Le procureur Anne de Fontette était fatiguée d’avoir fait condamner 5 fois Brigitte Bardot

Bien avant le djihad judiciaire subi par Riposte Laïque, Éric Zemmour ou Frontières, Brigitte Bardot fut une pionnière dans l’exercice.
Son tort ?
Avoir dénoncé la barbarie de l’égorgement subi par les moutons, le jour de la fête de l’Aïd, et avoir signalé que, contrairement à ce que préconise la loi, cela se faisait sans étourdissement, engendrant des souffrances cruelles aux animaux.
Déjà condamnée à quatre reprises depuis 1998, elle a été traînée à nouveau devant les juges en 2006 par les racketteurs de l’antiracisme pour avoir écrit une lettre à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, lui demandant d’intervenir.
Cette fois encore, comme les fois précédentes, c’était le procureur Anne de Fontette qui sonnait la charge, au nom du parquet, donc du gouvernement.
Dans cette lettre,Brigitte écrivait: « Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes ».
Des propos poursuivis par plusieurs associations antiracistes (Mrap, LDH et Licra) au titre de la « provocation à la discrimination ou à la haine raciale » envers la population musulmane.
Absente à l’audience, Brigitte Bardot, alors âgée de 73 ans, avait adressé une lettre au tribunal : « Je suis écœurée par le harcèlement que me portent ces associations.
Je ne me tairai que lorsque les étourdissements seront pratiqués sur les animaux avant l’abattage rituel ».
Elle ajoutait qu’elle se disait « fatiguée et lasse ».
« Moi aussi, je suis fatiguée et lasse », osa lui répondre la procureur de la République, Anne de Fontette, rappelant les quatre condamnations de Brigitte Bardot pour des propos similaires depuis 1997.
Des propos scandaleux, renvoyant dos à dos une femme libre harcelée par les commissaires politiques de l’antiracisme et du parquet et ses bourreaux.
La procureur ira même jusqu’à demander des peines de prison avec sursis pour faire taire Brigitte.
« Elle pourrait tout autant écrire qu’il faut bouter les Arabes hors de France », a lancé Anne de Fontette, dénonçant « les fadaises » de l’héroïne de Et Dieu créa la femme.
Vingt ans plus tard, cela s’appelle la remigration, Madame le procureur, et ce n’est pas un gros mot, si on évoque le nécessaire renvoi des islamistes qui veulent conquérir la France.
Anne de Fontette avait demandé des amendes plus lourdes que celles prononcées lors des quatre premières condamnations, pour faire taire définitivement la dissidente Brigitte, ce qu’ils ne parviendront jamais à faire.
« Vous y voyez du racisme, de la xénophobie, mais moi je n’y vois que l’expression d’un combat qui est le sien, celui en faveur de l’étourdissement préalable des animaux avant l’abattage », a plaidé l’avocat de Brigitte Bardot, Me François-Xavier Kelidjian.
L’avocat de la LDH Jacques Montacie a, lui, demandé au tribunal de « mettre un coup d’arrêt » aux déclarations de la septuagénaire.
https://www.france24.com/fr/20080416-brigitte-bardot-proces-propos-racistes-justice-racisme
Plus libre que jamais, Brigitte Bardot avait aggravé son cas en faisant le parallèle entre l’égorgement des animaux et les égorgements humains pratiqués par les islamistes.
« On égorge femmes et enfants, nos moines, nos fonctionnaires, nos touristes et nos moutons, on nous égorgera un jour, et nous l’aurons bien mérité.
La France musulmane, une Marianne maghrébine ?
Pourquoi pas, au point où on en est ?«
La même procureur Anne de Fontette sévissait en 2011 contre Éric Zemmour, quand il avait osé dire que la plupart des trafiquants de drogue étaient noirs ou arabes, ce qui est plus que jamais une évidence.
Brigitte Bardot subira encore les foudres des antiracistes et du parquet, en 2021, prenant une lourde amende de 20.000 euros pour avoir défendu les animaux réunionnais, souvent persécutés par une population pas toujours regardante avec la souffrance animale.
Et elle avait été aussi condamnée pour avoir eu la dent dure contre le président des chasseurs et les adeptes de la chasse.
Brigitte Bardot avait une cohérence totale.
Symbole de la liberté de la femme, elle considérait que celle-ci ne pouvait que s’accompagner d’une liberté de parole absolue, dans la meilleure tradition française.
Des Anne de Fontette et autres racketteurs de l’antiracisme le lui ont fait payer cher, mais jusqu’au bout, Brigitte Bardot sera restée cette merveilleuse femme libre, amoureuse de la France et impitoyable avec ceux qu’elle n’aimait pas.
Par Lucette Jeanpierre
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dimanche, 28 décembre 2025
La mort d’une icône
Le billet de Patrick Parment
La mort de Brigitte Bardot nous touche car au-delà de l’actrice, il y avait une femme aux convictions profondes qui défendait une certaine idée de la France très éloignée de la tambouille que la gauche et le mainstream nous vendent depuis des décennies.
Elle était l’incarnation d’une France gauloise, sans gauloiserie pour autant, que défendaient aussi les Gilets jaunes auxquels elle avait apporté son soutien.
Il n’est pas interdit de dire non plus qu’elle fut l’une des plus belles femmes indo-européennes qui soit, renvoyant Marilyn Monroe au niveau de mère Theresa.
On ne saurait lui reprocher non plus d’avoir cédé aux avances de tous ces hommes qui lui cavalaient après de Gilbert Bécaud à Serge Gainsbourg.
Tout comme elle fut le phantasme de bien des gamins boutonneux ou pas.
Bien évidemment, les médias officiels ne s’en tiennent qu’à l’actrice omettant de signaler au passage qu’elle était contre l’immigration, l’islam, l’abattage hallal des animaux, le communautarisme et le métissage de notre pays.
Pas par racisme mais bien pour la défense et le respect de notre identité culturelle.
C’est aussi la raison pour laquelle elle ne se privait pas de critiquer cette classe politique, indigne à ses yeux, veule et lâche.
On ne peut que lui pardonner sa défense parfois excessive des animaux, mais son combat était noble.
Et, en la matière, elle a fait reculer bien des pratiques comme celle concernant le massacre des bébés phoques.
D’autant que sa parole dépassait largement nos frontières.
Oui, Brigitte Bardot était une icône et la République gaullienne ne s’y est pas trompée en la prenant comme modèle, en 1968, pour la statue de Marianne figurant dans toutes nos mairies.
Elle incarnait la France que nous aimons.
Adieu Brigitte et merci.
15:14 Publié dans Le Billet de Patrick Parment |

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