REVUE DE PRESSE !

« Nos policiers en ont ras le bol d’être la cible de ces idéologies haineuses.
» Chez Alliance Police, premier syndicat des forces de l’ordre, la programmation du groupe « Les Hameçons tordus » au Coquelicot, à Fougères (35), ne passe pas.
Certaines paroles des chanteurs punk, attendus ce vendredi 12 décembre dans ce café associatif subventionné d’Ille-et-Vilaine pour un concert de soutien aux mineurs isolés expulsés de Maurepas à Rennes, ont attiré l’attention de l’antenne bretonne du syndicat.
Bousiller du flic fait partie des titres répertoriés par le groupe et signalés au préfet par Alliance Police, qui dénonce une « représentation qui porte atteinte aux forces de l’ordre ».
Nous venons de saisir M. le Préfet pour demander l’annulation du concert prévu au café Le Coquelicot subventionné par des fonds public à Fougères.
Le groupe Les Hameçons Tordus a dans sa discographie une chanson ouvertement anti-police, appelant à “bousiller du flics”. pic.twitter.com/4RleXq5mPo
— Alliance PN ille et vilaine 35 (@AlliancePN35) December 9, 2025
En France, la haine décomplexée du « flic »...
Si le syndicat annonce avoir demandé la suppression de cette programmation, le groupe, engagé contre les « violences policières », a finalement retiré de son répertoire la chanson en question.
Il a reconnu, ce mardi 10 décembre, avoir été « totalement dépassé par les paroles d'une chanson qui n'aurait pas dû sortir de notre cave », rapportent nos confrères de France Bleu.
Les musiciens disent comprendre que « ces paroles aient choqué » et assurent ne revendiquer « aucune violence », en rappelant qu’il s’agissait d’un « texte de fiction ».
Une fiction, peut-être, mais qui s’inscrit dans une série d’hostilités visant les forces de l’ordre dont « les conséquences se ressentent sur le terrain, dans les quartiers difficiles, dans des manifestations sociales, culturelles et sur les réseaux sociaux », souligne Alain Barberis, secrétaire régional Auvergne-Rhône-Alpes d’Alliance Police.
Il y a quelques jours, le 6 décembre, des inscriptions lumineuses étaient projetées sur la façade des Beaux-Arts à Lyon, lors d’un spectacle de la Fête des Lumières, où l’on pouvait lire « La police blesse et tue », « La violence policière est partout » ou encore « Non à l’État policier ».
Cette action, revendiquée par les Soulèvements de la Terre a entraîné un dépôt de plainte du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.
Des insultes qui « sont toujours effectuées par une minorité bruyante, idéologiquement d’extrême gauche », poursuit le représentant syndical, qui regrette qu’elles soient « attisées par certains discours politiques irresponsables ».
...attisée par les politiques
De fait, le même jour, lors de son premier rassemblement de campagne, le député insoumis Sébastien Delogu déclarait : « Ça les fait criser quand on dit que la police tue, mais la police a tué son frère. »
Plus tôt, en octobre, le ministre de l’Intérieur avait déjà porté plainte contre quatre députés insoumis pour des propos similaires, à l’occasion des vingt ans de la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, à Clichy-sous-Bois.
À ces déclarations s’ajoutent d’autres expressions publiques visant les forces de l’ordre comme le jeu de société Fachorama, représentant un « flic raciste de la BAC », qui a été mis en vente, y compris chez de grands distributeurs, donnant lieu à une nouvelle plainte du « premier flic de France ».
Pour Alliance Police, l’ensemble de ces attaques n’influence toutefois « que les courants idéologiquement extrêmes ».
Si le syndicat estime qu’il existe « peu d’impact sur la très large majorité de la population qui aime sa police » et que « les institutions soutiennent les policiers », il rappelle que les principaux concernés « en attendent davantage car il y a urgence, alerte-t-il, dans la maison police ».
Source : https://www.bvoltaire.fr/nos-policiers-en-ont-ras-le-bol-un-concert-anti-police-en-ille-et-vilaine/


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