mercredi 30 avril 2025

COMMUNIQUÉ DE PARTI DE LA FRANCE EN BRETAGNE .....

INFO !

LE PARTI DE LA FRANCE EN BRETAGNE DEVIENS  " LE PARTI DE LA FRANCE EN BRETAGNE HISTORIQUE ! 

 


L' IMPLANTATION DU PARTI DE LA FRANCE CONTINUE SON CHEMIN !


 


 Pour le PDF 44 !  vous aurez tous les renseignements dans quelques jours !

CONTACT , SITE PDF 44 ,  FACEBOOK , TWITTER ETC......

 

Jean-Marie Lebraud  Délégué Régional Bretagne Historique !


SCOOP  !


C' est décidé avec les propriétaires !


LA FÊTE DU COCHON AURA LIEU SUR LE SITE HABITUEL  LE DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2025




POLITIQUE : RECUEILLEMENT À L' ASSEMBLÉE : UN SILENCE QUI N' EN PANSE PAS MOINS ........



Hier, la demande de minute de silence à l’Assemblée nationale, réclamée par des députés de gauche pour le malheureux Aboubakar Cissé assassiné dans une mosquée, a viré au psychodrame. 

Dis-moi pour qui tu te tais, et je te dirai qui tu es… 

La multiplication des polémiques autour des instants de recueillement, et la dénonciation des instrumentalisations politiques – voire des larmes à géométrie variables- , sont les signes inquiétants d’une communauté nationale divisée face à la montée du séparatisme, déplore notre chroniqueuse.


D’abord refusée par la présidente de l’Assemblée nationale, la minute de silence destinée à exprimer l’affliction de la nation après le meurtre d’Aboubakar Cissé dans la mosquée de la Grand-Combe (30) a finalement eu lieu. 

L’Assemblée nationale avait pourtant essayé de limiter ce type de manifestations du fait de leur multiplication et des controverses qu’elles commencent à susciter. 

Le but non affiché mais évident était donc d’éviter la récupération politique et son cortège d’hystérisation des situations.

 

Minutes de silence : la nouvelle foire d’empoigne de la victimisation

 
Couverture de l’hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo

C’est pour cela qu’il avait été décidé en son temps de ne pas faire de minute de silence pour le meurtre d’Elias, assassiné à 14 ans à coups de machette pour un portable.

 L’identité des meurtriers faisaient craindre que cela n’alimente le racisme et offre une tribune politique à l’extrême-droite. 

Sauf qu’il devient de plus en plus compliqué de comprendre pourquoi un hommage est accordé à Philippine et refusé à Elias.

 Ou pourquoi, sans enquête poussée, le meurtre de la Grand-Combe est désigné comme crime raciste, alors que ce qualificatif a été refusé à celui de Sarah Halimi ? 

Derrière ces interrogations, la petite musique que l’on entend est celle de la désunion. 

Les minutes de silence ne sont plus le signe d’une émotion qui rassemble mais d’une quête de pouvoir victimaire.

À lire aussi, Elisabeth Lévy: Aboubakar Cissé ne priera plus

 

Ce qui n’est pas évident à regarder en face est le fait que ces polémiques récurrentes disent l’inverse de ce qu’a affirmé Yaël Braun-Pivet pour justifier son revirement. 

Elle parle en effet d’un acte qui « a bouleversé le pays ».

 Or force est de constater que, de plus en plus, les drames ne touchent plus la communauté nationale dans son ensemble mais montrent au contraire ses profondes divisions.

 Le deuil ne réunit plus. 

Pire même, il devient clivant et les minutes de silence acceptées ou refusées n’y changent rien.

 Elles sont plus signifiantes par les polémiques qu’elles déclenchent, que par la solennité et la reconnaissance qu’elles devraient induire.

 Chaque groupe constitué veut avoir sa victime, veut pouvoir se dire persécuté et la minute de silence devient alors elle-même un instrument de propagande visant à valider l’oppression du groupe auquel appartient la victime. 

Cela empêche tout recueillement, car le but de ce temps si peu suspendu est moins de se recueillir que de pouvoir dresser un acte d’accusation envers l’État français ou un autre groupe constitué.

