mardi 1 juillet 2025

CONTRIBUABLES ! VOTRE ARGENT PART EN AFRIQUE DU SUD ! LES VITICULTEURS FRANÇAIS EN COLÈRE......

 

mardi, 01 juillet 2025

Les Français souffrent, mais l’État jette leur argent par les fenêtres

images (1).jpeg

Michel Festivi  

Les Français qui travaillent, ou qui ont durement travaillé pour avoir une retraite décente, souffrent et sont pressurisés de toutes parts, mais nos gouvernants envisagent de nous taxer encore plus, et parallèlement, ils n’hésitent pas à jeter l’argent du contribuable par la fenêtre. 

Quelques exemples parmi bien d’autres, de cette gabegie volontaire, de ce tonneau des Danaïdes.

On vient d’apprendre que 165 bus, qui ont été utilisés notamment pendant les jeux olympiques et paralympiques, ont été remaniés, réparés, et sont devenus accessibles aux personnes dites à mobilité réduite, pour ni plus ni moins être envoyés en Tunisie, gratuitement, en cadeau ! 

Pendant ce temps, bien des villes, bien des villages en France ne disposent pas d’assez de véhicules de ce genre, et ils auraient pu en profiter.

 Les personnes qui prennent régulièrement les transports en commun, savent de quoi je parle. Ces bus auraient pu rendre de grands services dans nos territoires, trop souvent abandonnés par les élites politiques parisiennes.

Autre exemple et non des moindres. Il concerne notre agriculture. 

Chacun sait que nos agriculteurs, qui travaillent très durs pour souvent une rémunération des plus faibles, sont persécutés par les normes, les taxes, les coûts sans cesse plus haut de l’énergie et des intrants, comme les engrais. 

Et bien 15 millions d’euros d’aides européennes ne vont pas être versés ni à la France, ni à l’Espagne, ni à l’Italie ni au Portugal etc, mais à l’Afrique du Sud pour soutenir des initiatives en faveur « de la diversité », et « de l’inclusivité », dans sa filière agricole.

 L’Europe wokiste est passée par là.

Je ne savais pas que l’Afrique du Sud se trouvait en Europe, on n’en apprend tous les jours ! Visiblement Bruxelles n’a rien à faire des paysans européens, et ce d’autant plus que ces pays comme l’Afrique du Sud sont des concurrents déloyaux, qui écrasent les prix et qui plombent nos productions, n’étant pas enserrés dans des règlementations kafkaïennes. 

Que fait le Président de la république et le premier ministre pour s’insurger devant un tel scandale ? 

Pourtant la voix de la France porterait et pourrait entraîner d’autres nations dans son sillage. Macron préfère se prélasser à Séville dans le cadre d’une réunion internationale : « pour aider les pays du Sud », encore un futur gâchis de plus.

Sans vouloir polémiquer, je me permets de faire une petite parenthèse. En 2017 comme en 2020, les gros syndicats agricoles notamment céréaliers, comme la FNSEA et l’ensemble de ses relais départementaux, les FDSEA, ainsi que le Syndicats des Jeunes agriculteurs aligné sur la FNSEA, ont appelé méchamment et massivement à refuser Marine le Pen et à voter Macron.

 Je sais bien qu’il existe d’autres syndicats agricoles, mais il faudrait aussi, peut-être, que la profession fasse le ménage chez ses représentants.  

Quoiqu’il en soit le gaspillage étatique et permanent est à tous les niveaux. 

Le coût de l’audiovisuel public, est de plus de 4 milliards d’euros, il emploie 16 000 salariés qui possèdent tous un statut exorbitant du droit commun, et des avantages que le commun des mortels n’a pas. 

A-t-on encore besoin en France d’un service public pour les radios et les télévisions en 2025 ? 

Je dis non, trois fois non, d’autant que les chaînes et radios publiques sont les relais permanent du wokisme et de l’islamogauchisme, alors qu’elles se devraient de respecter le pluralisme.

 Il existe plus de 300 chaines de télévision, il existe YouTube et autres relais médiatiques pour s’informer utilement, il existe des télévisions et radios alternatives. 

Supprimons cette chape de plomb orwellienne, et la France se portera mieux, politiquement et financièrement. Mais pour agir ainsi, il faut une qualité, qu’aucun homme ou femme politique qui nous gouverne n’a, du courage et de la volonté. 

Si l’état et les collectivités arrêtaient de donner de l’argent à tort et à travers au monde entier ; si l’on abrogeait « l’odieux visuel public », comme l’a qualifié si judicieusement Gilles William Goldnadel ; si l’État avait enfin le courage de s’attaquer au mille -feuille administratif en éliminant les doublons et en limitant le nombre d’élus ; si l’on supprimait une quinzaine voire une vingtaine d’agences gouvernementales qui ne servent strictement à rien chacun le sait, Bayrou n’aurait plus besoin de se gratter les méninges pour trouver de l’argent pour les futurs retraités et pour baisser les charges qui minent l’emploi, ni d’inventer de nouveaux impôts et taxes. 

