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Fusillade mortelle dans le Var: qui était Hichem, 35 ans, tué pour des motifs racistes?
Ce lundi 2 juin, le village de Puget-sur-Argens se réveillait sous le choc du meurtre d’Hichem Miraoui, ressortissant tunisien et coiffeur apprécié de tous.
Le parquet national antiterroriste s’est saisi de ce dossier.

En ce lundi matin, l’émotion est forte sur la rue du général de Gaulle, au cœur de Puget-sur-Argens.
C’est là que la victime du meurtre de samedi soir travaillait depuis plusieurs années, dans le salon de coiffure "Facekoop coiffure".
Devant la vitrine, de nombreux habitants sont spontanément venus déposer des hommages fleuris, en dévoilant l’identité de la victime, "Hichem Miraoui".
Les autorités n’ont pas confirmé cette identité ce lundi, mais plusieurs Pugétois rencontrés l’ont fait, "même si pour tout le monde, c’était simplement Hichem ".
Selon nos informations, son scooter a bel et bien été retrouvé devant son domicile, où le drame a eu lieu.
"C’était quelqu’un de très gentil, de très respectueux, jamais un mot plus haut que l’autre, et toujours prêt à aider quiconque, même des inconnus ", témoignent Marie, Anne, Yvette et Marouel, qui peinent à cacher leurs émotions.
"C’était un Tunisien, comme moi, on était proches, c’était comme un frère ", poursuit Marouel Gharssali, très ému.
"Il était originaire de Kairouan, et moi de Byzerte.
Il était connu ici dans le village, mais en bien uniquement, pour sa gentillesse.
Avant de s’installer aux Meissugues, il avait habité pendant plusieurs années un petit studio en haut de la rue. Il aimait tout le monde, et je crois pouvoir dire que tout le monde l’aimait aussi..."
"Quelle horreur, c’était un si brave jeune homme"
Devant le salon de coiffure, très émus eux aussi, Sofiane et Rayane, deux collègues d’Hichem ont le plus grand mal à cacher leur peine.
"Il était très serviable, très gentil. C’est un vrai drame ce qu’il s’est passé... "
Passant inopinément par là en promenant son chien, Mégane découvre le décès d’Hichem.
"Quelle horreur, c’était un si brave jeune homme, il coiffait mon fils de cinq ans, et s’entendait si bien avec lui... "
Prise par l’émotion, la jeune femme disparaît, avant de revenir quelques minutes plus tard avec sa compagne, Angy, pour déposer un mot en hommage au jeune homme tué sur la devanture de la boutique.
"Il était si doux, si calme... Il avait un petit oiseau, dans une cage, dans le salon de coiffure.
Quand il coiffait notre fils, il le sortait, pour qu’il puisse le caresser ".
Source : https://www.varmatin.com
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