….
Celui-ci
est d’autant plus intéressant pour lui, qu’il ne coûtera strictement
rien à l’Exécutif, puisque quel qu’en soit le résultat, c’est le peuple
qui paiera !!
Par Ella Kelian
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Ella Kelian pour Observatoire du MENSONGE ou http://atomic-temporary-35846072.wpcomstaging.com
Bonjour ! Hier tous les fournisseurs français ont bloqué mes emails : les collabos de la Macronie en action ! | Tous à fusiller au petit matin ! Notre hébergeur a tenté de régler les problèmes, nous allons voir. Aussi, faut être un peu félé pour avoir une adresse email chez eux ! | Utilisez GMAIL ! Et abonnez-vous à ma chaine Télégram Boudiou ! |
Bonjour tout le monde, c’est Marcel !
Alors voila que ce matin mon hébergeur m’informe que tous les services internet français ont bloqué ma lettres de niouzes d’hier !
Oui, les ploucs macronistes de FREE ORANGE WANADOO LAPOSTE SFR – en fait TOUS les services français, BLOQUENT mes emails.
J’ai promis à mon hébergeur un séjour d’un mois tout compris et à volonté au Village s’il m’arrangeait ça et j’espère que ça l’à motivé !
Il m’a dit avoir eu des « échanges positifs » avec certains… et d’autres explosifs avec d’autres.
Il m’a fait suivre les échanges et c’est pas triste mais j’ai pas le droit de les publier… pour le moment.
On va voir la suite ! Mais je peux vous raconter…
En particulier avec FREE et le célèbre Pétillon dont je vous ai déjà parlé ici, qui déclare direct qu’il a eu 3% de plaintes pour « spam » et que donc il bloque tout.
C’est la démocratie ça, Boudiou ! 3% de ploucs incapables de se désabonner et qui vont pleurnicher a la Kommandantur et 97% de braves gens qui sont bloqués !
Pétillon il a dû voter Macron, c’est le même ratio !
Avec Orange-Wanadoo c’est encore plus direct ils disent à l’hébergeur qu’il devrait vérifier que les contenus sont légaux vis à vis des lois françaises.
Mais l’hébergeur il est russe, lui il s’en fiche des lois françaises. Puis le gars c’est pas un juge, c’est le petit aparatchiktchik du coin !
Avec SFR parait-il ça va mieux. Les autres ont pas répondu.
Mais voyez déjà que FREE et ORANGE-WANADOO c’est des voyous à éviter, j’vous dis !
Je récidive donc avec un nouvel envoi au contenu explosif ce soir.
Et on verra si ça passe !
Mais…. Depuis des mois je vous dis de vous abonner à ma chaine Télégram, alors c’est trop difficile pour vous ?
Vous prétendez vouloir libérer la France et n’êtes pas fichu de vous abonner à Telegram ?
Je vous ai aussi conseillé de prendre une adresse GMAIL.
Trop compliqué aussi sans doute ?
Je me demande… On dit que nous les pèquenots nous sommes des abrutis au QI d’huitre mais des fois je me demande si c’est pas plutôt l’inverse !
Montrez moi que je me trompe !
Parssque sinon j’sais pas si j’vais continuer, moi !
Marcel Berrichon. Pas content !
ET AUSSI
Peut-être les causes de la censure ?
Bonjour ! Hier tous les fournisseurs français ont bloqué mes emails : les collabos de la Macronie en action ! Tous à fusiller au petit matin ! | Notre hébergeur a tenté de régler les problèmes, nous allons voir. Aussi, faut être un peu félé pour avoir une adresse email chez eux ! Utilisez GMAIL ! Et abonnez-vous à ma chaine Télégram Boudiou ! |
Bonjour tout le monde, c’est Marcel !
Alors aujourd’hui on va parler de choses de la plus haute importance puisqu’il s’avère que notre président est en plus d’être un voleur un menteur un incapable un traitre un esclavagiste un gérontophile un enculeur de mouches (et pas seulement) … j’ai rien oublié ? Esscusez-moi si c’est le cas.
Donc en plus de tout ça on découvre que c’est un camé, un junkie qui se shoote à la cocaine.
Houla Germaine pousse un cri ! Quesskisspasse ?
La voila qui arrive en courant « Mais mon Marcel tout le monde le sait déjà allons ».
Alors là je suis scié, moi j’étais pas au courant ?
Je téléphone de suite à mon petit neveu Marco (vous savez, celui qui est dans la police) lui demander des essplications !
