mercredi 24 septembre 2025

FRANCE TÉLÉVISION : GASPILLAGE , UN SERVICE PUBLIC DEVENU UNE CARICATURE !

 

France Télévisions : révélations sur ce que fait Delphine Ernotte des milliards d’argent public

Shutterstock

La Cour des comptes vient de publier un rapport au vitriol sur France Télévisions. 

Et derrière les communiqués triomphants de Delphine Ernotte, c’est un paysage de ruines qu’on découvre : gabegie, sur-rémunérations, frais faramineux, organisation du travail héritée des années 70… 

Tout est à l’avenant.

Un gouffre financé par les Français

Avec 3,3 milliards d’euros de budget, dont 2,6 milliards directement ponctionnés dans la poche des contribuables, France Télévisions vit largement au-dessus de ses moyens.

 En huit ans, le groupe a cumulé 81 millions d’euros de pertes nettes, et 2025 devrait afficher un déficit d’exploitation de 50 millions supplémentaires. 

La trésorerie est si basse qu’elle pourrait plonger dans le rouge d’ici la fin de l’année, tandis que les capitaux propres fondent à vue d’œil, sous le seuil critique qui met en danger la survie même de l’entreprise.


Une masse salariale incontrôlable

La Rue Cambon pointe ce qui saute aux yeux depuis longtemps : la masse salariale est hors de tout contrôle. Indemnités de licenciement surdimensionnées, avantages sociaux délirants, recours massif aux taxis pour près de 4 millions d’euros par an, rémunérations « étonnantes » au regard du travail réel…

 On croirait une caricature. 

Le rapport cite aussi l’exemple d’un présentateur local bénéficiant d’une demi-journée de repos après cinq éditions présentées. 

Pendant ce temps, des plannings affichent parfois moins d’heures de travail que le contrat, mais la paie tombe à plein.

L’État complice de la faillite

L’ironie veut que la Cour des comptes n’accable pas seulement la direction, mais l’État actionnaire.

 Contradictions permanentes, absence de vision budgétaire, laxisme coupable : le gouvernement a contribué à l’impasse. 

Et demain, c’est encore lui — donc nous — qui devra renflouer le mastodonte pour éviter sa dissolution légale.

Le règne d’Ernotte : vitrine lisse, arrière-boutique délabrée

Sous Delphine Ernotte, France Télévisions affiche une façade pimpante : audiences stables, plateforme numérique qui profite de la manne des JO de Paris. 

Mais le contraste avec l’arrière-boutique est saisissant. 

Une organisation du travail d’un autre âge, des dépenses pharaoniques, et surtout une incapacité chronique à se réformer. 

Même la tentative de dénoncer l’accord collectif de 2013 s’annonce comme un baroud d’honneur trop tardif.

Un « service public » devenu caricature

Ce rapport, véritable réquisitoire, confirme ce que beaucoup dénoncent depuis des années : France Télévisions n’est pas un service public, mais une vache à lait pour ses salariés privilégiés et une caisse noire pour ses dirigeants. 

Pendant que les Français se serrent la ceinture, l’audiovisuel public s’offre des taxis, des costumes et des privilèges indécents.

 La Cour des comptes tire la sonnette d’alarme : sans réforme radicale, le « mammouth » s’écroulera, entraînant avec lui des milliards d’euros de gaspillage.

 

 Source :   https://lalettrepatriote.com/france-televisions

 

ET AUSSI

 

[EDITO]

 France Télévisions : les appels à la démission de Delphine Ernotte se multiplient

 
 
 
 
 
 
Le militantisme clandestin, aux frais du contribuable, c’est fini !
Capture d'écran
Capture d'écran

L’affaire Legrand-Cohen devient l’affaire France Télévisions.

 Et ce n'est pars le rapport très sévère de la Cour des comptes sur le groupe de télévision publique, publié ce 23 septembre, qui redorera le blason terni de la patronne Delphine Ernotte. 

Quelques jours après la révélation, par L’Incorrect, d'une conversation qui témoigne de la collusion entre la sphère de l’audiovisuel public et la gauche, la réaction de la présidente de France Télévisions et de ses lieutenants n’obtient pas tout à fait les résultats escomptés…

 Les appels à la démission de Delphine Ernotte, présidente depuis 2015, se multiplient.

Après Kévin Pfeffer, député RN de la sixième circonscription de la Moselle  « Ça suffit, maintenant. 

