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« On fait plus de gosses qu’eux » : à LFI, un esprit de revanche anti-Français a

Des propos carrément décomplexés.
Ce 23 décembre, le député LFI Carlos Martens Bilongo était l’invité d’une émission de la plate-forme communautaire « La Librairie africaine ».
Il y était notamment question de « l’entrisme » des membres de la « diaspora » au sein des institutions françaises.
« La lutte contre le racisme passe par une prise du pouvoir, y a répondu l’élu d’extrême gauche, sûr de lui. Je suis déjà député, on a déjà mis un pied à l’intérieur ! »
Se sachant en terrain ami, Carlos Martens Bilongo a alors développé sa pensée et précisé le sort qu’il réserve à ceux qu’il nomme « ces gens-là » : « Ici, ce que nos parents et nos grands-parents ont enduré de la part des Français, on ne va pas faire table rase.
Moi, je ne vais pas laisser ces racistes faire leur petite vie.
On va leur montrer qu’on est plus nombreux.
Ils ont voulu se foutre de nous, ils ont voulu nous insulter ?
Nous, on est plus intelligents qu'eux, on est plus endurants, on fait plus de gosses qu'eux, tant pis pour eux… »
Non loin du député, sur une affiche placardée au mur, on peut lire un message portant le même esprit de revanche ethnique : « J’ai entrepris la vengeance de ma race ».
Tout un programme.
Carlos Mertens Bilongo : Le grand remplacement, c'est l'amour !
Le député @FranceInsoumise du Val d'Oise déclare : "On a fait plus de gosses qu'eux, et bien tant pis pour eux."
️ La Librairie Africaine @FrDesouche pic.twitter.com/vJsePeGxx6
— French Carcan (@FrenchCarcan) December 26, 2025
Sur X, de nombreux Français ont très mal pris ces propos les visant nommément. « "On" est plus intelligent ?
C'est qui, "on" ? », a notamment interrogé un dénommé Manu.
« De qui parle le député Bilongo quand il dit "on fait plus de gosses qu'eux" ?
Des racistes ? Des gens d'extrême droite ?
Non. Il parle évidemment des Blancs.
Pour lui, le combat n'est pas idéologique, il est démographique », a ajouté Lebrac.
« Il parle des Français à la troisième personne, conscient qu’il n’en est pas un et qu’il est en guerre contre eux », a estimé un certain Grumpy.
Pour Jérôme, enfin, ces propos devraient suffire à « disqualifier cette meute », tout comme « ceux envers Rachida Dati ».
Un sexisme débridé
Car M. Bilongo a en effet profité de son intervention dans « La Librairie africaine » pour charger la candidate LR à la mairie de Paris.
Alors qu’il était question du succès des personnalités issues de « la communauté afro » au sein de la sphère politique française, l’élu insoumis de Seine-Saint-Denis a tenu des propos pour le moins injurieux.
« Tu prends d’autres personnes où c’est par "promotion canapé" ou en couchant avec des hommes qu’elles sont arrivées ministre de la Culture aujourd’hui et prétendent à la mairie de Paris », a-t-il ainsi fait valoir, avant de citer le prénom Rachida et déclencher l’hilarité de ses deux interlocuteurs.
"Rachida elle survit grâce à autre chose…"
Selon @BilongoCarlos, la ministre de la culture et candidate à la mairie de Paris, @datirachida, aurait réussi en…
️ La Librairie Africaine pic.twitter.com/vhXbwcP02E
— French Carcan (@FrenchCarcan) December 24, 2025
Mis en cause par une bonne partie de la classe politique, du ministre chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, à l'ancienne députée d’extrême gauche Raquel Garrido, Carlos Martens Bilongo est revenu sur ses propos dans un long tweet rédigé en écriture inclusive.
« Je regrette les propos sexistes que j'ai employés […]
J’ai présenté mes excuses à Madame Dati, et les réitère ici publiquement, ainsi qu’à celles et ceux qui ont été légitimement heurté•es. »
Opportuniste jusqu'au bout des ongles, il a profité de cette mise au point pour se victimiser, déclarant qu’il était un homme « socialisé dans une position de domination ».
En clair, la proie du racisme systémique.
À raciste, raciste et demi
Le député LFI n’a pas profité de son tweet d’excuse pour revenir sur ses propos visant « les Français ».
« En revanche, les propos racistes, suprémacistes et remplacistes sont assumés et revendiqués », a ainsi regretté le sénateur RN de Seine-et-Marne Aymeric Durox.
Dans un précédent tweet, le même élu avait rappelé que « les pogroms anti-Blancs en Afrique du Sud ont commencé avec ce genre de discours décomplexé ».
Carlos Martens Bilongo a beau s’en prendre alternativement aux « Français », puis aux « racistes » - mis dans un même sac -, chacun comprend qu’il cible en réalité les non-« racisés ».
Dans une autre séquence issue de la même émission, M. Bilongo précise d’ailleurs la population visée : il s’agit des « Benoît », « Marie-Antoinette » ou autres « Dupont »…
Carlos Bilongo incapable de répondre à une question enfantine
Le député de la @FranceInsoumise semble d'une inconsistance intellectuelle fort malaisante, celui-ci trouve néanmoins suffisamment de ressources en lui même pour attaquer d'hypothétiques "Benoît",… pic.twitter.com/Arq8U3uNRO
— French Carcan (@FrenchCarcan) December 26, 2025
« Leurs ennemis ne sont pas les "racistes", ce sont les Blancs », déclare le syndicat La Cocarde étudiante.
Une analyse partagée par l’avocat Gilles-William Goldnadel : « Le Parti Antisémite est, de manière cohérente, le Parti Anti-Blanc. Il doit être dissous juridiquement ou éradiqué électoralement. »
La balle est désormais dans le camp des « Français ».
Source : https://www.bvoltaire.fr/on-fait-plus-de-gosses-queux-a-lfi-un-esprit-de-revanche-anti-francais-assume/?

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