vendredi 4 avril 2025

L' ISLAM VU PAR LES SIENS ! LA CHRONIQUE DE 'HENDA AYARI !



TRIBUNE LIBRE  !


@HendaAyari 

Un certain Benjamin Ouyed, alias « Kayser »@BenOuy760 sur les réseaux sociaux, a décidé de salir publiquement mon nom et celui de Ben Le Patriote,@Ben66snk en nous accusant d’être « au service du sionisme » simplement parce que nous avons le courage, en tant que musulmans modérés, de dénoncer l’islamisme.
 Ce discours n’est rien d’autre qu’une stratégie islamiste bien connue, faire passer toute critique de l’extrémisme religieux pour un acte de trahison ou une soumission à une supposée « puissance ennemie ». 
 
Ce sont ces mêmes méthodes de calomnie et d’intimidation qui alimentent le climat de haine, de paranoïa, et de radicalisation.
 
 Monsieur Ouyed, vous êtes un récidiviste de la haine, connu pour vos vidéos complotistes, vos obsessions antisémites et votre fascination pour les discours les plus nauséabonds. 
 
Vous m’attaquez personnellement en rappelant que j’ai accusé Tariq Ramadan, comme si cela était un déshonneur, alors que j’ai eu le courage d’affronter un système qui réduit les femmes au silence.
 
 Votre diffamation publique est une insulte à toutes les victimes de l’islamisme, de la violence et du silence imposé
 
Mais sachez-le, vos attaques et insultes ne nous feront pas taire. Moi et mon ami Ben Le Patriote, sommes des musulmans patriotes, libres et engagés.
 
 Et ce n’est pas un clown radicalisé sur Twitter qui va nous impressionner. 
 
 J’ai déjà fait condamner en diffamation ce genre d’énergumène, et je n’hésiterai pas à réitérer.
 
 Si vous continuez vos attaques calomnieuses, je déposerai plainte pour diffamation publique et incitation à la haine. 
 
Vous prétendez dénoncer un système, mais en réalité, vous êtes l’idiot utile et le porte-voix d’un système islamiste qui veut soumettre et bâillonner ceux qui pensent librement. 
 
Nous ne nous tairons jamais.
 
Par  Henda Ayari


ET AUSSI

Il était une fois une femme à qui on a volé sa liberté. 
 
Cette femme s’appelle Henda.  Cette femme, c’est moi. 
 
 
Voici mon histoire. 
 
 Au début, j’ai cru faire les bons choix.
 
 J’étais jeune, naïve, idéaliste, sincère. Je portais un petit voile, par pudeur, par foi, par envie d’être « une bonne fille ». 
Mais ce que j’avais choisi par conviction… on me l’a vite transformé en obligation. 
 
 Très vite, ce voile est devenu plus lourd.  Plus long.  Plus sombre. 
 
Et ce qui devait être un signe de spiritualité est devenu un outil de contrôle. Je suis partie un été 1998 en pensant que je partais en vacances.
 
 Je pensais revenir, reprendre mes études, continuer ma vie, concrétiser mes rêves de jeune fille. 
 
Mais ce n’étaient pas des vacances. 
 
C’était un piège, le début de l’enfermement. 
 
Je croyais partir en vacances, mais je partais vers ma prison. 
 
 On m’a dit : « Tu ne rentreras pas en France. Tu vas te marier. 
 
Tes études, ta vie d’avant c’est terminé. »
 Et là, une page s’est fermée sans que j’aie le droit d’écrire la suite. 
 
 J’ai été mariée de force. Un mariage m’a été imposé avec un homme que je découvrais. 
 
 Un homme dur, autoritaire, radical.
 
 Un gourou salafiste, qui m’a radicalisé en me faisant subir un lavage de cerveau, un islamiste qui ne voulait pas une compagne mais une servante soumise. 
 
 Quelqu’un à dominer, à soumettre au nom de la religion. 
 
 
 Je n’avais plus le droit de continuer mes études, plus le droit de lire, plus le droits de parler français.
 
 Plus le droit de regarder la télé, ou d’aller au cinéma, interdiction totale d’écouter de la musique. 
Pas le droit de chanter, de danser, de faire du sport ou même du vélo.
 
 Pas même le droit de me prendre en photo, plus le droit de fêter les anniversaires. Je n’étais plus qu’un corps silencieux, assigné à résidence dans ma propre vie. 
 J’étais enfermée. Coupée du monde.
 
 Réduite à l’état de génitrice et de domestique. 
 
Une femme effacée, invisible, silencieuse.
 Et chaque jour, je me demandais si ma vie allait s’arrêter ici.
 
Finalement, j’avais accepté cette vie car je pensais que je n’allais plus d’autres issues que celle de me consacrer à mes enfants, à ma religion et à mon mari.
 
 Mais au fond de moi, quelque chose résistait. 
 
Quelque chose qu’il n’a pas pu étouffer, la petite flamme de l’espoir, ma lumière, elle n’était pas encore éteinte. 
 
Et un jour, elle s’est rallumée, ce jour-là j’ai dit non. 
 
 Non à la peur. 
Non à l’oppression. 
Non à la soumission.
 Non à l’effacement
. Non à cette vie qui n’était pas la mienne. 
 
Alors, je me suis réveillée.
 
 Je me suis révoltée face à l’oppression. J’ai brisé les chaînes. Je suis sortie du silence.
 Au péril de ma vie. Je me suis enfuie. J’ai repris le contrôle de ma vie. 
 
Aujourd’hui, j’ai 48 ans. Je suis libre. Vivante. Debout. 
 
Je porte mes cheveux à l’air comme un drapeau de liberté. Je ne baisse plus les yeux. Je ne me cache plus. Je suis celle que j’ai choisi de devenir.
 
 Je m’appelle Henda. Et ce qu’on a voulu effacer, j’en ai fait une force. 
 
Ce qu’on a voulu éteindre, aujourd’hui je le fais briller.
 Ma vie est à moi. Je suis la seule maîtresse de mon destin. Ma liberté, je ne l’ai pas quémandée. Je l’ai arrachée. 
Je ne l’ai pas attendue. Je ne l’ai pas négociée. Je ne me suis pas excusée de la prendre. 
 
Je l’ai prise, parce que personne n’a le droit de décider à ma place. Et aujourd’hui, je suis là.  Pour le dire. 
 
Pour l’assumer. Pour inspirer. À toutes celles qui se croient faibles : Vous êtes plus fortes que vous ne l’imaginez. 
 
Vous n’avez pas à attendre qu’on vous libère. Vous êtes la clé. 
 
Chaque femme qui subit l’oppression doit faire sa propre révolution. 
 
N’ayez plus peur, osez dire non, reprenez votre vie en main. 
 
Je partage avec vous mon histoire, je souhaite qu’elle puisse vous inspirer et vous donner la force de vous battre vous aussi pour votre liberté. 
 
Ce combat est long et difficile mais il en vaut la peine. 
 
Si c’était à refaire, je recommencerai sans hésiter.
 Car aujourd’hui je suis une femme libre. 
 
 Par Henda Ayari
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