 L’émotion affichée dissimule ainsi de plus en plus mal le calcul cynique.

 

Une rhétorique communautariste dangereuse

Sur le fond de l’affaire, il y a peu de doute. 

En se rendant à l’intérieur d’une mosquée pour trouver sa victime, l’assassin a vraisemblablement voulu témoigner de sa haine des musulmans ; que l’enquête s’oriente vers un crime raciste n’est pas étonnant.

 En revanche, ce qui est choquant est la virulence de la parole du recteur de la grande mosquée ou des leaders de LFI, tant elles installent dans le débat public les thèmes et la rhétorique des Frères musulmans. 

Ils accèdent enfin à une forme de jouissance : ils ont leur martyr et celui-ci est censé effacer tous les meurtres de masse ou les assassinats ciblés commis au nom de l’islam pour pouvoir enfin mettre en avant les vrais persécutés : l’islam et les musulmans. 

Le recteur de la grande mosquée, sur la base d’un seul crime – commis semble-t-il par un Français appartenant à la communauté gitane bosniaque qui serait diagnostiqué schizophrène – fait le procès de l’islamophobie d’État, affirmant que les musulmans sont « traités comme des citoyens de seconde zone » et dénonçant « un deux poids deux mesures » dans la manière dont l’État se comporte envers les musulmans.

 Il dénonce des médias et responsables politiques dont le discours alimenterait un climat de haine anti-musulman.

Le problème, c’est que ce discours souffre de graves lacunes.

 Il oublie d’une part que des fleuves de sang ont été versés sur notre sol au nom de l’islam, attentats après attentats, assassinats ciblés après assassinats ciblés.

 Il oublie d’autre part les offensives séparatistes, les attaques et meurtres de professeurs, ou l’imposition dans l’espace publique d’un signe sexiste qui appelle à l’apartheid au nom du genre – le voile.

 Il oublie l’entrisme islamiste à l’université, à l’école, au travail, dans les institutions. 

Il oublie la haine décomplexée des juifs qui s’exprime sans entrave chez beaucoup de musulmans et la violence que ceux-ci subissent au nom de la Palestine.

 Il oublie qu’aujourd’hui, en France, ce sont les islamistes qui donnent le ton et qui sont les plus influents. 

Il oublie surtout que les chiffres lui donnent tort : la communauté musulmane est celle qui subit le moins d’atteintes à raison de la religion. 

Voilà pourquoi le discours outrancier des leaders communautaires des derniers jours agace autant, et ne favorise pas le sentiment d’appartenir à une même nation, alors même que l’assassinat de quelqu’un au nom de sa croyance devrait nous rassembler sans arrière-pensées.

 

« Islamophobie » : le mot qui fâche

Le recensement des actes antireligieux en 2023 montre que si les juifs ne représentent que 0,6% de la population (ils sont la plus petite communauté recensée, on estime les chrétiens à environ 30% de la population et les musulmans autour de 10%), ils subissent pourtant un déchainement de violence démesuré : 1676 des actes antireligieux étaient antisémites. 

Pour les chrétiens le nombre atteint le millier, mais pour les musulmans il ne dépasse pas 242 actes recensés. 

Avant le 7-Ooctobre, on recensait sur les années 2020-2022[1], 2600 actes antichrétiens, 1400 actes antisémites et 600 actes antimusulmans.

 À noter que si on se concentre sur les violences physiques sur cette période 2020-2022, 150 agressions étaient antisémites, 50 antichrétiennes et 25 ont touché des musulmans.

A lire aussi, Ivan Rioufol: Islamisation contre paix civile

 

Alors pourquoi tant de geignements et de mensonges de la part des leaders musulmans ? 

Parce que le sentiment de persécution est l’outil préféré des Frères musulmans, et qu’ils sont devenus la référence communautaire.

 Leur but est la conquête et l’islamisation de l’Europe ; pour cela il faut en quelque sorte une armée de réserve, donc empêcher toute intégration et pour cela, quoi de mieux que d’expliquer que les musulmans sont menacés en France, qu’ils ne peuvent trouver leur place dans ce pays car sa civilité est incompatible avec la charia ou qu’ils sont donc mis de côté et en danger ? 