Et le voila qui me dit « mais enfin Tonton tout le monde le sait, je t’en avais pas parlé car cet avorton n’intéresse personne au Village. ».
Bon d’accord.
Alors je découvre une vidéo qui fait le buze (c’est comme ca qu’il faut dire, le buze ?
Vous voyez ça commence à rentrer !) et que je vous mets ici.
Moi je vois bien la tête d’idiot de Macron qui planque disons « quelque chose » en vitesse, puis la tête qu’il fait, à la limite de la débilité profonde, montre qu’il y a bien plus qu’un mouchoir même morveux !
Car justement après que cette vidéo ait été vue par quelques millions de gens l’état major de Macron est monté au créneau et tout le monde a nié, tous en choeur ! « C’était pas de la coke c’était un mouchoir ! ».
Même que Macron a dit qu’il était « indigné » qu’on puisse supposer qu’il sniffe !
Bizzare car il est pas « indigné » quand on suppose qu’il se tire un trav ressemblant à une momie (une fois enlevé le maquillage à 1000 euros la séance).
Alors j’ai rappellé mon petit neveu Marco (vous savez, celui qui… ah oui vous savez !) et je lui ai dit textuellement « Marco mon petit, je sais que dans ton travail tu sais tout sur tout le monde, je veux la vérité vraie sur cette histoire ».
Il était embêté mais je suis resté droit dans mes bottes. Ah d’ailleurs avec ce temps elles sont bien boueuses, faut que je les passe au jet…
Bon donc Marco a fini par accepter de me donner « quelque chose qui te permettra de te faire une idée de la vérité, moi je ne peux pas te dire directement car sinon je tomberais de la fenêtre très vite ».
Ah je veux pas qu’il tombe de la fenêtre, mon petit Marco !
Alors j’ai accepté et voici ce qu’il m’a envoyé, c’est une vidéo prise quelques minutes après dans le compartiment.
Les carottes sont cuites, et pas celles de Germaine !
Il est clair que les 3 ploucs sont pas dans leur état normal !
La version coco est confirmée, et de la bonne, faut dire que Macron revenait d’une rencontre avec son Zélenski et selon la rumeur lui c’est un consommateur permanent ! J’en reste baba !
Mais surtout… je sais pas si ça s’est terminé en… vous voyez ce que je veux dire, Macron presque à poil, on peut supposer que….
Ah Germaine encore m’interrompt !
Mais mon Marcel il ne s’est rien passé, regarde, ils sont tous blancs.
Macron ça l’intéresse pas, souviens-toi de ses goûts.
Et de me montrer une photo qu’elle a pieusement gardé dans sa cachette secrète !
C’est vrai que les 2 autres guignols ont pas le look de Macron !
On est rassurés alors, notre président se came mais ne fait pas de cochoncetés avec d’autres blancs !
C’est très rassurant car sinon la réputation de Macron en aurait pris un sacré coup !
Et celle de la France aussi. Ouf !
Allez les gars j’va laver mes bottes, et pour remercier mon petit neveu Marco on va l’inviter à notre prochaine séance de tir sur des cibles très spéciales.
Patience le amis, je sais que vous piaffez d’impatience ! Mais ça va viendre !
Alors quand j’ai annoncé à Marco qu’on l’invite il était tellement heureux qu’il m’a envoyé une photo de sa collection privée prise en douce à l’Élysée.
Je vous la mets en tête d’article c’est un scoupe (c’est comme ça qu’on dit ?) incroyable !
Faites pas de cauchemars les amis !
A la revoyure !
Par Marcel Berrichon
Source et Publication : https://marcel2.tvs24.ru/2025/05/13
jmlb
On apprécie ou pas l' humour de berrichon ! Ce n' est pas une raison de le censurer !
TRIBUNE LIBRE !
Le général Gomart, député au Parlement européen, vient de rappeler, sur X, une fâcheuse évidence : recevoir le président syrien Al Charaa - autrefois, de son nom de guerre, Al Joulani - est une honte pour la présidence française et pour la France en général.
Avec son passé opérationnel, l'homme politique sait bien de quoi il parle, et il est légitime pour dénoncer cette ignominie : Christophe Gomart, en effet, n’a pas toujours été député européen.
Avant d’être élu en troisième position de la liste LR, il a été directeur du renseignement militaire après avoir commandé les opérations spéciales des armées françaises et, encore auparavant, le 13e régiment de dragons parachutistes.
