REVUE DE PRESSE
Drapeaux palestiniens sur les mairies : la gauche défie la loi et la République
À Malakoff comme à Bezons, les maires n’ont rien trouvé de mieux que de hisser le drapeau palestinien sur le fronton de leur hôtel de ville.
Le drapeau d’un « État » qui n’existe pas encore officiellement, mais dont la cause sert de cheval de bataille idéologique à la gauche la plus militante.
Le tribunal administratif de Cergy a dû rappeler l’évidence : le principe de neutralité du service public interdit que des édifices publics soient utilisés pour relayer des revendications politiques ou religieuses.
Et pourtant, vendredi soir, quand le préfet des Hauts-de-Seine a sommé la maire communiste de Malakoff, Jacqueline Belhomme, de décrocher l’étendard palestinien, celle-ci a refusé net.
Pas seulement de le retirer, mais même de signer le procès-verbal !
Une provocation assumée, au mépris des institutions.
La gauche radicale choisit son camp
Les défenseurs de ce pavoisement invoquent l’Ukraine : « pourquoi tolérer les drapeaux ukrainiens et pas palestiniens ? »
Sauf que la comparaison ne tient pas.
La solidarité avec l’Ukraine s’inscrivait dans une situation claire, l’agression militaire d’un État souverain par un autre. Ici, il s’agit d’un conflit profondément idéologique et religieux, où les positions politiques sont des marqueurs partisans.
Mais pour certains élus rouges et roses, peu importe : leur hôtel de ville devient une tribune militante.
Les habitants ? Les contribuables ? La République ?
Qu’ils patientent. Le maire, lui, s’offre un coup d’éclat sur le dos des institutions.
L’État obligé de rappeler la règle
Il a donc fallu l’intervention ferme du préfet et la décision du tribunal pour imposer à ces municipalités de retirer les drapeaux.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait donné consigne aux préfets d’agir rapidement.
Une fois encore, la gauche municipale s’érige en contre-pouvoir idéologique, quitte à bafouer la neutralité républicaine.
Et demain ?
Faudra-t-il s’attendre à voir flotter d’autres étendards militants selon l’humeur des élus : drapeau LGBT, kurde, sahraoui ou catalan ?
La neutralité républicaine, principe pourtant clair, risque d’être vidée de tout sens si les tribunaux ne posent pas une ligne ferme et définitive.
Une République fragilisée par ses propres élus
Ces épisodes montrent une chose : quand la gauche radicale gouverne des municipalités, elle confond mandat local et tribune internationale.
Elle oublie que la mairie n’est pas le local d’une association militante, mais le lieu où s’exerce la République, sous un seul drapeau : le nôtre.
En persistant à jouer avec les symboles, Jacqueline Belhomme à Malakoff et Nessrine Menhaouara à Bezons se posent en résistantes imaginaires contre l’État, mais elles affaiblissent surtout l’autorité de la loi et de la France.
Une ambiguïté demeure : l’acceptation des drapeaux ukrainiens par certaines juridictions a ouvert une brèche.
Mais l’affaire des drapeaux palestiniens rappelle crûment qu’il n’existe pas de neutralité à géométrie variable : la République ne se partage pas.
L’Intérieur a-t-il raison de s’opposer aux drapeaux palestiniens sur les mairies de France ?
Des maires de gauche ont refusé de se plier à l’interdiction et ont pavoisé leurs hotels de ville des couleurs de cet État qui n’existe pas vraiment… Mais vous, qu’en pensez-vous ?


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