La réislamisation et la radicalisation s’appuient sur cette idée : conquérir ou perdre son âme. 

Dernier point : personne, lorsqu’il s’agit d’actes antireligieux, ne parait s’interroger sur le profil des agresseurs. 

L’omerta sur ce point est réelle.

 Le terme d’islamophobie apparait donc pour ce qu’il est : un écran de fumée destiné à maintenir la clôture communautaire qui empêche une partie des musulmans de faire société, en leur faisant croire qu’ils se mettent en danger s’ils s’éloignent de leur communauté. 

L’islam est le point de ralliement de celle-ci ; il faut donc donner des gages séparatistes pour avoir accès à la protection du groupe. 

Avec le meurtre d’Aboubakar Cissé, le discours très fumeux des leaders communautaires prend quelque consistance, même si le profil du meurtrier n’est pas idéal : trop gitan bosniaque à tendance schizophrène et pas assez mâle blanc suprémaciste.

Cette ambiance délétère fait des minutes de silence qui devraient nous unir symboliquement, des jeux d’influence destructeurs, et les transforment en représentations dénuées d’émotions réelles. 

Il s’agit, une fois encore, moins d’honorer une victime que de se décerner des brevets de vertu.

 À ce titre, la tentative de restreindre les minutes de silence à des cas très précis s’impose tant aujourd’hui leur multiplication devient contreproductive.

 

Source et Publication :  https://www.causeur.fr

 

Silence coupable

Price: 22,70 €

23 used & new available from 3,19 €


[1] Marc Vanguard sur X

 

 


 

ÉCONOMIE : AVEC LES VICTIMES DE LA MONDIALISATION ...... TRIBUNE LIBRE A HENRI GUAINO !

 REVUE DE PRESSE !

Henri Guaino : Non, le monde des délocalisations massives et de la financiarisation à outrance n’est pas merveilleux, sauf pour ceux qui y ont beaucoup gagné. 

 Or, il y a ceux qui y ont beaucoup perdu.


Propos recueillis par Aziliz Le Corre.

 

Cet entretien est paru dans JDNEWS le 24 avril. 

Nous pensons nous aussi que la guerre commerciale lancée à grand fracas par Donald Trump s’inscrit en réalité dans un processus, structurel, à l’échelle planétaire, de rejet de la mondialisation, largement entamé, notamment en Europe, où la montée des populismes est bien antérieure à la nouvelle ère Trump. 

Nous avons retenu, d’autre part, des puissantes analyses d’Emmanuel Todd que la situation économique réelle, notamment industrielle, des Etats-Unis, ne laissait guère d’autre choix que de pratiquer la politique tarifaire que l’on sait.  

JSF

 

ENTRETIEN. Pour Henri Guaino, la guerre commerciale lancée par les États-Unis s’inscrit dans une évolution structurelle à l’échelle planétaire qui a commencé bien avant l’ère Trump.

Le JDNews. Donald Trump est-il en train de détruire l’ordre économique international qui prévaut depuis 1945 et de liquider la « mondialisation heureuse » ?

Henri Guaino. Il faut tordre le cou à l’idée que nous serions en train de quitter un monde merveilleux pour aller vers des rivages inconnus où le pire nous attend. 

Le système économique mondial mis en place depuis les années 1980 n’a rien à voir avec celui qui a accompagné les Trente Glorieuses

 Si l’effondrement des économies collectivistes a été une évolution positive, un néolibéralisme et un libre-échange sans limite ont accouché à partir de là d’un système de tous les excès dont les déséquilibres économiques et sociaux se révèlent intenables.

Non, le monde de la financiarisation à outrance et des délocalisations massives n’est pas merveilleux, sauf pour ceux qui y ont beaucoup gagné mais qui ne se sont pas précipités pour indemniser ceux qui y ont beaucoup perdu. 

Non, ce monde où le consommateur américain vit sur l’épargne du reste du monde n’est pas durable.

 Et que reste-t-il de l’idée de la mondialisation heureuse, qui ne l’a pas été, depuis qu’Obama et tous ses successeurs bloquent le fonctionnement de l’Organisation mondiale du commerce qui devait en être l’institution centrale ?