Ce régiment des forces spéciales, spécialisé dans la recherche du renseignement humain derrière les lignes ennemies, a été engagé en pointe dans la lutte contre l’État islamique en Irak et au Levant (Daech).
En 2017, le 13e RDP était en Irak et en Syrie.
L’un de ses sous-officiers, l’adjudant Stéphane Grenier, est mort pour la France en mission, au moment où Christophe Gomart était à la DRM.
Al Joulani, lui, venait de créer le Hayat Tahrir al-Cham (HTC), après avoir quitté Al-Qaïda.
Le curriculum vitae du nouveau président syrien est assez impressionnant, puisque après avoir été incarcéré à Abou Ghraïb en 2003, il a également servi l’État islamique en Irak, avec Abou Bakar al-Baghdadi, futur calife de Daech.
En d’autres termes, le président syrien – et Christophe Gomart, sans le formuler ainsi, le fait bien comprendre à très juste titre — a du sang français sur les mains.
Contacté par Boulevard Voltaire, le général Gomart a été pragmatique.
Il sait bien, pour avoir travaillé presque toute sa carrière dans la recherche du renseignement de portée stratégique, que les bons sentiments n’ont pas leur place, en politique internationale.
Pour lui, il fallait certes que la France prenne attache avec le nouveau régime syrien.
C’était une question de positionnement sur la scène mondiale.
Toutefois, il existait des lieux moins symboliques que le perron de l’Élysée.
Un pays tiers de la sous-région aurait très bien pu accueillir une entrevue discrète – ou même officielle, d'ailleurs - entre un représentant de la France, qui aurait tout à fait pu être le ministre des Affaires étrangères, et le nouveau président de la Syrie.
Il aurait alors fallu demander des gages, des gages sérieux, c'est-à-dire autres que le port de la cravate et la taille de la barbe.
Faire venir, sans conditions, dans un avion de la République, aux frais d’une princesse décidément bien généreuse, un homme qui a directement combattu nos forces spéciales est ignoble.
L’un des gages qu’aurait pu demander le gouvernement de la France, si le sens de l’honneur ne lui était pas devenu totalement inconnu, aurait pu (aurait dû ?) porter sur la protection des minorités religieuses.
Depuis François Ier, la France s’est faite la protectrice des chrétiens du Levant.
Emmanuel Macron aime jouer à s’inscrire dans l’Histoire longue, sauf quand cela va à l’encontre de ses intérêts médiatiques à court terme.
Il n’a donc rien demandé.
Les massacres de Druzes et d’Alaouites, d’une cruauté barbare, ne laissent pourtant rien présager de bon en termes de liberté de conscience, dans un pays qui a chassé un dictateur pour en laisser un autre s’emparer du pouvoir.
De temps à autre, il est bon d’avoir le point de vue d’un combattant sur les conséquences de nos combats.
Ceux qui ont guerroyé contre Daech il y a presque dix ans doivent avoir un profond sentiment de trahison.
On leur expliquera sans doute qu’Al Charaa, olim Al Joulani, est un « islamiste modéré » - encore un de ces oxymores stupides qu’aiment tant les baroudeurs de plateau.
Il n’est pas certain que les éléments de langage suffisent à faire oublier cette honte.
REVUE DE PRESSE !
C’est une dérive terrible de la politique et des médias, une maladie destructrice : cette absence de hauteur de vue, de grandeur, de dégagement, d’idéal, cet ennui massif qui tombe sur le pauvre Français volontaire pour suivre une émission politique.
Il s'attèle à une succession d’expertises contradictoires, saute sans ordre d’un détail tiré de son contexte à un chiffre aussitôt contredit par un autre, assiste à des duels sans fin tirant à hue et à dia.
La grande émission montée par TF1 ce 13 mai, taillée sur mesure pour le président de la République, sombre d’emblée dans le règne de la technique.
Notre ami Florac avait imaginé le ton du débat à grands traits, un Macron droit dans ses bottes répétant ce qu’on sait déjà.
On n’y est pas tout à fait.
On a vu un président débordé par les questions, englouti sous le poids du désastre.
Un président discourant, sautant du coq à l’âne, défendant des arcanes sans vision d’ensemble, sans génie, sans mots, sans appréhension du destin national.
On a parlé de la dette.
Agnès Verdier-Molinié a été brillante, précise, mordante et souriante à la fois.
Mais elle interroge le conseiller finances d’une commune moyenne.
Curieuse idée de démarrer cette émission sur l’international, par définition moins concernant pour les téléspectateurs.
