lundi, 10 novembre 2025
Le mythe de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes
Président du Parti de la France
Chaque année, à la minute près, les gardiens du temple de l’égalité rejouent le même rituel : à partir du 10 novembre à 11h31, les femmes travailleraient gratuitement selon les féministes.
Elles brandissent l’Insee comme une arme mais on oublie de lire les notes de bas de page : ces chiffres bruts ne comparent pas des postes équivalents, ni des temps de travail similaires.
On additionne des pommes et des poires, des cadres à temps plein et des temps partiels choisis, puis on crie à l’injustice patriarcale.
Le prétendu « écart salarial » devient un mythe utile, un épouvantail commode pour désigner le mâle oppresseur.
Pourtant, nul complot n’interdit aux femmes d’être ingénieurs, chefs d’entreprise ou ministres.
Beaucoup font d’autres choix de vie — non par contrainte, mais par préférence.
Vouloir concilier vie familiale et emploi stable n’est pas une soumission : c’est un arbitrage.
Et si le vrai scandale n’était pas la prétendue inégalité mais la disparition du modèle où un salaire suffisait à faire vivre une famille ?
Aujourd’hui, l’émancipation s’appelle double emploi, nounou hors de prix ou enfants confiés à la crèche dès trois mois.
Est-ce un progrès ou une régression masquée ?
Plutôt que de répéter les mantras d’un féminisme comptable, il serait temps de redonner sa valeur au choix, au foyer, à la maternité.
Un « salaire parental » permettrait enfin aux femmes françaises de choisir librement leur rôle, sans culpabilité ni dépendance.
Et de relancer la natalité.
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