 Même si cette idée résiste d’autant plus violemment que les faits la condamnent.

 Avec le risque, dans cet affrontement violent, d’aller trop loin dans l’autre sens.

 

L’offensive de Donald Trump sur les droits de douane n’était-elle pas une aberration économique risquant de provoquer une grande dépression ?

Il faut bien distinguer le fond et la méthode, sous peine de passer à côté de l’essentiel et d’être vite rattrapé par celui-ci sans s’y être préparé. 

Il ne faut pas que la personnalité fantasque de Trump nous cache la forêt de l’économie mondiale et de la géopolitique. 

Cet épisode trumpien, pour spectaculaire qu’il soit, s’inscrit dans une évolution structurelle à l’échelle planétaire qui a commencé bien avant, quand s’est imposée l’évidence que la mondialisation heureuse n’était pas du tout heureuse pour un nombre croissant de gens, en particulier dans les sociétés développées qui commençaient à craquer de toutes parts.

« On ne réorganise pas toutes les chaînes de production mondiales en quelques semaines ou en quelques mois »

 

Ce sont les victimes de la mondialisation malheureuse qui ont porté Trump au pouvoir.

 Le balancier qui, dans l’histoire, va périodiquement du protectionnisme au libre-échange et du libre-échange au protectionnisme répond aujourd’hui au besoin irrépressible de protection et de sécurité des sociétés qui se désagrègent. 

Au-delà de ses propres excès qu’il imprime aux événements, Trump est l’agent d’une histoire qui se continuera après lui et qui est celle d’une fracturation du monde, sur fond de la fin de cinq siècles d’occidentalisation sur lesquels beaucoup de pays et de civilisations veulent prendre leur revanche.

 

L’annonce d’une pause de 90 jours pour les droits de douane américains n’annonce-t-elle pas un renoncement à changer l’ordre économique mondial tant le risque de chaos est apparu grand ?

C’est la brutalité des décisions qui est en cause : on ne réorganise pas toutes les chaînes de production mondiales en quelques semaines ou en quelques mois.

 Cela ne rend pas moins nécessaire de relocaliser des activités productives dans des pays qui ont payé un lourd tribut aux délocalisations, aux États-Unis comme en Europe

 Ce n’est pas seulement un problème d’équilibre économique mais aussi un problème de sécurité nationale dans un monde plus dangereux et un problème d’équilibre social. La pause n’est pas la fin de l’histoire.

 

Emmanuel Macron a déclaré qu’il fallait apporter une réponse européenne « unifiée, forte et résolue ».

 Pour faire face à l’augmentation des droits de douane par le président américain, l’Union européenne doit-elle s’inspirer de la ligne de fermeté de Pékin ?

Heureusement que la pause a calmé les esprits échauffés !

 Rien ne serait pire qu’une riposte qui nous entraînerait dans la surenchère de la guerre commerciale et à nous infliger à nous-mêmes des dégâts irréparables. 

N’avons-nous pas assez fait de mal à nos économies avec les trains de sanctions répétés contre la Russie dont l’Europe est la principale victime ?

 Le mieux à faire est de laisser le coût des droits de douane américains au consommateur américain et de nous concentrer sur tout ce que nous devons faire pour accompagner l’économie et la société dans le changement qui est en cours, car comme tout changement, celui-ci fera à son tour des perdants qu’il faudra aider.

Mais nous devons aussi regarder plus loin pour reconstruire notre système productif dévasté par le démantèlement, orchestré par nous-mêmes, de tous nos instruments de politique économique, par des règles de concurrence suicidaires, par un retard considérable d’investissement, par une structure de nos prélèvements qui décourage la production.

 Il nous faut sortir de l’impasse d’une logique économique qui repose uniquement sur la baisse des prix pour soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs en détruisant leurs emplois.

 Il faut que nous nous en donnions les moyens au lieu de nous laisser aller à des surenchères tarifaires ou à une fuite en avant dans les pires travers de la construction européenne qui feraient davantage encore de nous les proies faciles de tous les prédateurs économiques du monde.

 

Mais la réponse ne doit-elle pas être surtout européenne ?

En partie, mais tout voir à travers le prisme de l’intégration européenne serait une erreur fatale.

 L’Europe ne sera forte que de la capacité de chaque pays à tirer le meilleur parti de ses atouts, de ses ressources, de ses savoir-faire. 

La France ne doit pas dissoudre son avantage concurrentiel en matière d’industrie de défense dans un marché unique de la défense, ni sacrifier son agriculture à d’autres intérêts.

 Mais il y a de quoi être inquiet sur notre capacité à sortir d’une façon de penser qui nous a conduits, même quand nous n’y étions pas obligés, à acheter les fusils de nos soldats en Allemagne et leurs uniformes à Madagascar.

N’est-ce pas le moment de rouvrir les négociations autour de l’accord Mercosur, par exemple ?

C’est ce que l’on va essayer de nous faire croire. ■

Par HENRI GUAINO

 

           Aziliz Le Corre

 

LE COMMUNIQUÉ DE L' OBSERVATOIRE DE L' IMMIGRATION ET DE LA DÉMOGRAPHIE !

 



Lettre d’information n°73
du mardi 29 avril 2025

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) est une structure d’étude et d’information relative aux évolutions démographiques et migratoires, destinée aux décideurs ainsi qu’à l’ensemble des citoyens intéressés par ces sujets.

Nous apportons une vision rationnelle et dépassionnée au débat public, en puisant aux meilleures sources disponibles : statistiques publiques, travaux de chercheurs spécialisés, analyses juridiques.

Votre point d'information
sur l'immigration et la démographie

  • Centres de Rétention Administrative : une hausse de 30% des dépenses d'assistance juridique malgré la baisse du nombre de retenus | Cour des Comptes
  • Mayotte : face à la crise migratoire qui se poursuit, quelles sont les dispositions du nouveau projet de loi ? | Retrouvez les chiffres clefs et l'éclairage de l'OID
  • Baisse de la natalité : les premiers mois de 2025 confirment la chute des naissances engagée en France depuis 2010 | Découvrez les dernières données INSEE

Centres de Rétention Administrative : une hausse de 30% des dépenses d'assistance juridique malgré la baisse du nombre de retenus | Cour des Comptes

Si les Centres de Rétention Administrative (CRA) sont destinés à maintenir dans un lieu fermé des étrangers en situation irrégulière, dans l'attente de l'exécution des mesures d'éloignement, toute personne retenue y a droit à une assistance juridique financée par l'Etat.

Chacun des 26 centres, répartis sur le territoire national et comptant 2088 places de rétention, ayant vu passer 47 000 personnes durant l'année 2023, accueille ainsi des associations proposant une aide juridique aux migrants.

Le coût annuel de ce dispositif (pour l'année 2023) est de 6 800 000€, soit une augmentation de 30% depuis 2019 alors même que le nombre annuel d'étrangers retenus en CRA a diminué de 20% sur la même période, comme soulevé par le rapport de la Cour des Comptes « Les missions, le financement et le contrôle par l'Etat des associations intervenant au titre de la politique d'immigration et d'intégration ».
L'assistance juridique y est principalement assurée par quatre associations réparties comme suit :
  • La Cimade (2,6 M€) ;
  • Le Forum réfugiés - Cosi (1,7 M€) ;
  • Le groupe SOS Solidarités (1,3 M€) ;
  • France Terre d’Asile (0,7 M€).
 
Ces associations sont, pour une part d'entre-elles, engagées idéologiquement contre le contrôle politique des frontières ; en témoigne notamment l'usage de l'expression « les frontières tuent » par la Cimade.

Dans ce contexte, leur action contribue à l'accroissement du nombre des recours contre les décisions d'expulsions.

La Cour des Comptes indique dans son rapport que « les principaux recours contre les OQTF ont plus que quadruplé en 10 ans » et que « la massification de ce contentieux représente un défi pour les juridictions administratives, dont les moyens n’ont pas cru à due proportion ».

La décision d'un juge est la principale raison (dans 70% des cas, devant la non délivrance d'un laisser passer consulaire) pour laquelle les étrangers retenus au sein des CRA parviennent, dans près de 2 cas sur 3, à éviter l'application effective de l'éloignement. 
Retrouvez la répartition des causes de non éloignement des retenus en CRA dans le rapport de la députée Brigitte Klinkert :
 
Pourtant, plus de 90% des retenus dans les CRA (chiffres de la Cour des Comptes pour fin 2022) sont considérés comme de potentielles menaces pour l’ordre public ou ont fait l’objet d’une condamnation pénale récente.