Dix ans que cette dame payée 400.000 euros par an avec nos impôts pourrit le service public. Il faut qu’elle parte ! » –, Marine Le Pen tape à son tour du poing sur la table. 

Appuyée sur des sondages qui la donnent en tête de tous les dirigeants politiques, avec plus de 30 % des intentions de vote à la présidentielle, la patronne du groupe parlementaire RN ne mâche pas ses mots dans le JDD : « C’est un secret de Polichinelle que Mme Ernotte est une militante très marquée à gauche. 

Mais là, elle franchit un cap supplémentaire », estime Marine Le Pen, qui considère qu’en attaquant violemment CNews et Europe 1, « elle n’est absolument pas dans son rôle ».

 La direction d’une entreprise d’information qui coûte chaque année 2,5 milliards d’euros au budget de l’État, donc aux Français, implique a minima de la retenue - au moins une apparence de neutralité.

 On n’y est pas. 

Pour la première fois, le mot est lâché par un politique de droite de premier plan : « démission ».  

« Ce type de sortie devrait conduire à son départ, parce qu’il ne revient pas à la présidente de France Télévisions de distribuer des brevets d’honorabilité aux chaînes privées », lance Marine Le Pen, qui s’explique : « Qu’il existe des médias d’opinion ne me choque pas. 

Mais un service public financé par les Français doit être irréprochablement neutre, et il ne l’est pas. »

Démission et privatisation

Le RN qui propose la privatisation de tous les canaux de France Télévisions, sauf un canal d’urgence pour les crises et un canal pour l’outre-mer (sans doute France O), trouve là une occasion en or de justifier son programme. « 

Une grande démocratie comme la France n’a aucune raison de dépenser 4 milliards par an pour un mastodonte médiatique partisan », poursuit Marine Le Pen. 

C’est exactement ce que dit Marion Maréchal : « Elle doit démissionner, cela me paraît absolument évident. 

Elle viole de manière flagrante l’article 25 d’une loi de 1983 qui impose à tous les fonctionnaires – et encore davantage, quand ils sont à ce niveau de responsabilité – une neutralité et un devoir de réserve. »

  La solution : « Privatiser cet audiovisuel public. »

La mesure était déjà proposée par Reconquête dès 2022 : le parti d’Éric Zemmour programmait la privatisation de France 2, France Inter, France Info, Mouv’ et FIP, et le transfert aux collectivités locales de France 3 et France Bleu.

Une évolution à contre-courant de la société

La polémique tombe à point nommé. Delphine Ernotte est poussée par ses équipes, furieuses des coups de griffe de CNews… et de sa montée en puissance (CNews écrase en audience la coûteuse FranceInfoTV, la chaîne d’information publique voulue par François Hollande). 

Et elle s’inquiète, surtout, de son budget 2026 à venir : l’État pourrait bien exiger des économies drastiques. 

La disette budgétaire devient sévère, dans la maison aux 9.000 salariés. 

Or, la survie de tout « mastodonte » est délicate, en temps de disette - on le sait depuis les dinosaures.

 Quand le mastodonte France Télévisions vient saccager le potager de ceux-là mêmes qui le nourrissent (les contribuables), le climat se tend au point de mettre sur la table le vrai scandale.

 

 En poussant la ligne éditoriale de ses chaînes (France 2, France 5, FranceInfoTV…) de plus en plus à gauche alors que l’opinion publique glisse de plus en plus à droite, Delphine Ernotte a tendu l’arc de la légitimité du groupe qu’elle préside et de son financement jusqu’à la rupture.

 

 En voulant le protéger contre la méchante CNews, elle l’a exposé comme jamais à la colère des Français.

 En refusant de condamner des salariés qui piétinent la neutralité de France Télévisions, comme Thomas Legrand, elle enfonce encore le clou de ce hold-up idéologique et distribue des bâtons pour se faire battre.

 

En militant sur fonds publics contre une chaîne privée qu'elle calomnie, la présidente de France Télévisions repousse toutes les limites.

 Le militantisme clandestin, aux frais du contribuable, c’est fini !

 Delphine Ernotte doit remettre sa démission.

L’affaire France Télévisions est loin d’être close. 

Pour la première fois, une grande partie du spectre politique demande sérieusement sa démission, suivie par tout un pan de l’opinion.

 

 Les murs de cette holding aux opinions bien visibles tiennent encore, mais la terre tremble sous la maison France Télévisions.

Mise à jour ce 23 septembre sur le rapport de la Cour des comptes

 

Picture of Marc Baudriller

Directeur adjoint de la rédaction de BV, 


 

 

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