00:58 Publié dans Michel Festivi |     http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2025/07/01


ET AUSSI

UE : 15 M€ pour « l’inclusivité » dans la viticulture en Afrique du Sud

Bruxelles va arroser les vignerons des antipodes avec notre argent, au grand dam de nos producteurs en crise.
@Salomé Guruli-Unsplash
@Salomé Guruli-Unsplash

On croyait avoir tout vu. Eh bien, non ! 

 L’Union européenne peut encore nous surprendre. 

C’est ainsi que, ressuscitant un accord de 2002 – pourquoi maintenant ? –, les crânes d’œuf de Bruxelles vont aller arroser les vignerons des antipodes avec notre argent. 

Alors que la viticulture française traverse une crise extrêmement grave, l’UE octroie une subvention de 15 millions d’euros aux viticulteurs sud-africains pour favoriser « l’inclusivité » des Noirs et des femmes dans la profession. 

On se pince...

 

Nicolas ne boit plus mais il paye

La viticulture française est au plus mal, confrontée à une baisse de la consommation, des problèmes climatiques, financiers et commerciaux, auxquels s’ajoute le casse-tête toujours plus insurmontable des réglementations. 

Sécheresses, pluviométrie catastrophique, maladies afférentes et traitements en conséquence : la vigne française va mal et, dans certaines régions, très mal. 

Acculés parfois, lâchés par les banques françaises qui ont décidé de se retirer de la filière viticole, ils sont nombreux à vendre, laissant un pan du terroir français passer sous pavillon étranger.

L’accord avec l’Afrique du Sud date de 2002, mais en fin de semaine dernière, une publication de Vitisphère en date du 26 juin explique que la subvention va être versée.

 Cela, au moment où les viticulteurs français réclament la mise en place du plan de restructuration du vignoble, conformément au projet de réforme de la réglementation vitivinicole.

 Il s’agit du « paquet vin » qui doit permettre de résoudre, au plan national, les problèmes de production et de stocks, en autorisant l'arrachage et/ou la distillation.

 Encore faut-il avoir les moyens de le mettre en œuvre.

 

Le beurre, l’argent du beurre et la peau des viticulteurs français !

L’ex-député RN de Gironde Grégoire de Fournas, viticulteur dans le Médoc, témoigne de l’indignation de la profession.  

« Cet accord-cadre de 2002, conclu, comme toujours, dans une logique très libérale, formalisait une sorte d’échange, nous dit-il.

 À savoir la reconnaissance de l’étiquetage et des appellations des vins français contre un contingent détaxé de 1,2 million d’hectolitres de vins d’Afrique du Sud. 

C'est un tiers de ce que produit le Bordelais. 

Et s'ajoute donc à cela une subvention de 15 millions d’euros pour les viticulteurs d’Afrique du Sud ! » 

Autrement dit, « pour les Sud-Africains, le beurre, l’argent du beurre et la peau des viticulteurs français ! » 

 Même écœurement du côté de sa collègue Stéphanie Galzy, députée RN de l’Hérault, qui écrit, sur X : « Pendant qu’on regarde mourir notre patrimoine, nos terroirs, nos familles, Bruxelles finance des projets à l’autre bout du monde. 

Quelle honte ! Quel mépris ! »

Les viticulteurs sont d’autant plus indignés qu’à ce scandale économique s’ajoute celui du motif invoqué : « l’inclusivité ».

 En effet, on ne manque pas d’être étonné en apprenant que cette subvention de 15 millions d’euros doit servir à « stimuler une croissance inclusive, à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et à soutenir le développement de marques, d’exploitations agricoles, d’établissements d’enseignement et d’entreprises détenues par des Noirs tout au long de la chaîne de valeur du vin et des spiritueux ».

 Plus simplement, d’épauler des projets portés par des Noirs, des femmes et des jeunes. 

C’est fort aimable, mais est-ce bien une priorité quand, nous dit Grégoire de Fournas, « le vignoble bordelais traverse une crise comme il n’en a jamais connu » et se bat pour sa survie ? 

 

Dans l'immédiat, c’est Gilles Pennelle, député RN au Parlement européen et membre de la commission agriculture, qui va intervenir pour tenter de bloquer le versement de cette subvention à l’Afrique du Sud.

Une mesure urgente car, prévient Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, « au moment où nous demandons des crédits de réserve de crise pour accompagner les viticulteurs, cette décision va mettre le feu »

 L’Union européenne, avec la complicité des gouvernants français, a décidé de tuer nos agriculteurs.

 Il semble que ce soit maintenant le tour des viticulteurs.


Picture of Marie Delarue
Par Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste    https://www.bvoltaire.fr



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire