vendredi 12 décembre 2025

DES TANKS CONTRE LES AGRICULTEURS DE L' ARIÈGE .....

 TRIBUNES LIBRES !

Ces ordures, lâches devant les dealers, envoient les tanks contre les paysans de l’Ariège


Nous l’avouons, nous avons davantage confiance en notre ami Alain de Peretti que dans le ministère de l’Agriculture du gouvernement Macron. 

Aussi, quand Alain nous dit que la dermatose nodulaire n’est pas transmissible à l’homme et ne représente aucun danger, nous le croyons, parce que son vécu parle, comme le confirme l’appel qu’il a lancé il y a quelques jours.

https://www.facebook.com/groups/347048324247175/posts/1164893655795967/

https://ripostelaique.com/dnc-derriere-labattage-sanitaire-la-liquidation-programmee-de-lelevage.html

 

Cet argument est repris lors d’un reportage de Frontières, présent sur place.

 

Quand les paysans comme Sébastien Béraud ou Pierre-Guillaume Mercadal nous disent que c’est monstrueux d’abattre des troupeaux par centaines pour des raisons bidons, et que cela cache la volonté de détruire l’agriculture française pour briser notre souveraineté alimentaire et imposer les règles du Mercosur, nous avons tendance à les croire.

Et quand, en Ariège, parce que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, tout un département et toute une profession se mobilisent, parce qu’on va abattre deux cents bêtes supplémentaires, qui ne représentent aucun danger pour le consommateur, nous avons tendance à soutenir ces paysans, parce que leur discours nous parle et nous va droit au cœur, bien que nous ne soyons pas, pour la plupart d’entre nous, des spécialistes des questions agricoles.

https://www.fdesouche.com/2025/12/11/tensions-entre-agriculteurs-et-crs-dans-lariege-contre-labattage-dun-troupeau-direct/

 

Mais quand nous voyons l’appareil d’État qui se met en place contre les agriculteurs, quand nous voyons des véritables tanks, appelés des Centaure, s’en prendre aux véhicules des paysans, durement achetés à la sueur de leur travail, et que nous voyons l’État de Macron s’en prendre à eux comme s’ils étaient des délinquants, quand ils foutent une paix royale aux racailles et aux dealers, présents sur 1500 points en France, alors, oui, nous traitons d’ordures et de salauds tous les complices de cette agression contre le peuple français et ses paysans qui ne veulent pas mourir.

 

Ils ont tout fait pour saboter le mouvement, mais les paysans les plus déterminés ne sont pas tombés dans le piège.

 C’est un esprit de résistance qui se dessine dans l’Ariège, et on peut penser que cohabitent peut-être des gauchistes et des patriotes, unis contre un régime qui gaze les paysans, mais aussi les bêtes qui vont mourir, asphyxiées. 

Nous sommes vraiment dirigés par des ordures.

Ordures, Macron, Lecornu, la ministre de l’Agriculture, le gouvernement, le préfet…

Ordures, les forces de l’ordre complices ! Ils ne connaissent pas l’histoire des braves pioupious du 17e ?

https://www.youtube.com/watch?v=MBLW22wHnTw

Ordures les députés qui ont sauvé Lecornu, en votant leur plan pourri qui va creuser le déficit de la Sécu de 17 milliards à 24 milliards et qui, encore pire, ont sauvé Macron.

Ordures les vétérinaires qui, alors qu’ils sont payés pour soigner les bêtes, les abattent sans vergogne.

Ordures tous les politicards qui depuis 40 ans laissent crever nos campagnes et arrosent de milliards les banlieues islamisées pour acheter la paix sociale, tout en continuant à imposer des millions d’immigrés, majoritairement musulmans, à nos compatriotes, dans un pays par ailleurs ruiné.

 

À l’heure où nous bouclons cet édito, nous ignorons comment les choses vont tourner cette nuit. 

Mais il est évident que la haine de ce régime va s’aggraver et que des représailles contre tous les symboles de l’État, ses préfectures, ses commissariats, ses gendarmeries, ses tribunaux, sans parler des permanences de députés collabos, vont souffrir.

Et peut-être pas seulement eux…

 

ET AUSSI

 


Ariège : On ne massacre pas un troupeau impunément

 


On croyait avoir tout vu : l’industrialisation des terres, la mise au pas des campagnes, la réduction du vivant à des tableaux Excel.


Mais voilà qu’aujourd’hui, au nom d’une DNC brandie comme un talisman bureaucratique, on exécute des troupeaux entiers, on rase des lignées, on efface cent ans de sélection comme on clique sur “supprimer”.

 

C’est un monde qui s’effondre, et il faudrait encore applaudir ? 

Il faudrait encore se taire ?

 
Le crime : tuer le vivant au nom de la gestion du vivant, et abattre des animaux pour ne pas qu’ils meurent !


Un troupeau n’est pas un stock. Une vache n’est pas un produit périmé. 

Un animal n’est pas remplaçable.


Chaque bovin porte une mémoire génétique unique, tissée par le temps, par les terroirs, par la sueur d’hommes et de femmes qui travaillent avec le vivant — pas contre lui.
 

Et pourtant, on abat. On abat en masse. 

On abat pour rien : par réflexe, par protocole, par confort administratif.


On détruit même la viande, à grand renfort de camions, comme si la planète croulait sous la nourriture.


Quel luxe répugnant : gaspiller des tonnes de viande consommable pendant que des éleveurs voient leur vie partir à l’équarrissage.

 

La trahison : quand ceux qui devraient protéger deviennent les agents du désastre
 

La profession vétérinaire institutionnelle devrait être la gardienne des valeurs de la vie.
Guérir, accompagner, comprendre.


Mais une partie de ses structures s’est muée en bras armé bureaucratique de la procédure : on valide des abattages comme on approuverait une commande de fournitures.


Où est passé la vocation de soigner ?


Les associations de protection animale, si promptes à s’indigner pour un chien oublié dans une voiture, restent muettes face à des centaines de bovins condamnés sans procès.


Là, plus de cris, plus de vidéos larmoyantes. Silence radio.

Quant aux porte-étendards de l’écologie de salon, il faudrait leur rappeler une vérité simple :
les prairies existent parce que les vaches y vivent, les paysages survivent parce que les paysans les entretiennent, la biodiversité se maintient parce que l’élevage extensif structure les écosystèmes.


Mais non : depuis leurs bureaux citadins, ils rêvent d’un monde “naturel” sans paysans — un désert de friches stériles sous un vernis vert, couvert d’éoliennes et de « fermes » photovoltaïques.


Et que dire de nos médias « labellisés » qui préfèrent disserter des derniers soubresauts d’un système à l’agonie plutôt que braquer les projecteurs sur ce qui se passe dans nos campagnes ?

 

Le refus : les paysans ne se laisseront pas effacer

 
On pensait les éleveurs résignés, dociles, voués à l’effacement. Erreur fatale.


Une colère sourde monte des campagnes, une colère de racines, de terre, de bêtes vivantes.


Les tracteurs bloquent les routes.

 Les éleveurs veillent leurs troupeaux condamnés comme on veille des martyrs.


Les collectifs se lèvent, les voix se libèrent, et les mensonges officiels se fissurent.
Parce qu’à un moment donné, il faut dire NON.


Non à la mort automatique.


Non au sacrifice du vivant.


Non à ce système qui détruit au lieu de protéger.

 

La vérité : ce ne sont pas les paysans qu’on abat — c’est notre avenir

 
À chaque bête qu’on tue pour satisfaire un protocole, à chaque lignée qu’on efface pour éviter un examen, c’est notre rapport au vivant qu’on mutile.


L’agriculture paysanne ne demande pas la charité.


Elle réclame la raison, la science, la prudence — la vraie, pas celle qui tue à l’aveugle.
Ce texte est une alerte. Un cri. 

Une rupture du silence.


Parce qu’on ne massacre pas un troupeau impunément.


Parce qu’on ne balaye pas un patrimoine génétique comme de la sciure.


Parce qu’on ne piétine pas ceux qui nourrissent le pays sans provoquer une révolte de dignité.


La résistance paysanne ne fait que commencer. 

Et cette fois, elle ne se laissera plus étouffer.

L’Ariège est une terre de résistance, souhaitons que s’y produise l’étincelle qui enflammera la plaine et qui mettra fin à ce cauchemar !

Par Alain de Peretti

 Source et Publication :    https://ripostelaique.com

 

ET AUSSI

Ariège : la colère agricole explose à Bordes-sur-Arize – et pourrait bien devenir un boomerang politique pour l’État et Bruxelles

À Bordes-sur-Arize, petit village ariégeois de 500 habitants niché au pied des Pyrénées, la détection d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a déclenché en quelques heures une mobilisation agricole d’une intensité rarement vue depuis les grands mouvements paysans des années récentes. 

Le 9 décembre, la préfecture a ordonné l’abattage total des 207 bovins du GAEC de Mouriscou, une exploitation familiale connue dans la région pour la qualité de son cheptel. 

Cette décision, appliquée au nom du protocole sanitaire européen, a immédiatement suscité une onde de choc chez les éleveurs, d’autant que la vache malade était décédée la veille, laissant espérer une prise en charge différente.

Dès le soir même, des centaines d’agriculteurs venus de toute l’Occitanie ont convergé vers l’exploitation pour empêcher l’intervention des services vétérinaires. 

En quelques heures, les accès ont été bloqués par une quarantaine de tracteurs, des troncs d’arbres et des barrières improvisées, transformant la ferme en véritable camp retranché. 

Malgré le froid de décembre, des feux de camp ont été allumés et des rotations organisées afin d’assurer une présence continue autour de l’exploitation.

 Si aucune charge policière n’a eu lieu dans la nuit, la présence d’un hélicoptère de gendarmerie et de véhicules blindés stationnés aux abords a contribué à alimenter un climat de tension palpable.

La colère qui s’exprime ici dépasse largement le cadre d’un protocole sanitaire. Les éleveurs dénoncent une approche qu’ils jugent brutale, disproportionnée et surtout déconnectée de la réalité de leur métier. 

Beaucoup rappellent que la DNC, bien qu’elle puisse être grave, n’est pas transmissible à l’homme et qu’elle peut être contenue grâce à l’isolement des bêtes malades et à la vaccination ciblée.

 Ils ne comprennent pas pourquoi la France, sous pression réglementaire européenne, s’interdit encore de recourir à la vaccination préventive, alors que d’autres pays la pratiquent depuis des années. 

« On n’élève pas des bêtes pour l’argent, mais parce qu’on les aime et qu’on vit avec elles », résume un éleveur local, bouleversé par ce qu’il considère comme un massacre inutile.

https://x.com/jon_delorraine/status/1999055536915169713?s=20

La situation s’est encore tendue lorsque la Coordination rurale a annoncé, le 10 décembre, qu’un deuxième foyer venait d’être confirmé dans les Hautes-Pyrénées, sur une exploitation liée par un transport d’animaux à la ferme des Vergé.

 Ce nouveau cas a entraîné l’élargissement immédiat de la zone de protection à 100 kilomètres, plongeant des dizaines d’autres éleveurs dans l’inquiétude et la perspective de nouvelles euthanasies massives. 

Pour certains, l’annonce a agi comme un électrochoc, ravivant de douloureux souvenirs, notamment chez ceux qui ont déjà vécu le traumatisme de la tuberculose bovine et des abattages systématiques.

Au fil des heures, la mobilisation s’est élargie bien au-delà des syndicats traditionnels.

 Des élèves du lycée agricole de Pamiers ont bloqué leur établissement pour soutenir le fils de l’éleveur concerné, dénonçant la violence de la décision administrative. 

Plusieurs organisations syndicales, pourtant souvent divisées, ont signé des communiqués communs pour dénoncer un protocole qu’elles estiment inhumain et inadapté. 

Toutes pointent du doigt la même responsabilité : celle d’un État qui applique des normes européennes jugées absurdes, sans écouter les premiers concernés.

La ministre de l’Agriculture, dont la venue avait été annoncée puis démentie, est la grande absente de cette séquence. Beaucoup d’éleveurs y voient le symptôme d’un pouvoir sourd à leurs angoisses. 

Leur proposition d’un protocole expérimental — abattage de la seule vache malade, isolement du troupeau et surveillance renforcée — aurait été balayée d’un revers de main, ce qui a renforcé l’impression que les décisions sont prises ailleurs, par des autorités lointaines et imperméables à la détresse humaine.

À mesure que la situation se tend, les conséquences politiques se dessinent. Plusieurs tracteurs ont commencé à bloquer des routes autour de Toulouse, à l’appel des syndicats agricoles, qui promettent une amplification du mouvement tant que l’État refusera de revoir son protocole. 

Beaucoup voient dans cette crise un possible point de bascule, comparable à ce qu’a été le “siège” de l’A64 en 2023. 

L’abattage de tout le troupeau pourrait devenir, pour les campagnes françai

ses, le symbole d’un pouvoir central considéré comme froid, technocratique et déconnecté de la réalité.

La crise de Bordes-sur-Arize s’inscrit dans un contexte déjà explosif : effondrement du nombre d’exploitations, concurrence des importations, multiplication des normes européennes, hausse des charges, et sentiment croissant de perdre la maîtrise de son métier et de sa terre.

 En s’en tenant strictement au protocole européen de la DNC, le gouvernement joue aujourd’hui bien plus que la gestion d’un foyer sanitaire : il joue sa relation avec tout un monde paysan qui n’en peut plus de subir ce qu’il perçoit comme une série de décisions venues d’en haut et appliquées sans discernement.

Si l’intervention des forces de l’ordre a lieu et que les 207 vaches sont euthanasiées sous la contrainte, le choc pourrait durablement marquer les campagnes françaises.

 Et le boomerang politique, déjà lancé, pourrait revenir bien plus vite que prévu.

Crédit photo : Twitter Didier Maïsto

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