Dans ce cadre, la sénatrice Marie-Carole Ciuntu a déposé une proposition de loi visant à retirer leurs attributions à ces associations pour les remplacer par un intervenant sans dimension idéologique : le service juridique de l'Office Français de l'Intégration et de l'Immigration (OFII), qui intervient déjà dans les CRA concernant les dispositifs d'accompagnement aidé au retour notamment.

Cette question du rôle et du coût de l'aide juridique des associations au sein des CRA ouvre sur le sujet plus large du financement (à hauteur de 1,1 milliards d'euros par l'Etat en 2023, sur le budget Immigration, Asile et Intégration) des associations d'aide aux migrants pour l'ensemble de leurs actions et sur celui de la réforme de notre système de rétention administrative.

Dans l'étude qu'il a consacrée à ce sujet pour l'OID, Fernand Gontier, ancien directeur central de la Police aux frontières, propose des pistes de réformes telles que :
  • La multiplication par cinq de l’objectif du nombre de places en CRA (fixé à 3000 en 2027, il passerait ainsi à 15 000) ;
  • L'allongement de la durée maximale de la rétention administrative à 18 mois ;
  • Un plus fort encadrement du rôle du juge des libertés et de la détention ;
  • Rendre non suspensif le recours contre une OQTF pour les étrangers placés en CRA ;
  • Confier la procédure d’éloignement à des « Pôles régionaux du Retour ».
Retrouvez l'étude complète
« La rétention administrative : un outil indispensable à rénover » :
Note OID | « La rétention administrative : un outil indispensable à rénover »

Mayotte : face à la crise migratoire qui se poursuit, quelles sont les dispositions du nouveau projet de loi ? 

 Retrouvez les chiffres clefs et l'éclairage de l'OID

A la suite de la loi d'urgence promulguée après le cyclone Chido et du déplacement du Président de la République sur l'île, un nouveau projet de loi, concernant notamment le régime d'accueil des étrangers à Mayotte a été déposé.

Le département de Mayotte connaît une situation migratoire unique en France, tant du fait des flux, en provenance notamment des Comores voisines, que de la population étrangère déjà présente sur l'île. 
Sous l'effet de ces phénomènes, uniques en France, la population de l'île a doublé entre 2003 et 2023.

La composition démographique du département est, elle aussi très singulière. 
 Près de la moitié de la population est étrangère (48% en 2017 selon l'INSEE, contre 6,9% au niveau national la même année) dont la moitié en situation irrégulière. 95% de ces étrangers sont comoriens et 4% malgaches.

Les dernières données de l'INSEE, parues cette semaine, font état de dynamiques démographiques uniques sur le territoire national. 
 
Malgré une baisse notable des naissances l'an dernier, l'île demeure le département français où la fécondité est la plus élevée, avec un indice de 3,6 enfants par femme en 2024, contre 1,62 pour la France métropolitaine.

 
Faits notables :
  • 3 enfants sur 4 nés en 2024 y ont une mère étrangère.
  • La proportion d'enfants nés de deux parents étrangers y est passée de 28 à 46% en 10 ans (INSEE, de 2014 à 2024).

Du fait, notamment, de l'engorgement des services hospitaliers, un nombre croissant de naissances issues de mères résidant à Mayotte ont lieu hors du département, signe d'une tension difficilement soutenable pour les services publics.
 Ainsi, le nombre d'accouchements hors département de mères domiciliées à Mayotte a augmenté de plus de 32% entre 2023 et 2024. 
 
La croissance de ce phénomène s'observe depuis 2021, signe d'une tendance structurelle. 

 
Face à ces spécificités, le département bénéficie d'un régime de droit spécifique concernant l'accueil de ressortissants étrangers.
 Ce dernier comprend notamment:
  • Le fait que les recours contre les OQTF ne soient pas suspensifs ;
  • Le non versement de l'allocation pour demandeurs d'asile ; 
  • La délivrance de titres de séjour « territorialisés » (dont la validité est circonscrite au département).
 
Conscient des nouvelles données et des difficultés persistantes en matière migratoire, le nouveau projet de loi propose :
  • Le conditionnement de l'obtention des titres de séjour « parents d'enfants français » à la régularité de l'entrée sur le territoire.
  • L'allongement du délai de résidence (passant de 3 à 5 ans) pour l'octroi des cartes de résident pour le même motif.
  • La création d'un temps de résidence habituelle minimum de 7 années pour l'octroi d'une carte de séjour pour « liens personnels et familiaux ». 
  • La possibilité de retrait des titres de séjour aux parents pour des faits de troubles à l'ordre public commis par les enfants à leur charge afin de lutter contre l'insécurité.
  • La mise en œuvre de nouveaux dispositifs de lutte contre les « reconnaissances frauduleuses » de paternité et de maternité (filiation erronée déclarée dans le but d’obtenir un titre de séjour), notamment permise par la centralisation de l'établissement des actes de naissance à Mamoudzou et l'augmentation de la peine afférente (de 15 000 à 75 000€).
  • L'encadrement de l'aide au retour volontaire des étrangers en situation irrégulière afin de limiter l'attractivité du territoire.
 
Ces mesures d'encadrement apparaissent faire consensus sur place, mais ne résoudront pas tous les problèmes structurels d'attractivité vis à vis des Comores voisines.

La France étant largement pourvoyeuse d'aide au développement (855M€ engagés sur la période 2008-2022) auprès des Comores, pays de départ des migrants arrivant à Mayotte, un rapport de force pourrait s'établir en sa faveur afin que les autorités comoriennes freinent le départ de leurs ressortissants.
Retrouvez l'analyse de Nicolas Pouvreau-Monti à ce sujet sur CNews : 

Baisse de la natalité : les premiers mois de 2025 confirment la chute des naissances engagée en France depuis 2010 | Découvrez les dernières données INSEE
L'INSEE a publié les chiffres des naissances enregistrées pour les mois de janvier et février 2025, qui confirment la baisse constatée en 2024 et la tendance entamée dès 2010.

Seules 663 000 naissances ont été comptabilisées en 2024 (INSEE), contre 832 799 en 2010, soit une baisse de plus de 20% en 14 ans. Une tendance qui se poursuit en ce début d'année 2025.

Ainsi, les mois de janvier et février 2025 comptabilisent 4,63% de naissances en moins que sur la même période l'année dernière, passant de 109 034 à 103 983 (données provisoires INSEE).

Ce phénomène s'explique principalement par la baisse de l'indice de fécondité, passé de 2 à 1,62 enfants par femme entre 2010 et 2024.

Fait notable : en 2024, plus de décès que de naissances ont été comptabilisés en métropole.
 En résulte un solde naturel négatif.
Outre un ensemble de raisons structurelles telles que la baisse de la conjugalité, l'augmentation de la durée de études et le recul de l'âge de la première grossesse, cette tendance peut être corrélée avec l'amoindrissement des politiques familiales.
 C'est ce que démontre l'étude du professeur Gérard-François Dumont réalisée conjointement pour la Fondapol et l'OID.

Il y fait état d'un « grand soir » des politiques familiales survenu au milieu des années 2010, marquées par une série de décisions restrictives allant du rabotage du quotient familial à la fin de l'universalité allocations ayant contribué à la baisse de la fécondité et à l'accentuation du vieillissement de la population.
Cliquez sur l'image pour accéder à l'étude complète sur le site de l'OID :
Note Fondapol - OID | « Pour une renaissance de la politique familiale »
 
Précision : Pour clarifier ce que mentionnait la précédente lettre d'information, l'indice de fécondité désigne le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Contactez-nous ! ➤

FACE À UNE ÉCOLOGIE TECHNOCRATIQUE ET D' INJUSTICE ! MOBILISATION LE 17 MAI POUR UNE ÉCOLOGIE LIBRE ET POPULAIRE .......

 


 

 LU , VU ET ENTENDU !


ZFE : 78 % des Français veulent suspendre les zones à faibles émissions, rejet massif d’une écologie punitive