On parlera de l’immigration et de l’insécurité, défi majeur de la France, bien plus tard…
Il faudra attendre 22 heures pour partir sur les points de deals à Morlaix.
Et entendre Macron vanter le bilan de Darmanin et les opérations Place nette dont on connaît les insuffisances.
L’international, donc, devrait favoriser la prise de hauteur du président.
Mais on a droit au réflexe macronien, accroché à l’Europe comme une bernique à un rocher.
« L’Europe de la défense est indispensable », dit le président apparemment pressé de lâcher le peu de souveraineté qui reste à la France.
Il insiste : « Si les Européens veulent rester libres », il faut s’armer, dissuader, dit-il. Et la France ?
C’est commode l’Europe, pour écarter les reproches et les responsabilités.
Le président paraît plus humble, moins vibrionnant, mais il a perdu sa combativité, cette morgue, cet orgueil de jeune banquier gâté et sûr de lui.
Face à Sophie Binet, la patronne de la CGT, Macron semble peiner, rappelle qu’il a créé 2,2 millions d’emplois depuis 2017, mais on connait l’argument, sa voix donne l’impression qu’il n’y croit pas lui-même.
Il s’enferre dans le dossier Arcelor, explique que « la crise de l’énergie a attaqué la compétitivité de beaucoup de secteurs ».
Il y a du fatalisme dans la voix du président. « On apportera cette réponse européenne », insiste Macron. Décidément.
Agnès Verdier marque des points sur le système kafkaïen et l’enfer bureaucratique, sur la folie normative qui paralyse la France.
Macron évacue : il a fait le prélèvement à la source, pense qu’il faut « réduire ces codes : les règlements, les lois, on en a beaucoup trop ».
Il a demandé un travail massif de simplification… Javier Milei, sors de ce corps !
Il est 22h30, Robert Ménard aborde l’immigration, enfin : 500.000 personnes entrent en France, c’est la ville de Toulouse.
« C’est trop on ne les accueille pas bien », explique Ménard.
Les mamans voilées lui réclament des petits Français dans des classes où il n’y en a pas.
Le regroupement familial, vous l’avez élargi, constate Ménard. « Vous pensez que c’est vraiment une bonne idée ? ».
Macron se réveille un peu. « Regardez les chiffres, on a ce débat depuis les années 1970 ».
Il ne veut pas remettre en cause le regroupement familial, essentiellement des Français et des Françaises qui épousent des étrangers.
« L’immigration française, nous la pilotons », jure Macron.
Il parle des OQTF.
Le problème, c’est qu’on met toujours les gens qui arrivent au même endroit, dans les mêmes communes.
Ce débat n'est pas bon pour la République… Le mondialiste reste immigrationiste, c'est sa nature.
A 22h40, on aborde le voile.
Puis la fin de vie. Une loi pour abréger la vie ? « Je le souhaite », dit-il après la question du journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot.
Il évoque un éventuel referendum, si jamais, si besoin… Un « referendum multiple », « constitutionnel », sur des grandes réformes, « éducatives, économiques ou sociales ».
« Ce n’est pas très précis », remarque Gilles Bouleau. C’est peu de le dire…
Macron n'est plus vraiment là.
Un heureux coup de pied dans la fourmilière.
Lundi 12 mai, le Sénat a voté à une large majorité un texte visant à retirer aux associations présentes dans les centres de rétention administrative (CRA) leur mission de conseil juridique aux étrangers retenus en vue de leur expulsion.
Une initiative saluée par Bruno Retailleau, qui estime que ces organisations dites humanitaires « outrepassent » bien souvent leurs missions et « les retournent en réalité contre l'État ».
Actuellement, cinq associations sont mandatées par l'État pour intervenir dans les CRA.
Il s’agit de la Cimade, France terre d’asile, Forum réfugiés, ASSFAM et Solidarité Mayotte.
Leur mission est d’accompagner les personnes retenues en leur octroyant information et assistance juridiques.
Si la proposition de loi est adoptée par l'Assemblée nationale, il reviendra désormais à l’Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) d'informer les étrangers retenus et aux avocats de leur apporter une assistance juridique.
En plus d’un gain « d'impartialité », ce changement permettrait une économie chiffrée à 6,5 millions d'euros.
À gauche, la pilule a du mal à passer.
Menée notamment par le communiste Ian Brossat, l’opposition sénatoriale s’est inquiétée d’une proposition de loi représentant « une véritable régression », une atteinte « aux principes fondamentaux du droit ».
Les associations concernées par ce texte sont elles aussi montées au créneau et ont signé, dimanche, une tribune dans Le Monde dans laquelle elles ont dénoncé « un coup fatal à l'exercice des droits des personnes privées de liberté ».
Il faut dire que la gauche a beaucoup à perdre, dans cette histoire.
Elle s’était construit un joli petit système lui permettant de faire avancer son projet immigrationniste en captant, au passage, l’argent des Français.
Le tout au nom de l’humanisme et de « l’État de droit ».
Comme le dit la majorité sénatoriale, l’implication des associations dans les CRA a engendré une « systématisation » et une « massification » des recours contentieux.
Songez que les litiges relatifs au droit des étrangers représentaient déjà, en 2019, plus de 40 % des recours déposés dans les tribunaux administratifs !
Quand vous entendrez parler d’une justice « surchargée », vous saurez désormais pourquoi…
Parmi ces cinq associations œuvrant au sein des CRA, la Cimade est sans doute la plus connue.
Elle était, d’ailleurs, la seule habilitée à intervenir auprès des étrangers en instance d'expulsion jusqu’en 2010.
Son militantisme ne fait guère de mystère.
Si elle a été créée à la fin des années 1930 par de jeunes protestants dans l’idée d’aider leurs coreligionnaires d’Alsace-Lorraine fuyant l’avancée nazie, cette organisation de gauche se définit, désormais, comme une association de solidarité active aux « personnes migrantes, réfugiées et aux demandeur·se·s d’asile »… quitte à apporter son soutien à des personnes dangereuses.
En 2014, la Cimade s’était ainsi mobilisée pour empêcher, près de Rennes, l’expulsion des Mogouchkov, une famille originaire de Russie qui avait été déboutée du droit d’asile malgré ses nombreux recours.
La pression ainsi exercée sur la préfecture et auprès du cabinet du ministre Manuel Valls avait porté ses fruits et les Ingouches avaient été libérés de leur centre de rétention administrative.
« Les communistes rennais se réjouissent de la prompte mobilisation des associations qui a su faire reculer la préfecture d’Ille-et-Vilaine et libérer la famille Mogouchkov », s'était alors réjouie la section rennaise du Parti communiste, dans un communiqué.
Neuf ans plus tard, Mohammed Mogouchkov tua l’enseignant Dominique Bernard à Arras, au nom de l’organisation État islamique.
En 2021, plus de 750 millions d’euros ont été versés par l’État à près de 1.350 associations, au titre des crédits de la mission Immigration, Asile et Intégration.
À elle seule, la Cimade compte pour plus de 6,5 millions d’euros de fonds publics.
« Et le plus incroyable est que le montant le plus important vient du ministère de l’Intérieur, avec 2,6 millions d’euros, et des préfectures, pour le compte de l’État, avec 2,5 millions, s’indigne Agnès Verdier-Molinié, directrice de la fondation iFRAP.
Des fonds publics qui aident notamment les familles à faire recours sur recours quand leurs demandes d’asile sont rejetées par l’OFPRA. »
Et de se poser cette bonne question : « Quand arrêterons-nous de financer ceux qui empêchent d’expulser les terroristes ? »
Alors que l’UE est censée être une communauté de valeurs communes que ses institutions prétendent représenter, des tensions sont de plus en plus visibles entre la vision gauchiste impulsée par Bruxelles et les racines chrétiennes qui ont historiquement façonné l’Europe.
Les politiques de financement et les cadres législatifs reflètent une tendance à exclure systématiquement les organisations religieuses, en particulier chrétiennes, des processus décisionnels et de la répartition des ressources.
Les grandes ONG gauchistes et les lobbies alignés sur l’idéologie du genre, l’écologisme extrême ou le fédéralisme européen occupent désormais l’espace qui appartenait autrefois aux communautés religieuses et aux organisations locales enracinées dans les valeurs traditionnelles.
Face à ce scénario, une résistance s’organise au sein même du Parlement européen.
Des groupes conservateurs et patriotiques tentent de donner une voix aux Églises et de défendre leur rôle fondamental dans la vie sociale et communautaire, a déclaré Bernadett Petri, commissaire ministérielle et experte de l’UE, à Javier Villamor pour europeanconservative.com.
La principale difficulté réside dans le fait que, bien que l’UE soit formellement tenue de dialoguer avec les Églises en vertu de l’article 17 du traité sur le fonctionnement de l’UE, dans la pratique, ce dialogue a été vidé de sa substance.
Des réunions périodiques sont organisées, mais elles n’ont aucune influence réelle sur l’élaboration des politiques ou la répartition des fonds.
Les décisions importantes sont prises sans tenir compte de l’expérience et des connaissances approfondies des Églises en matière de besoins des communautés locales, de défis sociaux, de cohésion et de paix.
De plus, nous avons détecté de graves irrégularités dans les programmes européens : une préférence systématique est accordée aux ONG progressistes, tandis que les organisations religieuses sont exclues au motif qu’elles ne respecteraient pas les valeurs de l’article 2, qui sont de plus en plus interprétées de manière idéologique et restrictive.
C’est une question très intéressante et préoccupante.
Il semble que la dimension humanitaire et morale du christianisme ne soit reconnue que dans les relations extérieures, lorsque l’UE parle d’aide humanitaire sur d’autres continents. Mais en Europe, ces dimensions ne semblent avoir aucune importance.
Même lorsque les Églises offrent des services sociaux, prennent soin des personnes dans le besoin, contribuent à l’intégration des marginalisés ou à la défense des droits de l’homme, l’UE préfère canaliser les ressources vers des ONG laïques qui agissent comme des « Églises parallèles », mais sans le bagage de valeurs et sans la légitimité historique.
Il ne s’agit pas seulement d’une question administrative, mais d’un déni culturel et spirituel des racines de l’Europe.
C’est un mélange de sécularisation agressive et de calcul politique.
La sécularisation a vidé les Églises de leur rôle public, les réduisant à des acteurs privés sans voix institutionnelle.
Sur le plan politique, l’UE a choisi de renforcer les réseaux progressistes, plus faciles à aligner sur les objectifs centralisés de Bruxelles.
Les Églises, en revanche, représentent les communautés locales, les traditions nationales et des modes de pensée qui entrent souvent en conflit avec les agendas idéologiques actuels.
Cela met mal à l’aise les bureaucrates progressistes de Bruxelles.
Même des structures formelles comme la COMECE, la Commission des épiscopats de la Communauté européenne, ont perdu de leur pertinence.
Bien qu’il y ait eu une certaine activité sous le pape François, la participation réelle aux décisions a été minime.
Et avec un nouveau pape qui n’a pas encore été élu, l’incertitude ne fait que croître.
Oui, les principaux alliés se trouvent parmi les députés conservateurs, en particulier dans des groupes comme les Patriotes ou le groupe ECR (Conservateurs et Réformistes européens).
Étonnamment, même beaucoup de ceux qui se disent démocrates-chrétiens ne donnent pas la priorité à cette question.
Mais le contexte peut changer.
Les négociations pour le nouveau cadre financier pluriannuel (CFP) approchent, et elles seront déterminantes.
Dans ce cadre, nous pouvons proposer des changements afin de mettre en évidence les inégalités actuelles et de permettre aux Églises de participer sur un pied d’égalité.
Avec une stratégie bien conçue et le soutien de nos alliés parlementaires, il est possible d’introduire des réformes.
Il y a des raisons d’espérer, mais pas d’être naïf.
Des pays comme la Hongrie montrent qu’une collaboration étroite entre le gouvernement et les Églises peut renforcer les politiques publiques et l’identité nationale.
La Pologne avait un modèle qui fonctionnait bien sous le gouvernement Droit et Justice (PiS), mais aujourd’hui, avec le changement politique, les Églises sont marginalisées, même au niveau local, sous la pression de Bruxelles.
Les institutions européennes utilisent leur pouvoir financier comme un outil politique : si vous collaborez avec les Églises, vous n’obtenez pas de fonds.
C’est une menace sérieuse.
Par conséquent, pour gagner, nous devons changer les règles de l’intérieur, en particulier dans le domaine législatif.
Ils devraient les avoir, mais cela devient de plus en plus difficile. Bruxelles impose désormais ce qu’elle appelle la « conditionnalité intelligente », qui signifie que les fonds européens ne seront pas versés aux gouvernements s’ils ne remplissent pas certains critères, dont beaucoup sont définis politiquement et idéologiquement sous le couvert de « l’État de droit ».
Cela permet de contourner les gouvernements nationaux et de financer directement des ONG alignées sur des valeurs progressistes, renforçant ainsi leur pouvoir.
Si ces tendances ne sont pas stoppées, non seulement les Églises, mais aussi les États membres eux-mêmes perdront leur souveraineté réelle.
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