Dans le monde anglo-saxon les révolutions libérales ont été préparées par des think-tanks, ces « boîtes à idées » qui offrent une assise rationnelle et intellectuelle aux débats et projets politiques des citoyens et des partis qui les représentent. Ils font des études et des recherches, mais ils communiquent aussi pour partager leurs conclusions et leurs propositions. Ils font évoluer le débat politique et l’action publique, notamment en faisant advenir de nouvelles idées puis de nouvelles majorités. Ainsi, ces think tanks américains comme l’American Enterprise Institute (AEI), Heritage Foundation, Cato Institute, Atlas Network et bien d’autres ont permis de reconstruire aux Etats Unis une pensée libérale forte après les années de déshérence du New Deal.
En France les années 1980 ont également permis à divers think tanks de redonner de la vigueur aux idées libérales, notamment l’ALEPS, longtemps dirigée par Jacques Garello et qui a beaucoup aidé à la création de l’IREF au début des années 2000 et à son développement ultérieur. Les think tanks pensent la politique pour permettre que jaillisse l’action publique de manière ordonnée, rationnelle, efficace. Car la pensée précède l’action comme je l’ai expliqué plus complètement dans ma chronique publiée dans Contrepoints. Les think tanks ont vocation à animer le débat politique et armer une pensée globale, cohérente, souvent visionnaire. En ce sens, l’IREF et Contrepoints ne cantonnent pas leurs analyses ou leurs interventions à l’économie mais, bien plus fondamentalement, replacent celle-ci dans une conception anthropologique, cherchant à donner des racines et des ailes à la liberté.
Nous défendons toutes les libertés, celle de l’enseignement plombé par les syndicats et le monopole de la collation des grades, celle des entreprises assommées de normes et d’impôts, celle des citoyens infantilisés, celle des collectivités locales sans autonomie d’action et de ressources. Nous luttons contre l’emprise du Léviathan étatique, nous nous battons pour une réduction drastique des dépenses publiques qui alimentent des médias et une culture délétères, qui entretiennent un fonctionnariat impotent, qui encouragent l’assistanat… Nous défendons la liberté pour tous de choisir leurs assurances santé, chômage, retraite, comme l’école de leurs enfants, leur université… Nous voulons permettre à chacun d’assumer la responsabilité de sa vie et d’en retrouver la maîtrise. d’assumer la responsabilité de sa vie et d’en retrouver la maîtrise. |
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